ARRIVEE A WM : 05/08/2013 MESSAGES : 56 CREDITS : (c)Shiya AVATAR : Alexander Skarsgard PSEUDONYME : Cal♡ STATUS : Marié $$$ MONEY : Architecte
LIFE GOES ON. Multinick: None Age: 36 ans Entourage:
Sujet: Lia♥Oscar || Flaws and all Mar 13 Aoû - 9:39
Flaws and all
Toute la nuit, il avait encore pleuré. C’était vraiment insupportable ! Oscar aimait sa famille plus que tout au monde, littéralement, il avait tout abandonné pour eux. Mais dans ce genre de cas, quand votre fils d’un et demi vous empêche de fermer l’œil durant plusieurs nuits d’affilée, vous vous surprenez à avoir envie de le confier à un voisin, un ami, n’importe qui pourvu que le temps d’une pauvre nuit, vous puissiez dormir. Ce matin-là, Oscar ouvrit les yeux et se sentit tout bonnement incapable de se lever du lit. Plusieurs fois, il avait dû se lever pour aller rassurer son fils. Il n’y avait définitivement aucun monstre dans le placard, aucune sorcière derrière la fenêtre, aucun Croquemitaine sous le lit. Quand Oscar n’en pouvait plus, sa femme prenait le relais et vice versa. Si bien, que tous les deux étaient hors service alors que huit heures du matin venaient à peine de sonner.
Oscar se retourna dans les draps, tendit le bras et effleura l’épaule de Lia. Il avait de la chance de se réveiller tous les matins à ses côtés, tout un moment, il avait bien cru que ça ne serait pas possible ! Qui aurait pu parier que cette ancienne stripteaseuse et ce pauvre videur détruit formerait un couple aussi parfait un jour ? C’était peut-être la preuve que dans la vie, tout peut changer, même ce à quoi on ne s’attend pas forcément. Oscar glissa ses bras autour du corps frêle de sa femme et l’attira à lui. Malgré deux grossesses, elle restait la femme la plus sexy et la mieux foutue qu’il avait connu de toute sa vie. Ses lèvres se perdirent dans le cou de Lia.
- Bonjour toi ! Comment ça va ? Je sais pas pour toi mais perso, je saurais vraiment pas aller travailler aujourd’hui ! Je vais appeler les gars et leur dire ce qu’il s’est passé. Si je pars comme ça, je vais m’endormir sur les dossiers et baver sur mes croquis ...
Il pouffa de rire, caressa le bras de Lia sous le drap et l’embrassa une dernière fois sur l’épaule avant de jeter le drap sur le côté et se glisser sur ses pieds. En caleçon, il se dirigea vers la salle de bain adjacente tout en attrapant son téléphone au passage, celui-ci traînait sur la table de nuit. En quelques mouvements de doigts, il appelait ses associés. C’est sans doute ça le plus jouissif à être son propre patron, à n’avoir de compte à rendre à personne ! Oscar pouvait s’extirper de situations plus délicates, tant bien sûr qu’il n’abusait pas de ces privilèges. Le grand architecte s’adossa à un mur et expliqua de sa voix las et usée à son associé qu’il était au bord de la crise de nerf. Il n’en fallut pas plus pour faire rire son ami qui compatit et raccrocha. Le lendemain, Oscar travaillerait deux fois plus pour rattraper le coup.
L’homme revint dans sa chambre et s’étira longuement avant de se laisser retomber sur le lit, sa tête s’enfonça dans son coussin et il poussa un long soupir. Dans le couloir, il entendait quelques bruits ... oh non pas déjà ! Oscar garda le silence, espérant que les bruits cessent et par chance, ce fut le cas. Il en profita pour revenir se coller à Lia, l’embrassant dans le creux du cou et susurrant quelques mots doux à son oreille. Oscar finit par soulever le drap et se glisser en-dessous, encerclant la taille de Lia entre ses bras et embrassant ses lèvres en riant. Brutalement ...
- Papa, maman. J’ai faim ...
Oscar se laissa retomber sur son oreiller, sa tête s’enfonçant dans le tissu moelleux. Dans l’embrasure de la porte, leur fille attendait avec une impatience non feinte qu’ils émergent et qu’ils lui préparent son petit-déjeuner. Elle grandissait à vue d’œil, dans peu de temps, elle serait capable de se rebeller. Oscar ne voulait même pas y penser, il tourna la tête vers Lia et lui chuchota en riant à moitié :
- Je vais lui servir son bol de chocolat chaud mais je te laisse le soin des toasts, je déteste ça !
Autrement dit, elle pouvait encore lézarder un peu au lit tandis que lui, filait déjà dans le couloir en courant à la suite de sa fille qui hurlait de rire.
CODE TOXIC GLAM
Lia Martin
ARRIVEE A WM : 10/08/2013 MESSAGES : 14 CREDITS : U.C. AVATAR : Miranda Kerr PSEUDONYME : Nooneelse
Sujet: Re: Lia♥Oscar || Flaws and all Mer 14 Aoû - 6:01
Flaws and all
Une nuit de plus à ne pas dormir. Ca s’accumule et ça commence à devenir difficile. Une fois ça va, deux fois passe encore... Mais là ça fait cinq nuits que ça dure, cinq nuits où Oscar et moi on se relaie pour aller rassurer notre fils qui passe ses nuits à pleurer. C’est décidé, je vais demander un rendez-vous en urgence chez le pédiatre pour essayer de comprendre ce qui se passe, voir s’il n’y a pas quelque chose à faire pour qu’il passe de meilleures nuits et par la même occasion, nous aussi. Je rêve d’une nuit de sommeil complet, je ne sais pas depuis combien de temps ce n’est pas arrivé, mais croyez moi ça fait un bail ! Avoir deux jeunes enfants à la maison, c’est loin d’être de tout repos, surtout quand on bosse.
Est-ce que le réveil a sonné ? Je pousse un léger grognement quand je sens la main de mon mari caresser mon épaule et pose ma main sur la sienne pour entrelacer nos doigts une fois qu’il m’a ramenée vers lui. J’ai gardé les yeux fermés, mais un sourire apparaît sur mon visage quand ses lèvres chatouillent mon cou.
Bonjour...
J’adore ce genre de réveil, et c’est carrément génial d’en avoir tous les jours. Qui aurait cru que ce videur-dragueur qui se la jouait gros boulet pouvait devenir un jour cet homme que je considère comme parfait ? Pas moi en tout cas, j’avoue que j’ai mis du temps avant de comprendre qu’il avait réellement changé pour moi et qu’il allait s’y tenir. C’est une belle preuve d’amour, j’ai de la chance qu’il soit tombé amoureux de moi. Je n’avais pourtant rien fait pour ça, notre première rencontre a été plutôt explosive et il n’a sans doute jamais été aussi mal reçu par une femme que par moi. Il m’a avoué plus tard que c’était ça, justement, qui avait attiré son attention. Coup de chance, un beau destin après des débuts plus difficiles.
J’avoue que je préfère que tu baves sur moi.
Je ris, me rendant compte de ce que je venais de dire. Y’a baver et baver évidemment, du coup ça rend l’idée un peu bizarroïde. J’avoue que moi aussi j’ai bien envie de rester au lit. Depuis quelques années, j’ai repris une petite fleuristerie à quelques pas d’ici et ça fonctionne bien. J’ai même dû prendre une employée pour m’aider et aussi pour me permettre de m’adonner à une autre activité que j’adore : la photographie. Je suis une serial-tireuse-de-portraits. Mes cibles privilégiées sont bien évidemment Oscar et nos enfants, mais il m’arrive aussi souvent de me balader avec mon appareil pour saisir des petits moments de la vie ou de la nature.
Je vais faire pareil, un peu de repos ne sera pas du luxe !
Et pendant qu’Oscar file à la salle de bains avec son portable, je sors à mon tour du lit pour aller chercher le mien dans mon sac, posé à quelques pas de là. Mon employée me confirma que je faisais bien, vu que depuis deux ou trois jours j’avais vraiment une tête de zombie. On s’entendait bien toutes les deux, c’était le genre d’humour dont on usait entre nous. En tout cas, ça c’est fait. Me voilà libre pour la journée. Je la récompenserai en lui offrant son après-midi un jour où ça serait calme. La maison étant silencieuse, je replongeais directement dans le lit, serrant mon coussin contre moi. Bien vite mon mari me rejoint et enfonce sa tête dans le sien, mais un bruit nous fait tourner la tête à tous les deux. On se regarde, arrêtant presque de respirer pour pousser un grand soupire de soulagement en même temps quand on réalise que le bruit a cessé.
Mmm... Monsieur Martin est d’humeur câline ?
Je souris, laisse échapper un petit rire discret quand il glisse sous le drap et vient m’embrasser. C’est drôle mais ça me rend d’humeur câline moi aussi... Mais on n’a pas vraiment le temps de creuser la chose, parce qu’une petite voix se fait soudain entendre, et à la réaction d’Oscar, je repars à rire, évidemment.
On arrive chérie, va te laver les mains.
Je soupire et passe une main sur mon front pour écarter quelques mèches de cheveux, hoche la tête et pose un baiser à la commissure des lèvres d’Oscar avant qu’il se lève pour préparer le chocolat de Quinn. Je m’accorde une minute encore dans le lit, puis je me lève pour aller à la salle de bains prendre une douche rapide. Ca aura le mérite de me réveiller. Moins de dix minutes après, je suis dans la cuisine. J’ai mis les tranches de pain à griller et ai chatouillé gentiment ma fille pour la faire rire avant de poser un gros baiser sur sa joue. Cette gamine est à croquer... Normal, elle ressemble beaucoup à son père.
Tu veux quoi sur tes toasts aujourd’hui ?
Confiture de fraises !
Ah ben oui, suis-je bête !
Elle adore ça, la confiture de fraises, surtout quand c’est moi qui la fait. J’ai pas toujours le temps, mais là il y en a de la maison, alors c’est tous les jours qu’elle en réclame au petit déjeuner. Je nous sers, à Oscar et à moi, une tasse de café, met de la confiture sur le toast de Quinn et me contente de piquer dans la corbeille de fruits quelques grains de raisin. Je n’ai jamais beaucoup d’appétit le matin, c’est comme ça depuis toujours.
Je vais réveiller le petit et le préparer pour la crèche.
Quinn mangeait à la cantine de l’école, il suffisait donc de lui glisser une banane et un jus de fruit dans un petit sac. A six ans, elle savait s’habiller seule, surtout que je préparais ses vêtements de la veille. Notre fils était comme moi, il n’aimait pas manger le matin. Alors je lui donnais un petit yaourt et vers dix heures on lui donnait un petit pain au lait à la crèche.
C’est fou ce que ça va vite quand on est organisés. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les enfants étaient prêts et j’avais enfilé une robe pour les emmener vers leurs activités de la journée. Tout était assez proche, en voiture ça allait vite, et je n’étais pas mécontente d’avoir quelques heures de délassement devant moi. Dieu sait que j’aime mes enfants, ils sont la prunelle de mes yeux. Mais parfois, j’ai envie de les faire adopter, juste pour le week-end. Contrairement à la plupart des couples, nous n’avions pas de parents qui ne demandaient qu’à les garder, de frère ou de soeur qui étaient heureux de passer du temps avec leur neveu et leur nièce. Une journée seuls à la maison Oscar et moi, ça tenait donc du miracle. J’entrais dans la maison et m’adossais à la porte en soufflant.
Chuut... Ecoute ! Tu entends ? ... Le silence ! Merci mon dieu !