Billie Fergusson ●๋• All the world is made of faith, and trust, and pixie dust

If you don't know where you're going, any road'll take you there
◯ Billie Fergusson ◯
credits © allthingsvs/tumblr.

PRENOM(S) NOM Billie Fergusson AGE 24 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE 18 janvier 1989 à Woudley Mills NATIONALITE Américaine STATUT CIVIL Célibataire ETUDES/METIER(s) Etudiante en psychologie TRAITS DE CARACTERE jalouse • maladroite • franche • sociable • impulsive • passionnée • intelligente • drôle • sans tact • impatiente • espiègle AVATAR Barbara Palvin GROUPE Family Matters

ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Oui, tout à fait. Je fais partie des gens qui pensent qu'une bonne entente avec l'entourage direct et indirect est important si on veut avoir une vie agréable. J'essaie toujours de souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants pour qu'ils se sentent à l'aise et quand on vient m'emprunter du sel, je ne dis jamais non. J'aime la bonne entente, la complicité, les petites réunions autour d'un barbecue de temps en temps en été, les potins... Tout ce qui rend une communauté vivante en quelque sorte. Bref, ce n'est pas moi qui vais baisser la tête en marchant pour éviter de dire bonjour, je suis trop sociable pour ça.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Mon père... Quel enfoiré celui-là ! Egoïste, infidèle, malhonnête... Franchement je ne comprends pas comment maman a pu tomber amoureuse de ce lâche. Je suis certaine qu'il ne l'a épousée que pour son argent. Enfin... C'est relatif, maman n'est pas riche, mais elle est dentiste, ce qui fait qu'elle gagne un salaire confortable. Lui il n'a jamais foutu grand chose, disons les choses clairement. Bosser, c'était pas son truc, lui c'était un "artiste". Tu parles ! Il joue de la guitare dans un groupe minable qui fait trois festivals par an et le peu d'argent que ça lui rapporte, il le dépense en buvant des bières avec ses potes. Génial non ? Quand il est parti, maman a pourtant été terriblement malheureuse... Et c'est pour ça que je le déteste. Il l'a laissée avec deux petites filles, une de trois ans (moi), et un bébé d'un an à peine, sans se demander si elle allait s'en sortir, en se foutant complètement des conséquences. Faut pas que je le croise, parce que je crois que je lui dirais ses quatre vérités sans prendre de gants !

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
C'est l'endroit où j'ai vu le jour et où j'ai grandit. Franchement je ne me vois pas vivre ailleurs qu'ici. Bien sûr je pourrais l'envisager si c'était nécessaire, mais si j'ai le choix, alors c'est ici que ma vie se fera. Je suis habituée à l'ambiance et aux gens, chaque coin de rue me ramène à des souvenirs d'enfance. Parfois je regarde un bâtiment avec mélancolie en me rappelant que quand j'étais gosse, c'est là que je venais acheter mes glaces, je passe souvent devant l'école où j'ai fait mes primaires, ou devant mon lycée... C'est pas si loin que ça, pourtant j'ai l'impression que ça fait une éternité que j'en suis sortie diplômée. Quand certains rêvaient d'Université à l'autre bout du pays, moi j'étais heureuse de savoir que celle à deux pas de chez moi enseignait la psychologie. Woodley Mills, c'est mes racines, tout simplement.

THE CURRICULUM VITAE.
Ne se sépare jamais de son iPhone dont elle est totalement addict • N'hésite jamais à dire ce qu'elle pense, ce qui peut parfois la mettre dans une mauvaise situation • Adore la bouffe italienne, mais déteste tout ce qui est nourriture chinoise ou asiatique • Aime le sport et ne manque jamais d'aller à la salle pour en faire • Rêve de la maison avec une barrière blanche, une balancelle sur le porche, et le chien qui va avec • Grande romantique dans l'âme, même si elle ne veut pas l'avouer • A arrêté de fumer il y a six mois et ça la démange encore d'en griller une de temps en temps... Mais elle tient bon ! • Son dessert préféré est la tarte au citron meringuée • Elle adore les tournesols, plus que les roses... Elle trouve ça commun • Billie a une peur panique des clowns et des vieilles poupées, mais elle ne sait pas pourquoi.

THE STORYLINE.
Je me souviens que maman travaillait beaucoup, et que c’est papa qui restait à la maison avec nous. Je n’ai que des images floues de cette période, j’étais trop petite pour m’en souvenir vraiment. Il ne reste qu’une ambiance générale faite de bruits de guitare et d’odeur de friture. Il ne savait rien faire d’autre, alors on avait droit aux plats préparés, aux oeufs sur le plats et aux produits frits. Maman criait beaucoup, papa l’envoyait balader, maman pleurait. Voilà, ça, c’est pour les trois premières années de ma vie. Ma petite soeur Charlyne pleurait beaucoup et aujourd’hui je pense que c’est parce que maman a été stressée tout le temps pendant qu’elle l’attendait. Il faut dire qu’elle n’avait pas une grande aide avec lui, tout ce qui comptait c’était sa musique. Il a fini par partir avec une «fan» qui lui écrivait des lettres depuis quelques mois et qui le considérait presque comme un dieu vivant. Forcément il aimait ça, vous pensez bien.

Je suis devenue adulte assez vite. Ma petite soeur, je m’en occupais autant que possible, parce que je me disais que ça allait aider maman. Enfant déjà j’étais une véritable petite maman pour elle, ce qui a créé entre nous une complicité fusionnelle. Maman avait pris une nounou pour l’aider, elle ne pouvait pas arrêter de travailler pour nous élever, on avait besoin de son salaire, c’était évident. Je sais qu’elle a pas mal culpabilisé à cause de ça, raison de plus pour moi de détester mon père.

J’avais dix ans quand de nouveaux voisins se sont installés dans la maison d’à côté. Un homme avec son petit garçon, un enfant de mon âge avec qui j’ai rapidement sympathisé. Il s’appelait Amaury, et en quelques mois, on est devenus comme frère et soeur. Des âmes soeurs, comme on aimait s’appeler. En rencontrant son père, en le voyant avec lui, j’ai découvert ce que c’était, d’avoir un paternel, et j’aimais ça. Je me sentais bien chez les O’Brien, je considérais Monsieur O’Brien comme le père qui m’avait manqué et que je considérais n’avoir jamais eu. Amaury était comme mon jumeau, on faisait tout ensemble, c’en était presque effrayant d’ailleurs. Comme un besoin que j’avais de tout faire en sa compagnie, j’avais envie d’avoir son avis sur tout, on s’aimait énormément et si certaines personnes soupçonnaient qu’autre chose se passait entre nous, on en riait, parce que non, on n’a jamais imaginé finir ensemble. Quand il craquait sur une fille, je l’aidais à l’approcher ou préparait le terrain, quand moi j’étais avec un gars, il était content pour moi. Toute notre adolescence s’est passée comme ça, dans la plus parfaite complicité. Tels le ying et le yang, on se complétait merveilleusement bien et on était indispensables l’un à l’autre.

Quand il a dû aller dans cette maison de redressement pendant cinq mois, j’ai eu l’impression que ma vie avait été mise entre parenthèses. J’étais folle d’inquiétude pour lui, j’arrêtais pas de penser à ce qu’il devait endurer, et je ne pouvais pas être là pour lui, je ne pouvais pas le réconforter quand il en avait besoin. C’est dans cette ambiance que j’ai démarré ma première année à la fac, et ça n’a franchement pas été simple. Les premiers mois ont été catastrophiques, c’est rien de le dire, j’ai bien cru que mon année était foutue, et c’est pas passé loin. Amaury a fini par sortir, mais je voyais bien qu’il n’était plus le même. Quelque chose s’était cassé, j’ai jamais osé lui demander de m’en parler. En fait, j’ai préféré être là, enfin pouvoir jouer mon rôle et le soutenir. C’était comme ça... J’avais mal quand il avait mal, c’était plus fort que moi.

J’ai jamais voulu prendre une chambre sur le campus. Pour quoi faire ? J’étais bien à la maison, et ça me permettait de passer mes soirées avec mon ami. On dormait souvent ensemble, en tout bien tout honneur, comme un frère et une soeur le feraient. Charlyne avait un petit ami, et malgré ses dix-huit ans seulement, ça semblait bien sérieux. Maman s’en inquiétait évidemment, alors du coup elle ne s’intéressait pas trop à ce qui se passait entre Amaury et moi. Elle le connaissait depuis l’enfance, elle savait qu’on était comme cul et chemise tous les deux, ça ne la choquait pas. Et puis elle aussi était en train de refaire sa vie, et elle était de moins en moins souvent à la maison.

Ca fait pas si longtemps que les choses ont changé. Un soir, il a frappé à ma porte, et quand j’ai ouvert, il s’est littéralement jeté sur moi pour m’embrasser. J’en revenais pas, et en même temps j’ai même pas eu le réflexe de lui demander d’arrêter. Je lui ai rendu son baiser, et ça a fini dans ma chambre. Trois orgasmes plus tard, je fixais le plafond à me demander ce qui avait bien pu se passer pour qu’on en arrive là, et je réalisais que finalement c’était la suite logique des choses. Aucun de mes petits amis n’avais jamais supporté la différence, à chaque fois je les comparais à mon meilleur ami, et je réalisais qu’ils n’étaient pas faits pour moi. Aucun ne lui arrivait à la cheville, tout simplement parce qu’il n’y avait que lui qui pouvait jouer ce rôle. On était faits l’un pour l’autre, depuis toujours.

Mais Amaury ne semble pas voir les choses de la même manière. Il s’invite chez moi quand il en a envie pour coucher avec moi, mais on n’a rien d’un couple. Moi je me sens mal face à cette situation, j’ai envie d’autre chose, besoin que ça évolue... Or je le sens s’éloigner de moi. On n’a jamais été aussi proches physiquement, mais en même temps le fossé se creuse et je me sens totalement impuissante face à ça. Je ne sais pas quoi faire, j’aimerais lui en parler mais je n’ose pas. Alors je le laisse faire, incapable de lui résister, incapable de me révolter.

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Nooneelse
AGE Mmm... Entre 20 et 30
COMMENTAIRE Très joli forum ! Mais ça manque de smileys je trouve