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 A drop in the ocean. ☆ FLYNN

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Moon Sheeran
☆ she dream in paradise.

Moon Sheeran


ARRIVEE A WM : 03/08/2013
MESSAGES : 164
CREDITS : © (ava) BOHEMIAN PSYCHEDELIC. (sign) tumblr. (quote) Lana Del Rey - born to die.
AVATAR : TMH, la perfection. ♥
PSEUDONYME : mocking jay. aka Laurie.
♡ STATUS : single, free, happy like this.
$$$ MONEY : medical student, specialization in neurology.
♬ SONG : Ed Sheeran ☆ Lego House.

LIFE GOES ON.
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MessageSujet: A drop in the ocean. ☆ FLYNN   A drop in the ocean. ☆ FLYNN Icon_minitimeDim 4 Aoû - 12:11



 

The jealousy is a feeling which slips!
w/ Flynn
credits © tonsofgifs/tumblr.

Un. Le souffle coupé, les yeux brouillaient par les larmes, le bourdonnement dans les oreilles empêchant tout bruit autour. Deux. Une douleur, forte, intenable, affreuse, bloquant chaque parcelle de mon corps. Trois. Un goût d’amertume dans la bouche, une sensation étrange dans la gorge et un pincement au cœur. Quatre. Un sursaut, un réveil brutal et en sueur. Les cauchemars n’ont jamais cessé, ils sont toujours là, moins présents mais plus forts, plus réels. C’est comme si j’y étais encore, que ça ne s’était jamais terminer. Je m’étire doucement et frotte mes yeux, lançant un regard au réveil. Il est à peine sept heures du matin, moi qui suis d’habitude une grande dormeuse à la limite de l’hibernation comme une marmotte, ces derniers temps j’avais du mal à durer jusqu’à onze heures. Ma dernière séance j’ai la psychologue avait fait ressurgir les mauvais rêves, mon énervement après moi-même pesait sur moi et je me battais contre des démons invisibles et donc invincibles. Je me lève avec peine, mes membres endormis sont endoloris, mes jambes sur le point de m’abandonner mais je réussi à me hisser afin de me laisser tomber dans mon fauteuil roulant. Je me dirige vers la salle de bain, passant devant la chambre de Flynn qui est fermée. Je me glisse sous la douche, m’asseyant sur le rebord conçu uniquement pour moi et mon état d’handicapée, laissant l’eau froide couler le long de mon corps et réveiller ce dernier. J’ai jamais été fan des douches à l’eau brulante, ça endort plus qu’autre chose, surtout le matin quand on veut sortir de l’état comateux. Je laisse l’eau allumer pendant une bonne dizaine de minutes, fermant les yeux et essayant de penser à autre chose que mon cauchemar. Simplement les images me reviennent en pleine figure, manquant de me faire tomber même étant assise. N’allait pas savoir comment, parce que moi-même je l’ignore, surement en glissant ou autre. En tout cas, c’est souvent comme ça quand mon esprit dérive sur des sujets trop violents pour moi, malgré le fait de l’avoir vécu. Il y a des choses qu’on n’arrive pas à supporter et quand ses sortes de visions me rattrapent, j’ai des mauvaises tendances. Je ne dis pas que je replongerais dans toutes mes crises à sauter sur la drogue, trouver le moindre objet tranchant pour me scarifier, loin de là c’est derrière moi désormais. Mais il arrive parfois qu’une goutte de trop fasse déborder le vase et je craque. Alors dans ces moments là, je m’enferme dans ma chambre, la tête enfouie dans mon oreiller à hurler à plein poumons toute la rage, la douleur et l’amertume qui m’habite. Je sors de mes pensées et stoppe l’eau, me lavant vite fait avant la refaire couler pour l’éteindre cinq minutes après et de sortir de la cabine de douche. La serviette sur le dos, je retourne dans ma chambre pour m’habiller. La porte de Flynn est toujours fermée, il dort encore, c’est un bon point. Je mets une chemise transparente avec un soutien-gorge noir et une jupe tailleur, j’ai besoin d’être bien habillée de la tête aux pieds, même si je ne suis pas au mieux de ma beauté à cause de ce foutu fauteuil. Je vais pour sortir de ma chambre pour aller dans la cuisine quand je la croise elle… Un. Encore une de ses foutues conquêtes qu’il a ramené à l’appartement. Deux. Elle est blonde, grande et du genre mannequin avec sa taille de guêpe. Mais son visage, on dirait à la limite une Barbie refaite. Trois. Elle se tourne vers moi avec un immense sourire sur les lèvres comme si son acte allait avoir un effet néfaste sur moi. Quatre. Je la dévisage et lui passe devant, avant de me retourner dans sa direction. Cinq. J’attaque. « Eh bien. Flynn n’a pas trouvé mieux qu’une poupée Barbie pour ramener dans son lit ! C’est étonnant venant de lui, il a d’habitude de si bon goût. » Je vois à sa grimace qu’elle n’apprécie pas mes paroles. Tant mieux, c’est le but. Blesser pour mieux torturer. « Non mais sérieusement, il devait être vraiment bourré quand il t’a proposé de l’accompagner jusqu’à chez lui. » Un rire ironique s’échappe de mes lèvres, il était peut-être clean mais à mon avis pas totalement. Enfin bref, après tout ça ne me regarde pas qui il met dans son lit, mais je ne supporte pas le fait de voir l’une de ses jouets ici, surtout de bon matin. « Tu sais au moins que s’était juste l’histoire d’une nuit ? Et qu’aujourd’hui il va faire comme si tu n’existais pas et que rien ne s’était passé ? Non je préfère te prévenir parce que c’est ce qu’il se passe à chaque fois. » Pas besoin de préciser que moi aussi j’y ai eu le droit. Mais que voulez-vous, il est beau, attirant et je ne suis pas insensible à son charme alors j’ai craqué et on l’a fait. Une fois. Mais ça été probablement la fois de trop, car le lendemain il s’éclipsait et le soir en rentrant, j’avais l’impression d’être une étrangère à ses yeux. Toujours sa colocataire, mais ça s’arrêtait là. Elle fit une nouvelle grimace avant de tourner les talons et de partir en claquant la porte. « LA PORTE BORDEL ! » J’hurlais ça comme si ça avait une importance alors que non. Fière de moi, je me retournais avant de m’apercevoir que Flynn était là. Depuis combien de temps ? Je ne sais pas, mais je pense suffisamment pour entendre mes gentilles phrases vu la tête qu’il tirait. « Quoi ? Pas ma faute si ta blonde plastique est fragile. J’y suis pour rien. » Je m’avançais jusqu’à lui et m’arrêtait à son niveau. « Puis comme ça, tu seras que la prochaine fois, tu éviteras de ramener des filles dans son genre ici. » Un sourire pour le narguer et je partie dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner.


Dernière édition par Moon Sheeran le Lun 5 Aoû - 20:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A drop in the ocean. ☆ FLYNN   A drop in the ocean. ☆ FLYNN Icon_minitimeLun 5 Aoû - 10:39

you're not the enemy but underneath you don't agree. take comfort that it's over.
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Flynn est épuisé et dort comme un bébé. Pour ne pas changer les mauvaises habitudes, la nuit dernière, il a trainé l'un de ses amis à un bar bondé de jolies filles, et il a joué les charmeurs. Il a souri à la foule, a dansé avec du monde, payé des verres à l'assemblée, et lorsque l'occasion s'est présentée, il a ramené une fille. Elle lui souriait depuis le début de la soirée, riait à gorges déployées pour se faire remarquer, et elle a fini par s'approcher en réalisant qu'il était plutôt réceptif. Flynn n'a rien eu besoin de faire, entreprenante comme elle était. A peine qu'il lui avait donné son nom, qu'elle l'invitait déjà chez elle. Ça le faisait rire, de voir comme elle semblait pressée. On aurait dit qu'elle avait parié sa vie. Il a préféré se faire désirer, un peu, histoire de voir combien de temps elle tiendrait. Plus elle buvait, plus elle riait, pour tout, pour rien. Heureusement qu'elle était jolie, parce qu'elle lui semblait inintéressante. Ils n'avaient définitivement aucun point commun ces deux-là. Mais tant pis, elle ne voulait plus le lâcher d'une semelle. Et finalement, la soirée touchant à sa fin, il a enfin daigné l'emmener chez lui. Heureusement qu'il n'y avait personne sur la route à cette heure-ci, l'accident aurait été inévitable. Ils sont entrés dans l'appartement le plus silencieusement possible, Flynn l'ayant prévenu que sa colocataire n'apprécierait pas de se faire réveiller par la bande d'ivrognes qu'ils étaient, et ils ont bu un café et grignoté des gâteaux en continuant à discuter sur la vie palpitante des légumes. (Ne vous demandez pas comment ils en sont arrivés-là, il était très tard.) Et puis, elle s'est approchée, a effleuré son visage du bout des doigts et il l'a embrassé. Tout est allé très vite ensuite, porte qui s'ouvre, vêtements qui s'envolent et baisers enflammés. Forcément, après ça, Flynn a besoin de dormir, au moins un peu. Mais il semblerait que la petite blonde en ait décidé autrement. Elle se réveille la première et discrète comme elle, réveille en même temps Flynn, qui malgré son état encore douteux, ouvre péniblement les yeux. Elle passe une main dans ses cheveux, s'excuse, et lui propose de se rendormir. Elle ne refera pas de bruit, promis. Pour toute réponse, il grogne et se retourne, dos à elle, mains agrippées à l'oreiller. Et elle quitte la chambre. Flynn soupire, tente de retrouver les bras de Morphée mais c'est trop tard, il n'en a plus envie. Alors après un effort qui lui semble surhumain, il glisse hors de son lit. Le mal de tête ne le surprend pas, et il se doute que sa tête ne doit pas être très glorieuse. Heureusement, aujourd'hui, son emploi du temps est vide et même s'il était censé réviser sa médecine, Flynn se voit déjà flâner dans son lit. Il passe une main dans ses cheveux, se traine hors de la chambre et entend au loin sa colocataire faire des siennes. Qu'est ce qu'elle a encore, celle-là ? Elle est tout le temps en train de se plaindre, pour tout et n'importe quoi, autant pour la cuvette des toilettes qu'il oublie de redescendre que pour la cuisine dégueulasse dans laquelle il ne range jamais rien. Guidé par les bruits du monologue qu'elle déblatère à on ne sait qui, Flynn se retrouve face à la mannequin - dont il a oublié le nom - et Moon, qui s'amuse à la critiquer. « Tu sais au moins que s’était juste l’histoire d’une nuit ? Et qu’aujourd’hui il va faire comme si tu n’existais pas et que rien ne s’était passé ? Non je préfère te prévenir parce que c’est ce qu’il se passe à chaque fois. » Ouh, qu'elle est vilaine. C'est même pas vrai, en plus. Rectification, ce n'est pas tout le temps vrai. Ca dépend de son humeur et de ses envies. Une femme peut avoir passé la soirée à l'ennuyer, elle aura eu les arguments durant la nuit pour le convaincre et le contraire marche aussi. Parfois, il avait eu juste envie de s'amuser et il connaissait déjà l'issu. Rien n'était vraiment calculé, en réalité. Il roule des yeux en voyant la blonde claquer la porte et abandonner la partie sans même se battre. C'est bien elle, ça. Pour le peu de conversation qu'ils ont eu, elle semblait très gentille et indifférente aux critiques. Ce n'est pas plus mal, parce que Flynn est le genre de gars dont les voisins parlent, parce qu'il est difficile à cerner. Et si sa future copine écoute tout ce qu'on raconte sur lui, leur histoire ne durera pas une semaine. Bras croisés, il ne bouge pas, écoute Moon hurler contre la porte et lui lance un sourire amusé lorsqu'elle se retourne et semble surprise de le voir. « Quoi ? Pas ma faute si ta blonde plastique est fragile. J’y suis pour rien. » Bien sûr. Évidemment. C'est si crédible. Il n'a pas entendu le début de la conversation, mais il sait déjà que le caractère très trempé de Moon l'a poussé à quitter les lieux précipitamment. Elle peut être tellement piquante quand elle s'y met. Elle sait ce qu'une femme n'aime pas entendre après une nuit amoureuse et elle l'utilise comme arme de destruction. Flynn hoche de la tête, ne la contredit pas même s'il en pense tout le contraire et sourit toujours autant tandis qu'elle s'avance vers lui. « Puis comme ça, tu sauras que la prochaine fois, tu éviteras de ramener des filles dans son genre ici. » Petit sourire aux lèvres et elle disparait dans la cuisine, contente de sa mauvaise plaisanterie, Flynn sur ses talons, les souvenirs flous de la soirée pleins la tête. « Elle a quoi de moins bien que les autres ? » Qu'il demande d'un ton amusé, en attrapant un verre. Son mal de tête s'aggravant au fur et à mesure de ses pas, lui rappelle qu'il vaut sans doute mieux y aller doucement en cette belle matinée, et il décide de le remplir que d'eau. Le café ne lui donne même pas envie. Il boit une gorgée, observe sa colocataire sans pouvoir s'empêcher de sourire, parce qu'il réalise ce que signifie réellement son comportement. C'est tellement évident et absurde que ça en devient amusant. Moon n'est pas comme ça, ce n'est pas son genre, c'est sa colocataire. Juste sa colocataire. Et pourtant, cela lui semble assez plausible au vu de la nuit qu'ils ont passé tous les deux. Une nuit agréable, mais qui lui semble déjà loin pour lui. En tout cas, c'est ce qu'il tente de se persuader. « T'es jalouse ? » Lui demande-t-il, les yeux brillants de malice, définitivement convaincu qu'il touche un point sensible. C'est tellement sentimental une fille. Ça se fait des films facilement, et pour rien. Après tout, ils ne sont pas ensemble, ne se sont rien promis et pour une fois, Flynn est bien en droit d'aller voir ailleurs. Et cette idée répond à sa première question. Elle a quoi de moins bien que les autres ? Sans doute que selon Moon, elle n'est ni brune, ni petite, et elle n'habite pas avec lui. « Allez, t'es jalouse, mens pas, c'est trop mignon. » Et il continue de rire, parce qu'il la trouve chaque jour un peu plus attachante à se montrer aussi possessive et protectrice avec un homme qu'elle connait si peu.
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MessageSujet: Re: A drop in the ocean. ☆ FLYNN   A drop in the ocean. ☆ FLYNN Icon_minitimeLun 5 Aoû - 22:17



 

The jealousy is a feeling which slips!
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Une fois dans la cuisine, je m’attèle à préparer une bonne tasse de thé avec des tartines de pains grillés. Flynn m’ayant suivit de près, il est juste derrière moi. « Elle a quoi de moins bien que les autres ? » A sa phrase un rire ironique m’échappe. Qu’est-ce qu’elle a de moins bien que les autres ? C’est tout simple, elle est fausse. Tout en elle sonne faux, comme si c’était une illusion, une véritable poupée Barbie quoi. Mais cette fille n’avait rien de bien. Elle était horrible, probablement garce sur les bords et à cent pour cent inintéressante. Je me retourne pour lui faire face, un sourire collé sur ses lèvres. Et à sa phrase suivante je comprends pourquoi. « T'es jalouse ? » Mon cœur fait un boum dans ma poitrine et je me manque de m’approcher de lui pour le gifler. Moi jalouse ? Jalouse de quoi ? De filles irréelles, totalement nunuches, qui se croient intelligentes, sexy et meilleures que n’importe qui d’autres. Alors non, je suis loin d’être jalouse de se genre de filles. Encore il aurait ramené la perle rare, celles que tout le monde envie, autant par sa beauté que son intelligence et son passé, là d’accord. Mais qu’il me balance ça, sur un air malicieux pour une pauvre cruche comme la blonde de tout à l’heure. Non je n’accepte pas. « Allez, t'es jalouse, mens pas, c'est trop mignon. » Il rigole alors que moi je sens monter l’agacement en moi. Comment ose-t-il dire ça alors que malgré notre colocation, il en connait si peu sur moi ? Bon d’accord, je ne le connais pas non plus super bien, et je n’ai pas le droit de réagir ainsi sachant qu’on a aucune attache et que donc il fait ce qu’il veut. Mais vivre avec quelqu’un  c’est un engagement en quelque sorte, non ? Je m’avance vers lui, le foudroyant du regard, sachant pertinemment qu’il comprendrait que sa remarque me blesse. Puis d’un ton ironique je lui balance au visage. « Moi, jalouse ? Hum, de quoi ? D’une poupée Barbie ? Ah non merci hein. Je n’ai pas envie de ressembler à une blonde délavée complètement écervelée qui est même pas fichue de se défendre quand on l’agresse à moitié. » J’avoue que tout à l’heure, j’étais fière de mes paroles, j’avais réussi à la vexer en moins d’une minute et pour moi c’était une victoire et vengeance personnelle. Un sourire moqueur en coin, je le dévisageais. « En fait ça te plairais que je sois jalouse de toute celle qui squatte ton lit. Sauf que je ne vois pas pourquoi je devrais l’être, puisque moi aussi j’ai eu cette –mal– chance. » Et voilà que ça reviens au tapis. Je veux comprendre pourquoi il a agit comme ça avec moi, s’il pense pouvoir m’utiliser comme un trophée personnel rajouté à son tableau de chance, il pouvait clairement aller se faire voir. Je n’ai pas envie d’être un jouet pour le bon plaisir de monsieur. Ma colère m’emprisonne, m’empoissonne et manque de m’étouffer. J’ai du mal à être énervée, à supporter la douleur que causent les remarques de ce genre. Même s’il n’y a aucune histoire de sentiments, de relation amoureuse ou n’importe quoi d’autre, ça fait toujours souffrir les réactions comme ça. Le pire c’est qu’à ses yeux, j’ai l’impression de ne pas exister, de n’être qu’un pion sur un échiquier avec lequel il prend un malin plaisir de jouer, de déplacer sans regarder afin de le faire tomber. Echec et maths. Voilà ce que je suis à ses yeux, un vulgaire objet, inutile, stupide et invisible. Dans ma tête, tout se chamboule, la fois où l’a fait tout est allé beaucoup trop vite, je n’ai pas eu le temps de réagir, il est beau, attirant et je suis tombée dans ses filets. Je me suis laisser prendre au piège, j’ai craqué alors que suite à mon histoire avec Aiden, les hommes m’intéressaient pour une nuit et le lendemain je disparaissais. Là c’est lui qui m’a eu, il est parti le lendemain, mais étant mon colocataire, le soir il faisait son apparition comme si de rien n’était. Me regardant banalement, me considérant comme avant voire même comme une moins que rien. Le dégout et la rage sinuent en moi, me laissant un nouveau goût d’amertume dans la bouche. Mon regard croisse le sien et pendant un instant je ne peux le détourner, j’y plonge dedans et ne m’en sors plus. Puis mes yeux dérivent sur ses lèvres, douces, charmeuses, et une horrible et irrésistible envie de l’embrasser me monte à la tête. Je la secoue pour me réveiller, je n’ai pas le droit de faillir une deuxième fois. Hors de question. Puis je reviens à la réalité, on est des colocataires, rien de plus, rien de moins. Je me retourne pour finir mon petit déjeuner, mais une question me trotte dans la tête. « Pourquoi tu m’as choisis ? Je veux dire, tu m’as pris en colocataire certes, mais pourquoi t’as couché avec moi ? » C’est comme si cette question se jouait entre la vie et la mort, comme si la réponse aurait un impact néfaste ou bénéfique sur moi et que je devais savoir la vérité pour pouvoir dormir cette nuit. Car la nuit précédent celle passée dans ses bras, je n’avais pas fermé l’œil une seule fois. Me tournant et retournant dans mon lit, assommée de questions sans réponses. Pourquoi agit-il comme ça avec moi ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? Ai-je été si mauvaise ? Et celle-ci revenait en boucle, comme si j’avais trouvé la réponse à mon tourment, comme si la réponse s’encastrait dans ma tête en raisonne et lui me disant « Oui c’est ça, t’es nulle. » J’avais fini par abandonner l’idée de dormir et m’était levée pour faire je ne sais plus quoi pour tout dire. Mais je sais que pas une seule fois, la question avait quitté ma tête. Et même aujourd’hui, elle courait dans tous les sens, cognant partout jusqu’à pouvoir sortir de là. Je ne le montre pas, mais au final je lui en veux. Car même si je me suis laissé berner, il m’a fait souffrir et ce n’est pas comme si la souffrance n’arrêtait pas de s’abattre sur moi. A croire que je ne serais jamais tranquille, que je ne pourrais jamais avoir une existence paisible, calme et sereine comme chaque être humain normal. Alors j’avais besoin de me défouler, de lui cracher ma haine à la figure. Je pris appuie sur le comptoir de la cuisine comme si j’avais besoin d’un soutient. « Tu sais quoi, Flynn… » Je lui faisais de nouveau face, voulant observer la moindre de ses expressions pour voir l’effet de mes mots. « En fait t’es un beau salopard. Tu fais celui qui s’intéresse mais au final tu penses qu’à ta personne. Les autres t’en a rien à foutre. La Terre est un échiquier, toi t’es celui qui joue, qui dirige et les autres ce sont tes pions. Toujours à ta merci, au moindre faux pas tu t’en débarrasses pareil quand tu te lasses. T’es un enfoiré qui profite de chaque faiblesse d’autrui pour agir et détrôner la personne. Et la plus grosse erreur que j’ai fais de toute ma vie, c’est bien coucher avec toi. » Le venin de la colère se répand en moi comme un poison, laissant chacun de mes membres submergeaient par sa force incontrôlable et insoutenable. Je tente avec peine de retenir mes larmes, ne voulant pas craquer devant une personne comme lui. Il n’avait pas le droit de voir mes faiblesses car il pourrait à tout moment s’en servir contre moi et retourner la situation.
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MessageSujet: Re: A drop in the ocean. ☆ FLYNN   A drop in the ocean. ☆ FLYNN Icon_minitimeMar 6 Aoû - 5:16

« Moi, jalouse ? Hum, de quoi ? D’une poupée Barbie ? Ah non merci hein. Je n’ai pas envie de ressembler à une blonde délavée complètement écervelée qui est même pas fichue de se défendre quand on l’agresse à moitié. » Elle lui lance un regard glacial tandis que la vérité semble se confirmer. Elle est bien jalouse. Ça réagit toujours comme ça, une fille jalouse. Ça tente de décrédibiliser la concurrence, ça cherche à piquer et surtout, ça refuse d'avouer la réalité. Elle est jalouse, parce que ça s'entend dans sa voix agacée qu'elle n'apprécie pas de voir une énième fille dans les bras de Flynn. Une fille qui ne lui ressemble même pas et qui est sans doute trop intelligente pour répondre aux piques qu'elle lui a lui lancé quelques minutes plus tôt. Évidemment qu'elles auraient pu se disputer au milieu du salon, mais ça lui aurait fait trop plaisir, alors la blonde, elle est juste partie, sans un regard, sans un mot, pour la brune volcanique. Et c'est elle qui a gagné. Forcément, Moon est remontée et toute sa colère se retourne contre la seule personne encore présente, son colocataire. Pauvre d'elle, elle ne s'attaque sans doute pas à la bonne personne. Flynn, il s'en fout. Ça l'amuse plus qu'autre chose, parce qu'il aime être le centre des attentions, il aime se faire désirer, il aime être demandé de tous les côtés. « Tant mieux, t'es très bien comme ça. » Qu'il lui répond dans un sourire enjôleur, clin d’œil à l'appui. Facile, pour remonter dans son estime. Trop facile peut-être. Il sait y faire quand il faut passer de la pommade à une jolie fille susceptible. Il leur suffit d'un sourire pour que la colère se calme. Ou en tout cas, il leur faut presque tout le temps un sourire. C'est un peu plus compliquée avec Moon, parce qu'elle a un sale caractère, qu'elle s'échauffe à la moindre remarque de travers. Elle fonce dans le tas sans même réfléchir et elle attaque. Elle lui ôte les mots de la bouche sans qu'il n'ait le temps de se défendre. « En fait ça te plairais que je sois jalouse de toute celle qui squatte ton lit. Sauf que je ne vois pas pourquoi je devrais l’être, puisque moi aussi j’ai eu cette –mal– chance. » Et en plus, elle fait des suppositions sur tout et n'importe quoi, retournant la situation à son avantage. Elle a les mêmes méthodes que Flynn, et au fond, même s'ils ne se connaissent réellement que depuis quelques mois, elle a déjà cerné le personnage. Alors, il se remet à rire, parce que Moon trouve la parade pour le faire passer pour le rôle du jaloux. Un rôle si peu crédible pour un homme qui ne s'attache qu'à sa propre personne. Flynn se rapproche et tapote gentiment son dos alors qu'elle manque de s'étouffer. « Mal chance, mal chance. Parle pour toi. » Et il retourne à son verre d'eau, qu'il boit à petite gorgée, en grignotant quelques gâteaux qui restent de la veille. Elle est méchante quand même Moon, elle le critique à la moindre occasion, alors forcément, il ne lui fait pas non plus de cadeau, même s'il est sans doute un peu plus subtil. Elle parle sur le coup de la colère, cherche à le faire sortir de ses gonds, il le sait, alors il tente de garder son calme, et puis, il s'en amuse, parce que plus il reste calme, plus elle s'énerve. Elle est tellement sauvage cette fille. Impossible à dompter. « Pourquoi tu m’as choisis ? Je veux dire, tu m’as pris en colocataire certes, mais pourquoi t’as couché avec moi ? » Erf. C'est plus compliqué que ce qu'elle peut penser. Il ne l'a pas réellement choisi, il s'est juste laissé guider par ses envies. Il est arrivé dans cet appartement, sans réel but, en se disant que la colocation aurait des avantages. En aucun cas il avait fait cela pour rencontrer une fille. Et puis, elle est arrivée, dans son fauteuil roulant. Il a remarqué sa jolie coupe de cheveux, et ses grands yeux bleus. Elle était vraiment mignonne. Et puis, l'idée a germé dans son esprit, sans qu'il n'en ait réellement conscience. Qu'est ce que ça ferait s'il couchait avec sa colocataire ? Un joyeux bordel, sans doute. Et rien que pour ce risque, il a tenté le coup. Il s'est montré gentil, attentionné, a été adorable comme tout et elle est tombée dans le piège. Un jeu d'enfant. La nuit est passée, et il est parti, comme s'il ne s'était rien passé. Il est allé en cours, a fait quelques courses, trainé avec des amis, et n'est revenu qu'à la nuit tombée. Il a laissé Moon préparer le dîner (parce qu'elle connait son talent pour tout faire brûler) et puis, ils ont fini la soirée devant un film, sans qu'aucun d'entre eux n'y fasse allusion. Elle aura attendu qu'il ramène une énième fille pour qu'elle se décide à en reparler. Tout de même, il pensait qu'elle attaquerait plus tôt. « Parce que j'en avais envie. Pourquoi toi, t'as couché avec moi ? » Bah parce qu'elle en avait envie. C'est tout bête. Il omet les détails les plus intéressants, mais ça, elle n'est pas censée le savoir. « Tu sais quoi, Flynn… En fait t’es un beau salopard. Tu fais celui qui s’intéresse mais au final tu penses qu’à ta personne. Les autres t’en a rien à foutre. La Terre est un échiquier, toi t’es celui qui joue, qui dirige et les autres ce sont tes pions. Toujours à ta merci, au moindre faux pas tu t’en débarrasses pareil quand tu te lasses. T’es un enfoiré qui profite de chaque faiblesse d’autrui pour agir et détrôner la personne. Et la plus grosse erreur que j’ai fais de toute ma vie, c’est bien coucher avec toi. » Elle crache ses mots comme des poignards qu'elle lui lance en pleine figure. Elle n'a jamais si bien compris la psychologie de Flynn. Elle est dure mais elle se doute que c'est la seule manière pour qu'il comprenne, qu'il soit touché. C'est un con. C'est juste un con, qui profite de la vie et des avantages que lui offrent son charisme. Il joue avec son image du parfait gendre, de son visage enfantin, de ses sourires angéliques. Personne ne le voit venir, et au bout du compte, tout le monde tombe toujours dans le piège. Si toutes ses victimes se rencontraient et décidaient de se liguer contre lui, il aurait affaire à une grosse partie de la ville. Mais Flynn ne se démunit par pour autant. Il l'observe, avec ce même regard amusé, il joue l'indifférence, par un coup de bluff, même s'il est touché. « Tu vas vite en besogne, Moon. On s'connait à peine. » Et c'est vrai. Ils habitent ensemble, certes, mais cela ne veut pas dire qu'ils se connaissent. Ils s'échangent des banalités, ils s'amusent et rient ensemble, mais il serait incapable de répondre si on lui demandait le nombre de frères et sœurs qu'elle a. Est ce qu'elle en a, d'ailleurs ? Il n'en a absolument aucune idée. « Pourquoi t'es comme ça ? Pourquoi t'es obligé de râler sur tout et n'importe quoi, d'être cruelle avec moi, alors que je t'ai jamais fait de mal ? Tu sais même pas ce qui s'est passé dans cette chambre, en plus. On a fait ça une fois, c'était bien, c'était même très bien, mais on s'est rien promis. » Qu'il lui reproche en s'installant sur un tabouret, les mains posés sur le comptoir de la cuisine. Pour une fois, il n'a pas menti sur ses intentions, puisqu'il ne lui a rien dit. Il ne lui a pas dit qu'il décrocherait la Lune pour elle, qu'il l'aime comme un fou, et qu'ils finiront leur vie ensemble. Absolument rien. Elle ne peut pas le lui reprocher. « Tu regrettes cette nuit ? Très bien. Ce n'est pas mon cas, mais soit. On oublie. Maintenant on peut avancer ? J'suis fatigué et j'ai mal à la tête. » Sa désinvolture va encore le trahir, parce qu'il sait, qu'elle va avoir envie de se justifier, qu'elle va vouloir en parler et reparler et reparler jusqu'à ce qu'il cède. Il sent la dispute à plein nez et comme à son habitude, elle ne va définitivement pas le rater. Mon Dieu, pourquoi est ce qu'il n'est pas resté coucher ?
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MessageSujet: Re: A drop in the ocean. ☆ FLYNN   A drop in the ocean. ☆ FLYNN Icon_minitimeMar 6 Aoû - 9:07



 

The jealousy is a feeling which slips!
w/ Flynn
credits © tonsofgifs/tumblr.

« Tant mieux, t'es très bien comme ça. » Son sourire et son clin d’œil me font plus rire que m’agacent.  « Arrête de te foutre de ma gueule. » Ma phrase elle n’est pas un pic lancé comme ça, mais prise sur le ton de la pauvre fille conne qui ne comprend rien à la vie. Il est le roi pour me foutre dans un état pareil. Mais pourquoi ? Je n’ai aucune raison d’être jalouse des filles qui passent dans son lit et pourtant je les envie, je n’ai aucune attache à lui et j’agis comme si j’en étais entichée. A cette pensée, je ferme les yeux pour chasser cette pensée. Je ne l’aime pas ! On l’a fait une fois et c’est tout, il n’a jamais été question de sentiments puis je refuse d’aimer une seconde fois. Ca fait trop mal de tomber amoureuse, de s’accrocher à quelqu’un pour qu’au final cette personne vous abandonne. Et si je venais à aimer de nouveau, je me détesterais juste pour cette raison. Quand je lui balance un nouveau pic, il me rit au nez et j’ai horreur de ça. C’est du foutage de gueule royal. « Mal chance, mal chance. Parle pour toi. » Après ça il boit et mange comme si ça n’avait aucune importance ce que j’essayais de faire. Je ne veux pas le piéger en lui faisant mal, je veux juste réussir à cerner qui il est même si j’en ai déjà vu beaucoup sur le personnage qu’il est. Je n’ai pas l’intention de le changer, il est tel qu’il est, mais ça commence à devenir insupportable, j’ai toujours l’impression d’être invisible au final. Genre comme s’il était le seul à vivre ici. Puis la question qui brise, pourquoi moi. Même si au final je suis sure que ce n’était pas une question de choix mais plutôt d’envie, je voulais être fixée. « Parce que j'en avais envie. Pourquoi toi, t'as couché avec moi ? » Le coup de massue. Parce que j’en avais envie. Si ça ce n’est pas de la pure hypocrisie, alors dites-moi ce que c’est parce que là je sèche royalement. Pourquoi moi j’ai fais ça ? Juste parce qu’il me plaisait, qu’il avait réussi à me faire craquer plus facilement que n’importe quel autre mec et j’étais impression par ce magnétisme qu’il faisait sur moi. Sauf que j’ai été trop stupide, une fois de plus. Je choisissais toujours mes conquêtes d’un soir avec minutie, lui était loin d’être sur la liste, surtout qu’au départ il était mon colocataire. Et au final, il a finit premier dans les personnes à avoir. Aujourd’hui je regrette amèrement cette nuit divine passée en sa compagnie. Et pourtant si on me demandait de recommencer, je n’hésiterais pas une seule seconde pour dire oui même sachant les évènements qui suivraient. Il me rendait fragile, j’étais sous son emprise et à chaque fois que je voulais m’en dégager, j’avais l’extrême sentiment de m’accrocher un peu plus à lui pour ne pas le perdre. J’étais une pauvre conne qui était en manque d’amour, en manque de quelqu’un pour berçait mes nuits cauchemardesques. J’avais besoin de lui, pour moi ça sonnait comme une vérité mensongère qu’on se refuse d’avouer, mais dans mes yeux la détresse se voyait parce que je me noyais un peu plus quand je devenais de moins en moins dépendante de lui. Si un jour on me demandait de me débarrasser de son sourire, son odeur, sa voix, son corps, ses manies, ses blagues pourries, je vous enverrez bouler car j’en serais incapable. Et pourtant mon cerveau, mon cœur et mon âme savent pertinemment que ce n’est pas de l’amour sinon je serais une personne autodestructrice. Alors je lui balance au visage ma rage envers lui, celle que j’enfouie mais qui finit par exploser au bout d’un moment. « Tu vas vite en besogne, Moon. On s'connait à peine. » Et il n’a pas tort. Les mois passaient ensembles nous avait donné l’occasion d’apprendre à se connaître mais pas suffisamment pour juger une personne comme je venais de le faire. Si j’avais été seule, je me serais mise une claque, première fois que le regret me ronger de l’intérieure. Un simple pardon aurait suffit, mais ce qui suivait me l’interdisait. « Pourquoi t'es comme ça ? Pourquoi t'es obligé de râler sur tout et n'importe quoi, d'être cruelle avec moi, alors que je t'ai jamais fait de mal ? Tu sais même pas ce qui s'est passé dans cette chambre, en plus. On a fait ça une fois, c'était bien, c'était même très bien, mais on s'est rien promis. » Pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi ? Mais bordel ça ne se voit pas. Ma vie est gâchée, mon âme est morte, je me consume à petit feu et personne ne le voit. Je me sens plus seule que jamais, mes parents ont en rien à foutre de ma gueule alors que j’ai faillit crever. Ma sœur est morte dans un lit d’hôpital parce qu’elle s’est suicidée ne supportant pas le fait de vivre avec ça sur le cœur. Et il faut qu’on sache pourquoi je suis comme ça ? Je n’ai jamais été froide, hautaine, méchante et méprisante comme je le suis aujourd’hui, mais la dure réalité de la vie m’a transformé. La petite Moon toute gentille, mignonne et qui aimait tout le monde est partie, elle est morte elle aussi avec tout le reste. Si je suis cruelle avec toi c’est parce que justement tu m’as fais du mal, si pour toi ce n’était rien, tu m’as blessé. L’amour est quelque chose que je m’interdis et pendant une nuit j’ai eu l’impression que c’était différent, que la vie me laissait une nouvelle chance de trouver le bonheur. Et le lendemain, on oublie, plus rien. Mais merde Flynn, regarde moi dans les yeux et voit à quel point je suis meurtrie, à quel point mon être brûle en Enfers parce qu’ici il n’a plus sa place. J’aurais du mourir, quitter ce monde et pourtant je suis là. A essayer de me battre, de me garder en vie et chaque jours on m’enfonce un nouveau couteau dans le dos. Je tombe mais me relève. Bordel, Flynn, j’ai un cœur aussi ! Et t’as pas le droit de jouer avec moi comme tu l’as fais. Je pense tout ça tellement fort que j’espère qu’il l’entende, mais évitant aucun mot ne sort de ma bouche. Ma gorge est nouée par les larmes, les remords, l’amertume, la rage et la tristesse. J’ai envie d’éclater en sanglots, de me laisser glisser au sol, quitte à avoir mal encore plus mais si j’avais un couteau sous la main je me tuerais. Et dire que je voulais cesser toutes conneries, stopper les pensées néfastes et suicidaires et voilà qu’elles revenaient au galop parce que je déraillais complètement. « Tu regrettes cette nuit ? Très bien. Ce n'est pas mon cas, mais soit. On oublie. Maintenant on peut avancer ? J'suis fatigué et j'ai mal à la tête. » Une nouvelle phrase et une nouvelle douleur. Non je ne regrette pas cette nuit, c’est ton comportement du lendemain que je regrette. Je ne veux pas oublier. Moi aussi je veux avancer mais comment faire quand on est dans mon cas ? Je me laisse souffrir et mon âme pleure, les larmes coulent le long de mes joues, mouillant mes jambes à moitié nues. J’ai tellement mal et pourtant j’ai encore plus envie de me faire souffrir. Je roule des yeux parce que je sais que c’est stupide de ma part. Il a raison, il ne m’a rien fait et pourtant je m’acharne contre lui. Je m’énerve contre la terre entière comme si elle m’en voulait alors que ma seule véritable ennemie dans l’histoire, c’est moi… « Flynn… » Son nom glisse entre mes lèvres entre deux sanglots. Pourquoi je suis si amère, pourquoi au lieu de remonter à la surface, je creuse toujours plus dans le sol ? Tant de questions auxquelles je ne pourrais jamais répondre parce que je n’ai pas la force que j’espérais contenir en moi. Au final, je n’ai pas cette rage de vivre. « Je suis désolée… Pardon. Pardonne-moi… Je n’aurais pas du te parler ainsi, agir comme ça avec toi mais tu restes un beau salopard. » Et voilà que ça repart. Je ne peux pas être gentille au moins une fois dans ma vie. Mais ce que j’avais sur le cœur était trop gros pour que je m’arrête là. « Je m’excuse d’avance pour ton mal de tête mais je veux au moins te dire ça, après je te laisse tranquille. Promis. » Et quand je promets, je tiens ma parole. Je prends une grande inspiration avant de me lancer. « T’as pas le droit de jouer avec une fille Flynn, surtout pas avec son cœur et ses sentiments… Si je suis comme ça c’est parce que ma vie est semée d’embûches et qu’à chaque fois que je sors d’une galère j’en retombe dans une autre. Je râle sur tout et n’importe quoi parce que j’ai l’impression que tout va de travers, que dès que je fais un truc je foire et me plante totalement. Je suis cruelle parce que tu m’as fais du mal Flynn. Crois-le ou pas, mais je regrette en aucun cas notre nuit passée ensemble, ce qui m’exaspère c’est ton comportement après cet évènement. Non je ne sais pas ce qui s’est passé, certes, mais je ne suis pas conne et tu doutes que ça n’a pas été chaste entre vous. On s’est rien promis mais moi je t’ai pas fais souffrir comme toi tu l’as fais. J’ai peut-être tendance à être exécrable mais j’ai un cœur tu sais. Alors t’as pas le droit de t’amuser ainsi sachant pertinemment que ça fera souffrir quelqu’un un jour ou l’autre. Je suis peut-être jalouse à tes yeux, possessive envers toi. Mais même si ça fait pas longtemps qu’on se connait, que je suis horriblement méchante avec toi, je tiens à toi, Flynn. Sérieusement. » Et voilà, une nouvelle fois le masque tombe, une nouvelle fois je me rends vulnérable à la moindre attaque. Tu te perdras Moon, tu te perdras…
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