sam + pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal

Même le Diable fut un ange au commencement, à méditer.
◯ Samuel Caraway ◯
credits © tumblr.

PRENOM(S) NOM samuel alexander caraway. AGE 22 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE 1 juin 1991 à Woodley Mills. NATIONALITE américaine. STATUT CIVIL en couple. ETUDES/METIER(s) sergent dans l'armée de terre. TRAITS DE CARACTERE impulsif - tête brulée - entêté - protecteur - responsable - sociable - charmeur - rancunier - bout en train - impatient. AVATAR will higginson. GROUPE tightrope's skills.

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▶ ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Passant plus de la moitié, voire trois quart, de l’année à l’étranger, je ne connais même pas mes voisins. Je me souviens de cette petite vieille habitant juste à côté de chez nous, décédée il y a deux ans apparemment. Ou ce monsieur bizarre au rez-de-chaussé, qui d'après les rumeurs abrite tous les pigeons de la ville, bizarre vous trouvez pas ? Non franchement, faudrait peut être que je m’intéresse un jour à eux, ça peut être utile, non ? Si je manque un jour de sel, de sucre, ou de farine.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
La personne que je déteste le plus ? Question très difficile puisque je ne déteste personne. Mon caractère extra-social m’a toujours fais être apprécié de tous, ou du moins je ne suis pas détesté. A choisir, je dirai le chauffard ivre qui a renversé ma sœur, la rendant ainsi aveugle. Qu’il aille crever mais je crois bien que c’est déjà chose faite. Faut que je me trouve une autre personne sur qui dénigrer pour le coup ? Huum Bush ?

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  

Woodley Mills est la ville de mon enfance, à l’instar du reste de ma famille, j’y suis né et j’y ai grandi. C'est là que j'y ai échangé mon premier baiser, mes premiers flirts, ma première relation sexuelle. C’est ici que je me vois construire à mon tour ma propre famille et y élever mes enfants. C’est une ville tranquille où j’aime revenir une fois sortit des terres arides d’Afghanistan. Home sweet home comme on dit !

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▶ ▶ THE CURRICULUM VITAE. a couché avec deux filles lors de sa première relation sexuelle mais n'en a aucun souvenir à cause de sa première cuite - depuis, il est tombé fou amoureux mais ne l'admettra jamais haut et fort - est très protecteur envers sa famille - culpabilise de n'avoir pu être au côté de sa soeur après son accident - après avoir été blessé au combat, de nombreuses images de la guerre et de ses atrocités viennent le hanter, nuit et jour - ne sait pas mentir, bien qu'il essaye de s'améliorer - fume comme un pompier - aime à se détendre avec ses poings un samedi soir dans un bar.

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▶ ▶ ▶  THE STORYLINE.
Partir pour la guerre n’a rien d’évident, ni même de simple. C’est une décision difficile à prendre, qui implique bien plus de sacrifices qu’il n’y paraît. A 18 ans, je pensais y être préparé, prêt à quitter ma si nombreuse et aimante famille pour les terres arides de l’Afghanistan et conscient que la mort pourrait à tout moment m’emporter. L’armée ne fut jamais pour moi un second choix, au lycée j’étais globalement bon en tout, sans vraiment exceller j’étais juste bon. Etrangement, j’eu l’impression de réaliser un rêve de gosse en partant. Enfant, je m’amusais avec mes petits soldats, m’imaginant les pires conflits et me mettant, qu’importe les situations et aussi critiques soient-elles, toujours comme le héros venu secourir les plus opprimés. C’est peut être ça qui m’a poussé à m’engager, venir en aide aux gens, qu’importe leurs nationalités. Tout juste sortit du lycée, je partais donc pour la guerre. Ma famille était majoritairement contre cette idée mais aucun ne chercha vraiment à m’en empêcher, peut être aussi savaient ils que personne n’aurait pu me faire flancher et rester. La plus dure à convaincre fut ma sœur jumelle, Liliana. Nous avions toujours plus ou moins étaient proches, quelque peu séparés à l’adolescence mais notre lien si unique nous faisait toujours nous préoccuper de l’un et de l’autre. C’était ainsi, jumeaux à vie et pour la vie.

« Maman arrête de pleurer ! » soupirai-je en regardant, blasé, ma mère verser une millième larme « De tous les métiers, pourquoi a t-il fallu que tu choisisses celui là, hein ? » répliqua ma mère, non sans de nouveau fondre en larmes. Fort heureusement mon père arriva à la rescousse, attrapant les épaules de ma mère et la poussant contre son torse, se voulant réconfortant « Chérie, il va revenir ne t’inquiètes pas. N’est ce pas fiston ? » C’est à cet instant que je compris, mon père, pourtant si renfermé à toute marque d’affection était inquiet, plutôt mort d’inquiétude, quant à mon départ imminent. Je n’avais jamais pensé à eux, c’était peut être égoïste à dire mais à aucun moment je n’avais pensé à la souffrance et l’inquiétude que mon départ et mon absence engendreraient. Je serrai la main de mon père, non sans remarquer ses yeux remplis de larmes, puis j’enlaçai ma mère, dont les larmes avaient inondés d’un bon mètre le hall de l’aéroport. Puis je me tournais vers mes frères et sœur, malgré leurs vies et leurs obligations, tous avaient insisté pour m’emmener à l’aéroport. Je commençai par mes frères que pudiquement je serrai dans mes bras. A l’instar de mon père, je n’avais jamais été vraiment doué pour les marques d’affection, surtout avec eux, ils étaient mes grands frères. Ceux qui m’embêtaient à casser mes jouets le jour de Noël et ceux qui me protégeaient des sixièmes trop méchants. « Fais attention à toi et… » Commença Ethan, le plus jeune des deux grands « Et ne parle pas aux inconnus, donne la main au lieutenant avant de passer devant un tank, je sais, je sais. » Le coupai-je, amusé « Non je voulais dire, reviens nous vivant. ». Tout sourire avait disparu de son visage et son regard, devenu subitement si sérieux, me mina. « Et toi, un conseil ? » demandai-je cette fois-ci à mon autre frère, Joshua. « Suis déjà ceux donnés par Ethan et crois moi, si tu le fais pas, je me déplacerai personnellement pour te botter le cul. » A ses paroles, je retrouvai immédiatement mon sourire, obtempérant d’un simple signe de tête. Finalement, je me tournais vers le bouquet final. Nos regards se croisèrent et instinctivement j’allais la serrer dans mes bras. « Ca va aller Lili, ça va aller. » lui murmurai-je affectueusement. Nos chemins s’étaient quelque peu séparés depuis l’adolescence, nous avions beau être jumeaux, nos personnalités étaient diamétralement opposées. Pourtant, nous restions jumeaux et ce lien, personne ne pouvait ne nous l’enlever. « Tu le promets ? » me répondit-elle sur le même ton. « J’compte pas mourir là-bas tu sais. » elle me coupa instantanément « Tu peux le promettre ? » De nouveau nos regards se croisèrent « Je te le promets. ».
J’accordai un dernier au revoir à ma famille avant de totalement disparaître.

Les premiers mois furent les plus terribles. Loin de ma famille, de mon petit confort, de mes petites habitudes, c’était toute ma vie qui changea pour l’atrocité pourtant si réelle qu’abritait le monde. Je côtoyais désormais et quotidiennement la pauvreté, l’horreur et la mort. Par chance, mes camarades, que nous appelions frères d’armes, me faisaient oublier le combat et les convictions pour lesquels nous nous battions. Je restais huit mois sur le terrain avant de finalement rentrer, une permission d’un mois. Au pays je retrouvais mes deux frères, plus grands, ainsi que ma jumelle, mon autre moitié pour ainsi dire. Mais surtout, je la retrouvais, elle. Nous nous étions rencontrés au lycée, nous partagions la même table dans un cours de physique et, sans mauvais jeu de mots, le courant passa immédiatement. Notre début d’amitié se transforma bien vite en histoire d’amour. Nous n’étions que des adolescents alors autant dire que nous vivions de façon très, voire extrêmement, passionné cette toute nouvelle idylle.

« Tu m’as manqué tu sais ? » me susurra t-elle au creux de l’oreille avant de reposer sa tête sur mon torse nu. « Je sais. » répondis-je simplement, sachant qu’elle connaissait par avance la réponse que par pudeur je taisais. Six ans étaient passés depuis le premier baiser que nous avions échangé et nous étions toujours aussi amoureux, comme au premier jour. Elle était ma véritable motivation, celle à qui je pensais tous les matins et tous les soirs. Elle hantait les longues heures passées à entendre l’ennemi et à chacune de mes missions je pensais à elle, m’imaginant ce qu’elle faisait, si elle pensait à moi. Je l’aimais, c’était certain, mais lui admettre en était une autre. A l’annonce de mon engagement, elle avait été la seule à me pousser dans cette voie, consciente que rien n’aurait pu changer ma décision. Malgré le temps passé loin d’elle, elle ne m’avait pas quitté, à aucun moment. A chacun de mes retours, elle attendait fébrilement sur le pas de la porte de ce qui était devenu notre appartement, m’enlaçant lorsque j’arrivais finalement dans le couloir. Allongé sur le lit, je baissais le regard pour l’observer. Ses yeux étaient fermés et sa respiration quelque peu bruyante m’indiqua que Morphée était passée. « Tu m’as manqué aussi. » concédai-je finalement.

« Allô ? » demandai-je d’un ton inquiet.  « Sam, c’est Josh. » répondit mon frère aîné d’une voix étrangement éteinte. Je savais que quelque chose clochait, avant même que mon frère ne parle, avant même que mon supérieur me vienne me prévenir de l’appel. Quelque chose n’allait pas, il était arrivé quelque chose de grave, je le savais, je le sentais. « Lili a eu un accident de voiture, elle… » Le reste, je ne m’en souviens pas vraiment. Le dos collé au mur, je m’effondrai sur le sol, sans émettre le moindre bruit. Au bout du fils j’entendis mon frère prononcer mon prénom, une fois, puis deux, puis trois. « Comment elle va ? » répondis-je finalement d’une voix que je ne pu même pas reconnaître. « Elle est sortie d’affaire mais son état reste préoccupant. Tu penses pouvoir venir ? » La question ne se posait même pas à dire vrai « Je suis là dans deux jours, préviens les parents. ». Avant de raccrocher, je demandais à mon frère de bien la surveiller et de me prévenir à la moindre nouvelle. Toujours assis contre le mur, je repensais alors à la lettre que je recevais quelques semaines plus tôt et à laquelle je n’avais pas eu le temps de répondre. De rares larmes me montèrent aux yeux mais je les chassais immédiatement, me refusant à pleurer. Liliana n’était pas morte, il n’y avait pas besoin de pleurer.
Comme je l’avais dis à Josh, je mis deux jours à atteindre l’hôpital dans lequel était hospitalisé ma sœur. Le pas pressé, j’arrivais devant la chambre de l’hopital. Mes frères m’y attendaient, la mine basse et le regard grave. Je compris aussitôt la gravité de la situation. Ethan passa un bras autour de mes épaules « On doit te dire quelque chose p’tit frère. » Contrairement à tous mes autres retours, nous ne nous tombions pas dans les bras, nous n’étions pas vraiment heureux de nous retrouver. Dans un coin tranquille de l’hôpital, mes frères m’apprirent finalement l’atroce vérité. Ma sœur ne verrait plus.
Je demandais à mes frères de me laisser entrer seul dans sa chambre, ils acceptèrent. Ma jumelle était allongée sur son lit, endormie et un bandeau recouvrait ses yeux. Au côté du lit, un siège, que je soupçonnai posé là depuis bien des jours, m’attendait. Je m’y assis et fouilla dans la poche droite de ma veste, pour en sortir un bout de papier quelque peu froissé par le voyage. Je le dépliai avant de lire à voir haute « Lili, désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, la guerre occupe pas mal on dirait. Je t’écris de l’avion, je ne suis plus qu’à quelques heures de te retrouver. Josh m’a prévenu de l’accident, franchement t’aurais pu trouver un autre moyen pour me faire rentrer au pays, tu crois pas ? Plus sérieusement, je sais qu’on est pas vraiment d’accord sur certaines choses mais accroche toi, veux tu ! » Je fis une pause, observant le visage endormi de ma sœur puis repris « Je suis désolé de t’inquiéter, de vous inquiéter autant et crois moi, aucun jour ne passe sans que je ne pense à vous. Aujourd’hui, c’est à toi de nous inquiéter et c’est à moi de paniquer comme un taré et tu sais combien je déteste ça. J’suis pas fais pour m’inquiéter, j’inquiète les autres et c’est tout. » je pris une nouvelle pause, ma voix devenait plus saccadée, les larmes me montant de nouveau aux yeux « Rappelle toi de notre promesse, je mourais pas là-bas alors de toi de respecter ta part du contrat, tu dois m’attendre heureuse et en bonne santé à chacun de mes retours ! Je t’aime frangine, ça, sois en sûre, ça ne changera jamais. » terminai-je, laissant les larmes coulées sur mes joues. J’entendis mes frères entrer dans la chambre mais trop fatigué pour essuyer les larmes coulant sur mon visage, je baissais simplement la tête. Deux mains vinrent se poser sur mes épaules.  

Je restais auprès de ma sœur les trois jours suivants avant de finalement retourner en Afghanistan, non sans m’attirer les foudres de cette dernière. Puis une année passa, ma sœur allait mieux, du moins c’est ce que ma mère m’affirmait, peut être pour éviter que je ne me préoccupe trop d’elle. Je rentrais pendant quelques mois puis repartait, jusqu’au jour où….

- Ils nous tirent dessus ! Battez en retraite ! vociférait mon haut commandant.
Nous étions tombés dans un piège tendu par les rebelles. Nous ripostâmes mais notre pauvre effectif était loin de rivaliser avec le leur. Six hommes tombèrent ce jour là ; le doyen de l’unité trépassa en premier, notre commandant en troisième, l’infirmière en cinquième, je fus le dernier.
A mon réveil, un mois s’était écoulé. Nous, les survivants de l’attaque, au faible nombre de trois, avions été rapatriés à Francfort, en Allemagne, dans un hôpital militaire. Je fus touché par trois balles, l’une dans la jambe, l’autre à l’épaule et la dernière non loin du cœur. Je restais à Francfort les deux mois suivants. Ma guérison fut assez rapide et je fus autorisé à rentrer au pays, auprès de ma famille et de ma chère et tendre. Je rentrais finalement à la maison.

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM melou.
AGE 21 ans.
COMMENTAIRE juste orgasmique !

Citation :

a couché avec deux filles lors de sa première relation sexuelle mais n'en a aucun souvenir à cause de sa première cuite.