you give it all but I want more (dessy).

Destry Gene Burrell
We've met for a reason,
either you're a blessing or a lesson.
© suitscaps/tumblr.

PRENOM(S) NOM Destry, Gene, Burrell. AGE Vingt-cinq. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Le 17 septembre à Woodley Mills. NATIONALITE Américaine. STATUT CIVIL Célibataire, sans enfants. ETUDES/METIER(s) Propriétaire du Benji's Coffee and House. TRAITS DE CARACTERE Charitable, intègre, intuitif, brouillon, obstiné, idéaliste, fier, malin, râleur. AVATAR Patrick J. Adams. GROUPE TIGHTROPE'S SKILLS.

ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Bien sûr que je suis proche de mes voisins. C'est comme si on me demandait si j'aimais les pâtes. Tout le monde aime les pâtes. Mes voisins font partie intégrante de ma vie quotidienne. J'en croise toujours un ou deux, rien qu'en allant promener mon chien. Généralement, j'ai toujours un mot gentil avec eux. J'aime bien les personnes âgés. Elles sont sympathiques et toujours souriantes. Il ne faut surtout pas oublier que je suis propriétaire d'un établissement reconnu, je me dois d'être poli et arrangeant. Ça demande des efforts, mais ça vaut le coup. Comme ça, tout se passe bien et exit les querelles de voisinage.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
De tendance plutôt pacifiste, je ne déteste personne. Enfin, presque. Comme tout le monde, quelques personnes me tapent sur les nerfs. Mais en tant que commerçant, je me dois de rester courtois, sinon plus personne ne viendrait chez moi. Je ne porte pas dans mon cœur les policiers. J'ai toujours eu un problème avec l'autorité. Mon côté rebelle se réveille souvent en leurs présences. Ce qui tourne souvent en eau de boudin. Mais avec l'âge, j'ai réussi à contrôler - plus ou moins - mes pulsions anarchistes. Ah si, il y a bien quelqu'un que je ne supporte pas. Une demoiselle. Mais je n'en dirais pas plus. Ce n'est pas vos affaires.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
Woodley Mills, c'est un peu la vie. Sûrement qu'aux quatre coins des US, se trouve une petite ville portant des similarités avec ma ville. Mais Woodley Mills, c'est la ville qui m'a vue grandir. J'y ai fait mes premières bêtises, j'y ai embrassé ma première petite copine et sûrement qu'un jour, j'y rencontrerais l'amour de ma vie. Je ne me vois pas autre part. C'est bien pourquoi j'ai racheté le Benji's. Je ne pouvais pas m'en éloigner et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Ma mère y vit, mes amis je les ai depuis le lycée. Comment vous décrire cette ville qui m'a bercé, à part dire que j'en suis l'un de ses plus grands fans.

THE CURRICULUM VITAE. Dess c'est un peu l'archétype du mec qui ne sait pas ce qu'il veut • Pendant son temps perdu, il fabrique des meubles. C'est une passion que lui a transmis son grand-père maternel alors qu'il n'était qu'adolescent • Dess a été élevé par sa mère. Son père n'était qu'un mec de passage. Sa mère n'a jamais voulu révéler l'identité de celui-ci • Il a acheté le Benji's grâce à un petit héritage touché lors de la disparition de son grand-père • Avant, il n'aimait pas les animaux. Maintenant, il a un chien nommé Pablo et c'est l'amour de sa vie • Il se pense piètre danseur et pourtant, il danse mieux que la plupart des hommes • Pour se ressourcer, il s'exile souvent dans la foret avec son chien. Il voudrait d'ailleurs s'y construire une petite cabane; les négociations sont en cours avec la mairie pour acquérir un petit bout de terrain • Il retombe en enfance à chaque fois qu'il est en présence d'enfants • Il préfère les après-midi pluvieuses aux après-midi ensoleillés • C'est toujours le premier pour prendre l'apéro • Il a collé sur son frigo des phrases pour se motiver chaque matin. Le matin et lui, ça fait mille • Il passe beaucoup de temps à râler dans sa barbe (qu'il n'a pas), surtout lorsqu'il n'est pas content du boulot de ses employés • Il déteste faire les boutiques; si cela ne tenait qu'à lui, il se trimbalerait en boxer toute la journée • Il obsède sur ses doigts de pieds qu'il trouve atrocement moches • Il cache un tatouage ou plutôt une erreur de jeunesse. Il n'avouera jamais pourquoi il l'a fait • Il n'avouera jamais qu'il a tort, même si vous le lui prouvez cent fois. Ce serait trop surhumain • Il fume beaucoup trop • Tous les jours, il essaie d'abandonner la cigarette • Il appelle sa mère tous les jours • Il a des crises existentialistes tous les mois • Il parle un peu le français • Il a une peur incompréhensible de l'eau. Peut-être dû au fait qu'enfant, il a failli se noyer •

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Smooke ou plutôt Raphaelle.
AGE Majeure internationalement.
COMMENTAIRE Gniiiih, je me meurs, c'est trop mignon ici.

Give me love or hate, you can bend me 'til I break.
Give me fire, give me rain, I want joy with my pain.
I want your fears, your hopes, the whole kaleidoscope.
With you, with you.
THE SCRIPT - KALEIDOSCOPE.

▶ ▶ ▶ THE STORYLINE.
Tout ça n'était qu'un gros malentendu. Ou plutôt, c'est ce qu'elle pensait. Voilà une bonne trentaine de minutes que la prénommée Amanda Fields s'excitait sur le pauvre Destry Burrell. Qui aurait pu croire que tout cela mènerait aussi loin. Que Destry n'arriverait plus à se l'enlever de la tête. Après un énième nom d'oiseau, elle recommença à radoter comme une vieille. « MAIS VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ? C'EST INTOLÉRABLE ! » Destry, une tasse de café à la main, observa les alentours. Elle gesticulait comme si elle se faisait attaquer par un essaim d'abeilles. Et que je te traite de débile, d'idiot, d'imbécile, de bon à rien. Bien sûr qu'il savait qui elle était. Il regardait son talk show régulièrement. S'il ne la trouvait pas si arrogante, il serait en train de lui lécher les pieds pour avoir un autographe. Ou même lui offrir son corps. Bref. Il leva les yeux au ciel, puis soupira de nouveau. Quelle drama queen. Elle ne devait pas être habituée à ce qu'on lui refuse quelque chose. Destry eut une pointe de fierté en se disant qu'il avait mis un peu de piment dans sa vie monotone de starlette. « Mais MADAME, vous pouvez être la reine d'Angleterre que je m'en contrefous ! On a pas de machin truc macchiato ici. Je vais pas vous en inventer un. » déclara-t-il, serein. Fallait pas abuser non plus, il était quand même chez lui. La jolie demoiselle - qu'il avait appelée madame rien que pour l'irriter un peu plus - lui fit des yeux noirs. Mais elle semblait se calmer un instant. Rien qu'un instant où elle tapota sur son clavier de téléphone frénétiquement. « Alors vous voulez quoi ? » Il se saisit d'un torchon pour essuyer l'éternelle tasse plantée dans sa main, les yeux rivées sur elle. Il se devait de retenir la jubilation qui éclatait en lui. Il avait trouvé plus têtu et obstiné que lui. Il avait marqué sa petite vie monotone. Il espérait juste qu'elle se souviendrait de lui. Si elle était aussi revanchard qu'il l'était, elle n'aurait pas de problème à se rappeler de son visage. Il se dirigea vers la machine à expresso, appuya sur un bouton puis laissa le café s'écouler, silencieux. Il ne pouvait pas s'empêcher de jeter des coups d’œil à la belle brune pour voir si par hasard, elle n'était pas partie, furie qu'elle était. Non, elle restait là à le dévisager. Il n'en fut que plus hilare. « Je vous met un expresso ? On va pas y passer la nuit. » s'exclama-t-il, dépité. Elle ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire. Comme si dans la minute, elle allait sortir un flingue et le menacer s'il ne lui servait pas sa boisson spéciale. Mais elle restait muette comme une carpe, les mâchoires serrées. Il posa la tasse à café devant elle. « Il vous faut quelque chose de plus, peut-être ? » s'enquit-il, rajoutant de l'huile sur le feu. « Non, merci. » lui répondit-elle, les lèvres pincées. Avait-elle ravalée sa fierté, avait-il gagné ? Elle lui tendit un billet qu'il encaissa après avoir tapé le prix sur la caisse. Le ting du tiroir vint perturber le silence de glace. Il leva les yeux, lui offrit son plus beau sourire puis lui rendit sa monnaie, fier d'avoir tenu tête à une célébrité. Oh, ils n'étaient pas les rois du monde, il fallait bien que quelqu'un les rappelle à leurs places. Alors qu'elle tournait les talons, il se concentra sur la vaisselle, exultant. Il fut interrompu par une petite voix. « Hey ! » Il se retourna. Un liquide chaud vint s'écraser contre sa figure. Étonné et pris de court, il passa la main sur son visage. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il put deviner le petit sourire vainqueur de la belle Amanda alors qu'elle tournait les talons. « Arrivederci ! » s'exclama-t-elle alors qu'elle passait le pas de la porte. Il se mit à rire, un peu vexé quand même. Oh elle ne savait pas ce qui l'attendait au tournant, celle-là.