(Sasha) ✗ Hello, I love you.

We all go a little mad sometimes.
◯ Sasha Morrison ◯
credits © tumblr.

PRENOM(S) NOM Sasha, ouais, comme le surnom d’Alexandra en russe mais ça n’a rien à voir, je sais même pas ce qu’il leur a donné envie de m’appeler comme ça, mais je me plains pas, j’aime bien. Morrison, ah ouais, ça c’est cool ! Sérieux, le même nom de famille que Jim, c’est pas la classe ? Surtout que The Doors  c’est mythique. Manque plus que j’ouvre un hôtel et hop ! Morrison hôtel ! AGE 21 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE dix novembre mille neuf cent quatre-vingt onze à Woodley Mills. NATIONALITE américaine. STATUT CIVIL célibataire. ETUDES/METIER(s) étudiante en médecine. TRAITS DE CARACTERE indépendante, franche, sociable, souriante, attachante, drôle, spontanée, mystérieuse, passionnée, joueuse, sarcastique, explosive, séductrice, impulsive, jalouse en amour, têtue AVATAR Jennifer Lawrence <3. GROUPE GOLD WORKERS.

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ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Pas vraiment non. Je l'étais, enfin, je suis née dans cette ville et mes parents sont plutôt connus et respectés donc oui, je connaissais beaucoup de monde mais depuis que je suis partie, j'ai coupé les ponts avec bon nombre d'entre eux. Me voilà revenue et, même si je les connais presque tous, je ne suis pas proche d'eux. En revanche, malgré tout ce que j'ai pu dire et penser sur l'atmosphère étouffante d'une petite ville où tout le monde se connait, c'est quand même agréable quand on vient vous souhaiter un bon retour dans la communauté en vous disant que vous avez manqué à la ville et en vous apportant en plus un plateau de cookies, un gâteau ou une tarte... (même si parfois ça sent l'hypocrisie et la curiosité à plein nez)

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Cinq minutes ? J’hésitais avec mes parents mais si je suis totalement franche, je ne les déteste pas. Alors je vais parler de cet abruti de chauffard qu’a osé renverser le scooter de mon frère. 70 km dans une des rues de Philly, vous y croyez ça ? Et en plus il s’en enfuit ! S’il n’y avait pas eu des caméras de surveillance et des témoins, il serait toujours en liberté…  Alors oui, il m’a arraché le frère que je venais de trouver, et je le hais pour ça. Sinon, c’est une des vieilles de la ville là, j’ai oublié son nom. Tellement vieille et toute fripée, on a l’impression qu’elle est là depuis toujours. Elle connait tous les ragots et en répand beaucoup. Comme si le but de sa vie était de critiquer le plus de personnes possible. Je me demande parfois si elle a eu une vie parfaite ou si c’est sa manière de se venger… En tout cas, son regard de curiosité quand elle me voit passer m’énerve, elle donnerait tout pour savoir les raisons de mon départ et de mon retour, j’en suis persuadée.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
C'est chez moi après tout. Je connais les rues par cœur, les magasins, la plupart des habitants aussi... J'y suis attachée et je pense que mon éloignement m'a fait le plus grand bien et m'a fait prendre conscience des avantages de cette petite ville. Sans prendre en compte les bavardages incessants entre voisins et sur les voisins, c'est agréable d'y vivre. J’en viens à considérer avec plaisir le fait de vivre ici, peut être même toute ma vie. Ce qui aurait été impensable pour l’ado en colère qui avait quitté le domicile familial.

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THE CURRICULUM VITAE.
Elle est passionnée de photographie ✗ Elle a un caractère de cochon ✗ Elle aime manger mais compense largement en faisant du sport, surtout du jogging ✗ Des remarques pas toujours agréables sortent de sa bouche facilement mais elle sait très bien se comporter en société ✗ Elle est amicale et capable de faire tout pour les gens auxquels elle tient ✗ Si elle avait déjà emprunté la voie de la médecine avant l’accident de Johan, ça l’a conforté dans son envie de réussir et de devenir chirurgien ✗ Pour l’instant, elle vit toujours dans la maison familiale, mais dans l’annexe qui comporte une chambre, une salle de bain, une seconde pièce et un petit coin cuisine ✗ Elle ne commence pas bien la journée sans sa tasse de café noir ✗ Elle est douée pour cacher ses émotions mais n’est pas pour autant tout le temps impassible, seulement quand elle en a vraiment envie ✗ Elle est forte au billard et au poker ✗ Il lui arrive souvent de fondre en larmes devant un film très triste, la fatalité en amour, ça la fait souvent pleurer aussi mais tout ça, peu de personnes le savent ✗ Elle aime faire la fête et s’amuser mais pour ses études, elle est très sérieuse, et quand elle a cours le lendemain matin ou travaille, elle ne sort pas, sauf cas exceptionnel ✗ Elle passe tous les jours à l’hôpital voir Johan ✗ Elle n’est allergique à aucun aliment et en est bien contente, gourmande comme elle est ✗ Il y a des photos presque partout dans sa chambre, et elle a quasiment tout le temps son appareil dans son sac ✗ La musique c’est important, ça la détend et la calme dès qu’elle en a besoin, enfin, la bonne musique, pas la dance bizarre qui passe tout le temps, ça elle ne supporte qu’en boîte ✗ Son réveil c’est la musique de Rocky depuis très longtemps, et ça risque pas de changer dans les jours qui arrivent ✗

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 THE STORYLINE.
"Sasha, rentre tout de suite! Il faut que tu te prépares pour le déjeuner!" La gamine de 9 ans soupira, répondant à sa mère qu'elle arrivait depuis le fond du jardin. Elle déposa sur une feuille la coccinelle qui s'était baladée sur son bras pendant 5 bonnes minutes et rentra rapidement, se dirigeant à toute vitesse vers sa chambre tandis que la voix de sa mère s'élevait de nouveau. "J'ai préparé la robe blanche sur ton lit, et tes chaussures sont en bas de l'escalier, pour quand tu seras prête. Et tâche de bien te coiffer! Tu ne veux pas paraître négligée devant les voisins n'est-ce pas?" Elle s'en fichait personnellement mais ne disait rien. Etait-ce si grave si à 9 ans, une mèche décidait de faire sa rebelle lors d'un déjeuner du samedi midi où une autre famille était invitée? Visiblement oui, car ça ne manquerait pas d'alimenter les commérages dans une petite ville comme Woodley Mills, bien qu'à cet âge elle ne se rendait pas compte de la vitesse et l'importance que pouvaient prendre les ragots. Elle venait de finir de se coiffer lorsqu'elle entendit la porte d'entrer se refermer et la voix de son père annoncer qu'il était de retour de sa matinée de travail. Elle descendit en courant les escaliers, et sauta dans les bras de son père, qui la réceptionna comme toujours. "Et bien, tu es toute belle ma chérie! Tu n'as pas fait la mauvaise tête en te préparant?" Sasha fit une petite moue qui provoqua le rire chez son père qui la déposa à terre. Bizarrement, elle était plus proche de ce dernier que de sa mère. "Tu sais, c'est important de garder des bonnes relations avec ses voisins! Tu comprendras plus tard ma belle..." Sachant parfaitement qu'elle n'aimait pas ce genre de phrase, il continua. "Par exemple, je suis médecin, et si tu veux que je garde mes patients et qu'on ne devienne pas pauvre et sans toit au dessus de notre tête, il faut qu'on soit gentil et poli avec les gens... compris?" Sasha acquiesça, sachant qu'il plaisantait mais à 9 ans on est quand même impressionné par ce genre de remarque... Son père sourit puis alla se préparer à son tour avant l'arrivée des invités.

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"Un... Deux... Trois... Souriez!" Le flash partit et la famille Morrison était immortalisée sur pellicule à tout jamais. Ou au moins jusqu'à ce que celle-ci s'abîme... Au premier rang, se trouvaient Anna, aînée de la famille âgée de 17 ans, Mary, cadette de 16 ans et Sasha, benjamine âgée de 13 ans. On pouvait déjà voir que la plus âgée était coquette, très soucieuse de son apparence et avec un sourire presque suffisant, sûre d'elle et de son physique qualifié de beau par les standards. La plus jeune en revanche était à un âge de pré-adolescence, où l'on n'est pas forcément très bien dans sa peau et où la confiance en soit manque cruellement. Enfant devenant femme peu à peu mais déjà d'une certaine beauté. La seconde était plus effacée que son aînée, plutôt qualifiée de tête de classe que de canon de beauté, elle n'en était pour autant pas désagréable à regarder, il fallait seulement faire sortir le papillon de son cocon. Derrière elles se trouvaient leurs parents, le docteur Peter Morrison, généraliste qui suivait une bonne partie des familles de la ville et était très apprécié, et madame Rose Morrison, qui avait décidé d'être femme au foyer après la naissance de Mary. Portrait d'une famille qui se voulait modèle, mais qui était comme toutes les autres, avec des disputes et des secrets...

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"TU L'AS ENCOURAGE?" Sasha sursauta lorsqu'elle entendit la voix de sa mère si forte dans la maison. Elle n'avait pas entendu ses parents rentrer et ne s'attendait pas du tout à une dispute, celles-ci opposant le plus souvent les sœurs ou l'une d'entre elle et l'un des parents mais jamais ses deux géniteurs. Elle descendit alors, et trouva ses deux sœurs dans la cuisine, écoutant avec surprise ce que se disaient les deux adultes. "Moins fort Rose, je t'en prie... Les filles pourraient..." "ET ALORS?! Elles ont LE DROIT DE SAVOIR qui est vraiment leur père! Surtout Sasha tiens, vous avez toujours été très proches, comment penses-tu qu'elle réagira?!" "Très bien, je le dirais aux filles mais pense aux voisins, s'il te plait..." Il avait trouvé les bons mots, peu importe la situation, la réputation de la famille était toujours très importante aux yeux de madame Morrison. "Tu as raison, les voisins... Mais tu ne leur diras surtout pas! Moins nous sommes à le savoir, moins il y aura de risque que ça se répande et mieux nous nous porterons..." Les trois filles se regardèrent, curieuses, sachant parfaitement que leur famille étaient à un moment décisif, et ce fut Sasha qui se décida à sortir. "Ne pas nous dire quoi exactement? Oh, ne me regardez pas comme ça, vous en faîtes un boucan depuis que vous êtes rentrés! On était obligées de vous entendre!" A ces mots, ses deux sœurs entrèrent dans la pièce et regardèrent fermement leurs parents, bien décidées à connaître le fin mot de l'histoire. Ce fut Peter qui, la voix éteinte, commença à expliquer la situation. "Nous avons reçu une lettre  un peu... spéciale ce matin. Enfin, j'ai reçu, mais votre mère l'a lue avant moi..." "Et heureusement! Sinon tu m'auras caché ça pour toujours!" "Caché quoi?" La voix froide d'Anna s'éleva dans la pièce, tandis qu'elle regardait durement son père. "Je n'ai rien fait pour l'encourager! Je te jure que c'est la première lettre que je reçois et je ne lui en ai jamais envoyé! Mais très bien! Peu avant la naissance de Sasha, j'ai eu une aventure avec une autre femme. Et un bébé est né de cette histoire." Sasha retenait son souffle, sentant qu'il voulait encore parler mais étant sur le point d'exploser ou de tourner les talons, appréhendant particulièrement la suite. "Je n'ai pas voulu reconnaître cet enfant, ce n'est pas mon fils. J'ai avoué mon erreur à votre mère et nous avons décidé de donner de l'argent à cette femme pour qu'elle puisse l'élever mais il semblerait que tout ne se soit pas passé comme prévu... Enfin, ils n'étaient pas sensés me contacter un jour. C'était notre accord. Et voici qu'une lettre de ce Johan est arrivée pour moi..." Bouche bée, en colère, se sentant déçue et peut être même trahie par son père, Sasha savait que son monde s'écroulait en cet instant, alors qu'elle avait 15 ans.

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Alors que le train s'élançait vers Philadelphie, Sasha soupira, soulagée en majeure partie. Elle quittait la petite ville où elle était née, enfin, et surtout ce foyer qui n'était plus le même depuis la réception de cette fameuse lettre. Elle avait eu l'occasion de parler avec ses parents, avec son père surtout. Elle avait pu exprimer sa colère et sa déception, envers les deux. Qu'il ait trompé sa mère la dégouttait, mais il y en avait des tonnes d'histoires comme ça, non, ce qui lui était insupportable, c'était l'idée d'avoir payé cette femme pour qu'elle disparaisse, de l'avoir abandonnée dans une période aussi compliquée qu'une grossesse et surtout d'avoir abandonné cet enfant. Ce Johan, prénom maintenant gravé dans sa mémoire. Elle ne connaissait pas sa vie, mais d'après ce qu'elle avait pu lire lorsqu'elle avait dérobé la lettre, ça n'avait pas été joyeux. Et elle ne pouvait pas rester dans ce foyer d'hypocrites, avec ses parents qu'elle considérait désormais coupables. Elle avait alors demandé à aller dans un autre lycée, vivre en internat. Et, contre toute attente, ils avaient acceptés. Peut être que les menaces de le crier dans toute la ville avaient finalement fonctionné. D'ailleurs, elle se demandait parfois combien de temps ça resterait secret maintenant que le jeune homme avait donné signe de vie et que les trois filles Morrison étaient au courant. Ce n'était pas innocent si la jeune fille avait demandé à aller à Philly, premièrement c'était la grande ville la plus proche, mais si elle n'avait pas eu la seconde raison, elle aurait été très heureuse d'aller bien plus loin. Le deuxièmement était que Johan se trouvait à Philly, elle l'avait vu sur le cachet de l'enveloppe. Et elle comptait bien le retrouver même si ses parents souhaitaient enterrer ce secret.

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"Johan... Comment vas-tu?" La voix douce, Sasha avait pénétré dans la chambre d'hôpital avec appréhension, comme à chaque fois qu'elle passait cette porte. Le regard tourné vers le jeune homme allongé dans le lit, son cœur se pinça à nouveau, en constatant l'état de son demi-frère. Après quelques semaines de recherches, elle l'avait retrouvé et était allée faire sa connaissance, la boule au ventre. Stressée, elle l'était, mais le garçon l'avait accueilli très gentiment, presque même chaleureusement. Assez rapidement, elle avait été à l'aise en sa présence, et les deux enfants de Peter Morrison s'étaient beaucoup rapprochés, bien que ceci avait pris du temps, des mois, un couple d'années peut être même. Jusqu'à se voir comme de vrais frères et sœurs. Il était un peu le frère qu'elle avait toujours rêvé d'avoir, et l'inverse semblait vrai également. C'était un peu étonnant que ces deux là s'entendent si bien à vrai dire, mais la vie réserve bien des surprises... Et alors que Sasha pouvait clairement deviner qu'il avait souffert, elle essayait d'être le plus présente possible pour lui, elle ne lui demandait rien, mais peu à peu il s'ouvrit et se confia à elle, ce qui l'amena à en vouloir encore plus à son père au regard de la vie que Johan avait mené. Et de son côté, le jeune homme s'était pris au rôle de protecteur, surtout qu'elle était seule dans cette ville. Et depuis qu'elle avait quitté le lycée, et été acceptée à l'université de Philly, ils avaient emménagé ensembles. Rattraper le temps perdu? Recréer un esprit de famille peut être? Ou simplement profiter plus longtemps de l'autre... Et tout allait très bien jusqu'à ce fameux jour. Un accident de scooter qui changea leur vie, leur quotidien. L'accident de Johan. Etant la personne à prévenir en cas d'urgence et inversement, elle avait tout de suite été appelée par l'hôpital et avait patienté pendant deux heures en attendant qu'il sorte du bloc opératoire. ça faisait maintenant une semaine et elle venait le voir tous les jours, toujours aussi inquiète. Elle n'avait pas tort d'ailleurs... " 'jour sœurette! Je me porte comme un charme!" Souriant alors qu'il essayait de s'asseoir dans son lit, un rictus de douleur vint contredire ses paroles. "Tu es tellement convainquant tu sais, t'as jamais envisagé la carrière d'acteur?" La jeune femme sourit faiblement, et s'installa sur la chaise la plus proche de Johan avant de lui prendre automatiquement la main. "Ecoute Sashoute, j'ai vu le chirurgien ce matin et j'ai besoin d'une autre opération... Je t'épargne les détails sordides mais il semblerait que j'ai plus de chances de survivre si je la subis! Non, laisse-moi finir! Je sais que tu brûles d'envie de parler et que tu détestes qu'on te donne des ordres mais s'il-te-plaît, écoute moi." La jeune femme s'empêcha de parler et retint les larmes qui menaçaient de perler, elle devait être forte pour lui et l'écouter s'il le désirait. "D'abord, je suis heureux que tu ais pris la décision de me retrouver. Si lorsque j'ai envoyé cette lettre j'avais pu me douter que j'allais rencontrer une fille telle que toi! Sache que je ne regrette rien, ni ma naissance, ni la tienne, ni la lettre, ni le sourire stressé que tu affichais lorsque tu t'es montrée à ma porte. Et je pense qu'à la place de notre père, j'aurai mille fois préféré t'avoir comme fille que choisir le bâtard que j'étais... NON! Chut! Donc voilà, si la pire des hypothèses se produit, je serai parti dans deux jours, et j'ai des choses à te dire. Premièrement, ne leur en veut pas pour toujours, je t'ai dis que je peux comprendre leurs actions. Je ne veux pas que tu restes seule ici, tu devrais rentrer, même si ce n'est que pour un repas pour commencer. Et puis ne mens pas, je sais qu'ils te manquent, surtout lui... Sinon, aurais-tu suivi la même voie que la sienne? Médecine? Je ne pense pas. Ne lui en veux pas à cause de moi, je t’en prie. Ensuite, j'ai besoin d'un service. Il faut que tu retrouves Elwyn. Elwyn Lockhart. Je sais que ça ne te feras pas super plaisir, car je voyais bien que vous vous reteniez de vous lancer des vacheries quand j'étais là, mais c'était mon meilleur ami, il m'a aidé à tenir même s'il n'a pas eu une meilleure vie que la mienne, ça non... Tu sais les grandes lignes mais je ne vais pas tout te raconter en détail, ça serait trop long. Toujours est-il que nous avons été séparés, et j'ai besoin que tu lui passes un message. Que tu lui demandes pardon à ma place, de ne pas avoir été là à un des moments où il en aurait eu le plus besoin. Je n'aurais pas pu faire grand chose, surtout quand il était en garde à vue et passait son temps dans les tribunaux mais j'aurais peut être pu être un soutien moral. Et quand il est parti, qu'il a été accueilli dans une autre ville, j'ai perdu sa trace et je m'en veux terriblement, spécialement quand je pense que je n'ai pas vraiment cherché longtemps... Et puis, si tu pouvais t'assurer qu'il va bien de temps en temps, tu serais un ange. Il n'est pas si terrible tu sais!" Elle ne savait pas quoi dire, elle usait son énergie à retenir ses larmes et à écouter attentivement chaque mot qu'il prononçait. Il dû s'en rendre compte car il sera sa main et prononça encore quelques mots. "Je t'aime Sasha, ne t'avise jamais de l'oublier!" Une larme roula alors sur la joue de l'étudiante qui se leva pour embrasser celle de Johan avant de lui répondre. "Moi aussi je t'aime, et je suis heureuse d'avoir pris la décision de venir te trouver. Je ferais tout ça dans le pire des cas, mais il faut garder espoir! Je crois avoir lu dans un magazine que l'envie de survivre était très importante pour les opérations, alors tu as intérêt à le désirer plus qu'autre chose au monde, t'as compris?" "Yep, chef!"

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Elle regardait le lit d'hôpital à ses côtés, Johan semblait paisiblement endormi. Depuis deux mois maintenant. Il avait survécu à l'opération mais il ne s'était pas réveillé depuis. Elle passait tous les jours et avait pris une décision au bout de deux semaines. Elle rentrerait chez elle. Elle avait appelé ses parents, et avait fait mine d'accepter de revenir que si son père se débrouillait pour faire transférer Johan à Woodley Mills, et elle réussi. En acceptant de dire qu'il n'était qu'un cousin. Ça la faisait bouillir de rage, mais elle décida de garder le secret, se souvenant des paroles de son frère. Au moins, elle était près de lui. Elle tenait par la main le jeune homme et commença à parler, après avoir vérifié que personne n'était là. "Tu sais que ton pote c'est une véritable tête de mule? Il fait tout pour m'éviter cet imbécile, il ne veut pas entendre parler de... Je ne sais même pas quoi exactement! Est-ce qu'il ne veut pas voir des fantômes de son passé? Je pense que je peux le comprendre mais je n'ai pas eu l'occasion de lui parler de toi, ni de ta... condition. Enfin bref, il m'énerve ce type, son comportement, cet air arrogant qu'il garde toujours... Si tu nous voyais, nous sommes à nouveau ces deux gamins qui se lançaient des piques dès qu'ils se voyaient, et tu n'es plus là pour instaurer des moments d’accalmie." La jeune fille se mit à rire légèrement avant de continuer. "Au fait, puisque tu dors je peux te le dire, il est devenu encore plus beau cet idiot. Oui, quand j'étais jeune j'le trouvais super craquant, c'est vrai mais là tu verrais ça, j'suis sûre qu'on peut changer d'orientation sexuelle pour ce physique. Alors quand je le vois sourire, j'ai du mal à le détester. D'ailleurs, malgré les apparences, je ne le déteste pas, ça m'amuse même. Enfin, à part le fait qu'il ne me laisse pas parler de toi. Sinon, les nouvelles, bah c'est toujours la même petite ville que quand je suis partie, les voisins se connaissent, parlent entre eux et sur les autres, j'suis sure que mon retour a ravivé les rumeurs qui ont pu courir lors de mon départ. Faudrait que je me renseigne, pour pouvoir rire de ce qu'ils ont inventé! Bref, j'suis de retour dans cette famille d'hypocrite, obligée de cacher mon vrai lien avec la personne dont j'étais la plus proche. Je ne dis rien parce que je veux te laisser le choix quand tu te réveilleras, que tu puisses garder la véritable identité ton père secrète si tu le désires... C'est dur de revivre avec eux, et je pense de plus en plus à prendre un appartement dans le centre ville, faudra que j'y réfléchisse, ainsi qu'un petit boulot à côté de mes études afin d'être plus indépendante je pense." C’est à ce moment que la jeune femme regarda l’heure, et s’étonna du fait qu’elle soit si avancée. "Bon, bah, faut que je te laisse, je ne m’étais pas rendue compte que ça faisait si longtemps que j’étais ici ! J’ai rendez-vous au cinéma, je vais en profiter pour embêter Lockhart quand mon cavalier prendra les tickets ! A demain !" Elle l’embrassa sur la joue avant de sortir de l’établissement qui lui était bien familier. Cette ville était la sienne, et elle n’avait pas tellement changé depuis qu’elle était partie…

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM VintageSong.
AGE 16 bientôt 17 ans.
COMMENTAIRE Mangez du bacon! Une folle m'a conduite ici, et ça m'a l'air suuuper sympa Ah et, vous pouvez me réserver la belle Jlaw svp?  

Gises Waters a écrit:

Jennifer, ma petite femme.  
Bienvenue, et t'as pas le choix tu me devras un lien.  

tout pareil