i've been a bad, bad girl. won't you punish me ?

◯ Emerson « Mercy » Banks ◯
credits © class whore/tumblr.

PRENOM(S) NOM Emerson Rose, parce que sérieusement, mes parents voulaient me faire chier. Ils voulaient un mec, quand ils ont vu que j'allais pas l'être, bah ils m'ont donné un deuxième prénom pour faire moins con. Banks, comme la banque en anglais, avec un s. Aucune signification particulière. AGE forever 25. DATE ET LIEU DE NAISSANCE 17 juillet - philadelphie, usa. NATIONALITE américaine. STATUT CIVIL c'est quoi cette question ? ETUDES/METIER(s) râleuse, emmerdeuse, c'comme vous voulez, nan en fait je suis waitress dans un resto. TRAITS DE CARACTERE dynamique - excentrique - lunatique - à côté de la plaque - égoïste - fêtarde - bavarde - emmerdante - profondément brisée - chieuse - allumeuse - pas sérieuse pour deux sous, sauf quand c'est vraiment important - capricieuse. AVATAR Daisy Lowe. GROUPE bad tempered meerkat.

---

ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Perso, je viens à peine d’emménager et j’sais même pas si on peut appeler ça comme ça. C’est plutôt un bon samaritain – j’vais pas le traîner dans la boue non plus – qui m’a accueilli sous son toit et qui me charge rien. Drôlement, on s’entend bien la plupart du temps, quand je le fais pas trop chier et qu’il est de bonne humeur, soit sous l’influence d’un joint. Sinon, les autres richards qu’habitent dans le coin, j’les connais pas, ça m’intéresse pas tellement, ils sont probablement pas le genre de personne avec qui j’voudrais traîner de toute façon.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Le moins que rien qui m’a fait interner dans un hosto pendant trois semaines pour m’avoir fracturé trois côtes et m’avoir causé une commotion cérébrale sous prétexte qu’il était trop bourré et qu’il savait pas comment se contrôler suite à l’annonce de mon départ définitif de cette ville – et vie – de merde. Il a détruit toute l’estime que j’avais de moi-même et m’a mis plus bas que terre, alors que j’avais des ambitions, des rêves… Maintenant j’imagine que tout ça n’a plus autant d’importance, du coup je remplace ces fameux objectifs par des trucs bien plus simples, comme le je m’en foutisme. Tant pis pour ma gueule, comme certains le diraient si bien.  

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
C’est petit, pas très peuplé, calme… Ça manque de gens et d’action, mais tant que j’ai la paix des gens inutiles de mon passé, ça me va. J’habite dans une grande maison avec un mec qui est en processus de redécouvrir sa vie et j’en profite pour faire de même. Je sais que c’est pas bien de profiter des gens comme ça, mais il s’est offert et j’ai nulle part autre où aller. Peut-être qu’un jour il va réellement se fatiguer de ma bouille, mais pour l’instant ça fonctionne… Sinon, faut que j’apprenne chaque recoin de cette petite ville paumée pour réellement la savourer.

---

THE CURRICULUM VITAE.
J’étais pleine de vie, j’aimais tout, j’me disais que y’avait jamais rien de trop beau dans ce monde à chaque fois que j’découvrais quelque chose. Dans le fond, j’étais un peu la niaise de service, celle sur qui on pouvait compter pour tout, celle que les gens recommandaient quand ils avaient besoin de quelque chose parce que j’aimais donner, j’adorais connecter avec les gens et j’me disais qu’avec des liens comme ça, peut-être que plus tard j’réussirais sérieusement à accomplir quelque chose et que j’aurais de l’argent, de la gloire et surtout la beauté. J’avais tout, tout jusqu’à temps que je m’engouffre dans une relation dégueulasse qui m’a enlevé le goût de tout. J’suis devenue une serial killer de la bonne humeur, j’me rongeais les ongles jusqu’au sang, j’voulais absolument pas voir de gens, j’étais devenue une loner, j’voyais que de la laideur partout où je regardais… J’ai zappé la phase de bonheur après ça, j’ai réalisé que ça servait à rien de s’attendre à quoi que ce soit de qui que ce soit parce que c’était de la pure merde, que ça me donnerait rien d’être gentille parce que les gens étaient en réalité pourris jusqu’à la moelle. J’ai fait une dépression, en gros… Sévère, ça m’a pris pendant des mois, j’me levais pas, j’parlais pas, j’mangeais pas, j’dormais pas, j’étais traumatisée en quelques sortes. La vie a de drôles de manière de nous apprendre des leçons… Bref, aujourd’hui j’suis plus cette personne cynique, mais il manquerait pas grand-chose pour me faire replonger, parce que même si j’dis aux gens que j’suis guérie et que j’vais bien, que tout est beau et que les oiseaux chantent, c’est qu’une bullshit que j’me répète pour pas recommencer à voir le mal partout.

---

 THE STORYLINE.
Putain ! Si Owen découvre ça il va flipper, il va encore me menacer de rendre ma vie infernale et me faire regretter d’être avec lui. Pourquoi est-ce que j’reste, alors, me direz-vous ? Je sais pas, j’en ai vraiment aucune fucking idée… Tout ce que j’sais, c’est que je l’aime et que malgré ses défauts, il a des qualités, quelque part, bien caché, au fond de son âme. Je sais pas c’que j’vais faire s’il me chope avec ses trucs, merdasse ! Leila, j’dirais que c’est Leila qui m’a dit de tout prendre et comme ça… Comme ça peut-être qu’il me frappera pas, peut-être qu’il m’épargnera et me foutra la paix, pour une fois. Non, j’en doute, il va s’énerver et me traiter de tous les noms horribles du monde et m’accuser, me dire que c’est de ma faute s’il est comme ça, alors que pourtant, j’ai rien fait. J’ai fait que m’emparer de son kilo de coke pour le jeter, je peux pas le laisser continuer de consommer, ça l’affecte trop et j’en peux plus, vraiment plus. J’dors pas la nuit, le matin j’suis claquée et en cours j’arrive à peine à me concentrer, tout ça c’est à force de me faire du souci pour lui et me demander où il est tout le temps. À plusieurs reprises j’ai dû quitter des cours pour aller le ramasser dans la rue parce qu’on m’appelait pour me dire qu’il voulait pas décoller de lui-même. Plusieurs fois j’ai dû me rendre à l’hosto après un lavage d’estomac pour m’assurer qu’il puisse rentrer à la maison correctement et que quelqu’un prenne soin de lui. Ce quelqu’un, c’est moi. Owen n’a plus personne, sa famille lui a viré le dos y’a deux ans, quand il leur a dit qu’il comptait laisser tomber tout ce qu’il avait entamé pour se diriger vers autre chose. Il a rencontré des gens louches et s’est mis à dealer, à consommer, à me frapper, à me tromper, me mettre plus bas que terre et me dire que je valais rien. Le temps de me rendre compte de la gravité de la situation, il était déjà trop tard, parce que j’étais déjà entichée et que j’me suis dit que j’arriverais à le faire changer. Note à moi-même et à toutes les femmes : ne jamais penser qu’un homme va changer pour vous, à moins qu’il veuille réellement le faire. Se dire qu’on peut faire changer quelqu’un contre sa volonté, c’est creuser sa propre tombe. Mes parents ont pas supporté que je continue de le fréquenter, alors ils m’ont dit de faire un choix, évidemment, je l’ai choisi. J’me suis convaincue de ma bonté intérieure qui serait assez grande pour nous deux et pour lui donner la force de changer à son tour, d’avoir envie de progresser. J’ai même laissé tomber plusieurs cours pour être sûre de pouvoir me trouver un job qui nous garderait la tête hors de l’eau, mais j’imagine que c’était pas assez, parce qu’il est devenu encore pire. « Rose, où est-ce que t’as foutu ma poudre ? » Shit, il est rentré ! Mes jambes se mettent à trembler et j’ai froid, d’un coup. Bon, c’est pas grave, j’ai qu’à lui dire que je sais pas, il me croira probablement pas, mais ça vaut la peine d’essayer. « J’en sais rien d’où tu fous tes trucs Owen, cherche-la toi-même ta putain de dope. » Dis-je, en passant nonchalamment devant lui. J’me rends jusqu’à la cuisine, ouvre le frigo et réalise que j’ai oublié de faire l’épicerie, ou que… Non, en fait non, j’ai pas oublié. Il a juste tout bouffé et sûrement donné à ses potes qui étaient trop high pour se rendre compte qu’ils étaient pas chez eux. Mon ventre crie famine, ça fait trois jours que j’ai pas mangé de repas complet parce que j’veux pas rentrer ici et prendre le risque de le croiser. J’sors une clope, ça va me donner encore plus la dalle, mais tant pis, ça va faire baisser mon niveau d’anxiété, et la pince entre mes lèvres, tentant de l’allumer du mieux que j’peux. Owen, mon très cher petit-ami, se présente devant moi, les bras croisés. Bon, là il m’emmerde. Je soupire en relevant les yeux vers lui. « J’te pose une question et c’est comme ça que tu me réponds ? » Bah oui, comment est-ce que tu veux que j’te répondre d’autre ? Ma clope allumée, j’aspire, expire. Owen s’approche encore et replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Fuck, qu’est-ce qu’il me veut. « J’ai pas envie de baiser. Pas quand t’es dans cet état. » Sa main passe de derrière mon oreille à la base de mon cou. Il resserre son étreinte, ce qui me fait sursauter, échapper ma clope et grimacer en même temps. « Lâche-moi, tu me fais mal ! » Je tente de me débattre, mais il est clairement plus fort que moi. Il me colle contre le comptoir et approche son visage du mien. « Je sais que tu t’es débarrassé de ma poudre… Tu pensais quoi ? Que j’allais pas savoir que tu mentais ? J’te connais bien Rose, t’as oublié ? » Oh bordel de merde, non… Il pue l’alcool, c’est dégueulasse. Je dévie mon regard du sien, fronce les sourcils et tente de l’ignorer, m’enfin à quoi bon il est juste là. Je le repousse vivement, tente de récupérer ma clope ensuite, mais il agrippe mon bras et me plaque contre le mur. Je sens le choc parcourir mon échine et gémis de douleur… « COMBIEN DE FOIS EST-CE QUE J’T’AI DIT DE PAS TOUCHER À MES AFFAIRES ? T’ES SOURDE OU QUOI ? » Il va me frapper, je le sens. Il se rue vers moi et élève mes bras, les collant au mur avec ses mains. « Arrête… » Dis-je, d’une voix trop faible pour faire impact. Il passe ses lèvres dans mon cou et descend un peu, mais j’écrase son pied avec mon talon et me mets à courir vers la porte. Durant le peu de temps que je prends pour me rendre à la porte, il me tire par les cheveux et me jette parterre. Je crie, exprimant mon mal profond, puis il se met au-dessus de moi et me gifle à plusieurs reprises. Je suis incapable de me débattre parce qu’il retient mes bras et quand je lui mets un coup de genou en plein milieu du dos, je le propulse par en avant, mais pas pendant longtemps. Je me retourne et il est déjà debout… À ce moment-là, il décide d’utiliser ses pieds et de m’administrer plusieurs coups au niveau de l’abdomen. Après quelques temps, j’suis plus capable j’me sens plus, j’ai trop mal… Je peux plus… je…

Tout ce dont j’me souviens après ça, c’est de m’être réveillée à l’hosto. Ma mère pleurait et mon père était tellement en rogne que j’le sentais jusque dans mes entrailles. J’ai jamais compris pourquoi j’avais laissé la situation tourner au vinaigre comme ça. J’aurais dû en changer la donne bien plus tôt, mais j’en ai pas eu le courage. J’pensais que mon monde tournait autour de lui et que tout irait bien si j’me donnais la peine de faire ce qu’il voulait… Mais c’est fini, j’en ai marre. L’hosto, c’était de trop et maintenant je sais que j’retournerais plus jamais revoir ce fils de pute. Pendant des semaines, j’avais encore mal à quelques endroits, chaque fois que j’prenais ma douche, je pleurais parce que j’étais dégoûtée des ecchymoses que je l’avais laissé me faire avec ses pattes d’animal. Je passe mes mains dessus, grimace, puis me dis que plus jamais j’laisserais un mec me toucher de cette manière. Oser élever la main sur moi en pensant que j’vais pas me défendre. Depuis, j’me suis achetée une batte de baseball que j’suis prête à utiliser à tout moment. « Mercy tu viens, on s’en va dans 30 minutes, si t’es pas prête on te laisse ici et tu vas être coincée à Philly pour le restant de tes jours. » Fuck off, hors de question que j’reste dans cette ville de malheur. J’ai fait mes bagages, kiss goodbye à mes parents, leur disant que j’reviendrais probablement pas, mais que si c’était le cas, j’passerais les voir. Ils ont été tristes, mais ont compris poutrquoi et m’ont pas posé plus de questions que ça… « J’arrive, putain ! » Lena me regarde d’un drôle d’air, genre qu’elle oserait me laisser ici, poufiasse. J’embarque dans le van et Sunny démarre. Adios Philly, hello motherfucking world ! Mes cheveux dans l’air, ma clope pincée entre les lèvres, Lena se retourne vers moi et me passe le joint qu’elle vient de rouler dans le paper blunt. J’inhale autant de bouffées que possible, me permettant de me sentir totalement libre, comme si y’avait rien qui pouvait m’arrêter, comme si j’étais enfin débarrassée de cette tragédie qu’a été ma vie pendant trop longtemps. Ras le cul de me lamenter sur mon sort. Je l’ai fait pendant des mois et ça m’a rien rapporté, maintenant j’tourne enfin la page et je passe à un autre chapitre que j’compte écrire de la manière que j’veux…

À cause de Sunny le con, Lena et moi on doit se dire au revoir, peut-être même adieu, je sais pas encore… Merde, cet enfoiré a tout fait éclater et maintenant on doit en payer le prix parce qu’il a pas été capable d’assumer sa connerie. « J’suis vraiment désolée Mercy… J’pensais pas que ce serait comme ça. J’voulais pas que ça se passe comme… ça. » J’sais bien que c’est pas de sa faute, mais si on se sépare pas, on risque gros. « Écoute Lena, quand t’atteins une autre ville tu m’appelles ou tu trouves un moyen d’me faire savoir que tu vas bien, okay ? » Elle acquiesce et c’est les larmes aux yeux – elle a toujours été une sensible – qu’elle monte dans le van et qu’ils disparaissent sous le sunset. J’suis triste, mais en même temps, c’est pour le bien de tout le monde. Je les wave jusqu’à temps que je ne les vois plus, puis m’retourne, sors mon joint et me présente dans le premier bar que j’trouve… « Excusez-moi mademoiselle, vous êtes bien Rose Banks ? » La beauté – ou le malheur – d’avoir deux prénoms, c’est qu’on peut se foutre de la gueule des gens en leur racontant n’importe quoi. Mais cette fois, j’ai à peine ouvert la bouche pour me défendre et ils m’ont arrêté, satanés policiers de mes deux… Je sais qu’en cours de route, y’a un mec qui m’a sauvé la mise. Je sais pas pourquoi, je sais pas comment, il l’a juste fait. J’me suis pas fait arrêtée, j’ai pas été en taule pour les conneries de Sunny, et maintenant j’habite chez lui. « Vaudrait mieux que tu partes… Tu sais, pour que tu puisses aller de l’avant. » Oh, comme c’est bien de me considérer, mais nan, j’ai nulle part d’autre où aller. « Reagan j’t’en prie, j’te promets que ça se reproduira pas… Enfin, je sais pas, pas maintenant. J’ai besoin de rester ici, j’peux pas me pavaner sur les routes en prenant le risque que mon ex me retrouve. » Il dit ça parce que j’lui ai fait des avances et que l’autre jour – sans faire exprès – j’suis tombée sur lui complètement nu dans la toilette. Faut qu’il se lave, il a juste adonné que je passe devant pendant qu’il entrait dans la douche. J’m’en souviens encore comme si c’était hier, je l’ai regardée longuement et j’me souviens même avoir eu un filet de bave invisible sur le coin de ma bouche. Il m’a tellement turn on que ça devrait être illégal… J’ai rien dit après, j’me suis sauvée dans ma chambre et depuis, la tension est à son max. Si j’veux rester ici, j’vais devoir lui donner des explications, merde… « La cicatrice que j’ai en bas de mon ventre, c’est l’incision que j’ai dû me faire faire à l’hosto la dernière fois que j’y ai été internée à cause des coups trop brutaux que mon salopard d’ex m’a fait… » Son expression change du tout au tout et il a l’air plus pensif qu’autre chose… « Quelques semaines, mais après j’peux rien te promettre… » Je saute de joie et fais genre que je vais le prendre dans mes bras, mais je m’arrête, me disant que si j’fais ça, j’vais vouloir plus. Peu importe le nombre de fois qu’il esquive mes avances, il pourra pas le faire éternellement… La même soirée, j’suis sortie dans un bar et j’ai fait une rencontre intéressante. Je connais pas son nom, son âge, j’me souviens de son visage seulement, mais ce coup dans les chiottes était d’enfer et j’ai hâte de le recroiser !

---

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Overnight Celebrity.
AGE 21 ans.
COMMENTAIRE beau forum