~ ET VOUS, TU M'AIMES ?

Tu me estás dando mala vida,
yo pronto me voy a escapar.
◯ Hazel Pathels ◯
credits © thelikebunnies/tumblr.

PRENOM(S) NOM Hazel Pathels. AGE Vingt-sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Woodley Mills,  15 mai 1986. NATIONALITE Américaine pure souche, pas si pure que ça. STATUT CIVIL Absolument célibataire, un jour éperdument amoureuse d'un homme qu'elle a croisé dans la rue, l'autre jour persuadée qu'être seule est la seule et unique clef du bonheur. ETUDES/METIER(s) Il y a quelques années certains disent qu'elle était inscrite à l'université en Art du Spectacle. Très bonne comédienne, douée pour analyser, critiquer des pièces de théâtre, des films... Mais elle n'y a jamais pris son pied alors elle n'y a plus mis un pied. Elle n'a aucun diplôme mais est extrêmement curieuse. Depuis toute petite elle est extrêmement intéressée par la mode et la musique. Un soir alors qu'elle mixait dans la boîte d'un ami, un type est venu vers elle, lui promettant une brillante carrière. Très vite elle a réussi à se faire plusieurs contacts. Maintenant, elle mixe à droite à gauche, un peu partout en Europe et aux Etats-Unis. En dehors de ça, elle a monté une association caritative avec Fluvia, sa grande soeur. Elle rêve de créer une collection capsule de vêtements. TRAITS DE CARACTERE IMPREVISIBLE - Autant pour elle-même que pour les autres, vivre au jour le jour n'est pas qu'un stupide mantra pour Hazel. Il est impossible de savoir comment elle réagira à l'annonce d'une nouvelle. Elle est capable de fondre en larmes comme d'exploser littéralement de rires, tout ça en un quart de seconde. Depuis toujours, son entourage pense qu'elle est bipolaire, mais sa mère n'a jamais pris la peine de l'emmener un spécialiste. TRES BONNE ACTRICE/MANIPULATRICE - On pourrait lui donner le bon dieu sans confession, simplement derrière ces traits enfantins se cache une véritable comédienne qui manipule les personnes pour arriver à ses fins sans éprouver aucun remords. Elle ne fait jamais ce genre de choses pour blesser une personne, mais seulement quand elle veut obtenir une chose précise. TEMERAIRE/PARTANTE POUR TOUT/ENTREPRENANTE - Elle n'a peur de rien et n'a aucune limite. Elle adore se mettre en danger, découvrir de nouvelles sensations. Elle n'est pas du genre à reste bloquée plus d'une demie-heure en haut d'un pont avant de sauter. Non, bien au contraire. Elle ouvre grand les yeux, inspire une grande bouffée d'air frais et se lance dans le vide, grand sourire aux lèvres. Dans la vie de tous les jours, cette insouciance/inconscience lui joue quelques fois des tours. SIMPLE/OUVERTE - S'il y a bien une qualité qu'on peut lui accorder c'est son ouverture d'esprit. Jamais Hazel ne jurera quelqu'un sur des ragots colportés d'une famille à l'autre. Elle déteste plus que tout ranger les gens dans des cases bien définies. Elle adore rencontrer tout un tas de personnes différentes les unes des autres et elle ne comprend pas comment quelqu'un peut juger les actes d'autrui. COMPLEXE - C'est dans la même veine qu'imprévisible, mais ses réactions ne sont pas les seules choses inattendues qui émanent d'elle. Hazel on ne sait pas si c'est un enfant qui a grandi trop vite ou corps d'adulte abritant un esprit d'enfant. Elle se veut très forte, grande gueule, détestant laissant en plan des injustices. Elle peut se taper un garçon différent chaque soir pendant une semaine puis tombant follement (au sens propre du terme) amoureuse d'un gars croisé au coin d'une rue. Un coup hyperactive, l'autre coup molle comme un flambi. Aux premiers abords, on pense qu'elle parle facilement d'elle, qu'elle serait capable de vous lâcher toute sa vie alors qu'elle vous connait à peine. Pourtant, elle pèse tous les mots qu'elle dit, sans s'en rendre compte. Elle a un monde intérieur riche et intangible.  AVATAR Alexa Chung. GROUPE BAD TEMPERED MEERKAT.

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ES-TU PROCHE DE TES VOISINS?
Etonnement, pas tellement. J'ai toujours eu du mal à nouer des relations intimes avec des personnes habitant trop près de chez moi. Ca peut paraître surprenant quand on connaît la taille de Woodley Mills, où l'on pourrait considérer tous les habitants comme des voisins, ou presque. Mais il me faut une limite psychologique et physique de deux rues minimum pour devenir amie avec quelqu'un. J'ai toujours l'impression que les personnes les plus proches de vous sont les plus fausses, seront celles qui auront tendance à vous juger le plus vite et à balancer toutes sortes de rumeurs. Bon c'est vrai que le côté marginal de ma famille et toutes les sales histoires qui nous sont arrivées n'aide pas à ce qu'on passe inaperçus, mais quand même... Je suis quand même sortie une fois avec notre voisin, il y a pas plus de trois ans, mais c'est de l'histoire ancienne et surtout, une histoire qui n'arrivera plus jamais. En réalité, je ne suis pas sortie avec, j'ai juste rêvé, une nuit, que je sortais avec lui, j'ai été traumatisée. Ce gars avec une moustache rousse et des cheveux blonds décolorés, il portait des polos rose fluo avec un pantalon trop serré moutarde. A vomir. Plus jamais de la vie.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
La boulangère qui ne me met jamais de côté le dernier éclair au café ? Richard Woolsden qui fait exprès de laisser son chien faire ses besoins juste devant chez nous ? Le facteur qui se sent obligé de me faire un commentaire quand il voit les enveloppes de factures qui s'accumulent dans notre boîte aux lettres ? Le disquaire qui me tient la jambe pendant dix mille ans pour essayer de me faire aimer les Doors ? Ces putains de chaussures compensées qui m'ont lâchées au bout de deux jours ? (oui, mes chaussures sont comme des personnes à mes yeux). Sincèrement je crois que je ne déteste réellement personne à part les personnes citées au dessus. Mais elles ne méritent pas que je perde cinq minutes de mon temps à cracher sur elles.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
Je suis persuadée que c'est un endroit pervers, malsain et vicieux. Un endroit dont il est difficile de s'échapper et qui, quand on le quitte, nous crie de revenir. Un endroit où les masques ne tombent pas facilement mais où les ragots se colportent à la vitesse de la lumière. C'est un endroit d'apparence paisible, calme et inoffensif. Même ses habitants ont du mal à se rendre compte que ses 49km² peuvent vous rendre fous. Mais c'est aussi la ville où je suis née, où j'ai grandi et malgré le fait que par moment, il m'arrive de rêver que je m'échappe à New)York, San Francisco ou Los Angeles, je sais très bien que les 3136 habitants de ce grand village me manqueraient beaucoup trop.

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Satellite Haze/Margaux
AGE Dix-huit ans.
COMMENTAIRE Ce forum est une merveille.  Et puis, Big up à la famille Pathels, sept gosses, c'est pas rien quand même.  

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" WE COULD NEVER GET FREE "
Heading downstream till the levee gives in
And my dreams are wearin' thin, All I need's relief
I need I need some sympathy.
@major lazer - get free
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Il l'avait assise sur un large fauteuil en cuir qui faisait face aux manettes de réglages. Elle frappait le sol du pied en rythme, incapable de cacher l'excitation ou l'angoisse -elle ne sait toujours pas- qui la parcourait depuis qu'il lui avait demandé de venir. Il se tenait derrière elle et avait posé ses mains sur ses yeux. Le contact les avait tous les deux fait frissonner mais chacun fit comme si de rien n'était. « Tu es prête ? » Elle afficha un immense sourire qui se reflétait sur la vitre du studio d'enregistrement. Elle se mordit la lèvre inférieure et aquiesça d'un signe de la tête. Alors, doucement, il retira ses mains laissant Hazel découvrir la surprise qu'il lui avait réservée. « C'est pas vrai ! » Elle attrapa les deux billets d'avion posés avec soin en face d'elle et se mit à crier et à sauter de joie dans la micro-salle. « On part à Dublin ? On part à Dublin ? » On aurait dit un gosse ouvrant son plus gros cadeau de noël, avec ce sourire immense qui remonte jusqu'aux oreilles. Wesley lui, arrivait à rester calme mais en la voyant dans cet état il ne pouvait pas se retenir de rire à son tour. « Il paraîtrait, oui. » Il gardait tout de même ce flegme anglais qu'on lui connaissait si bien. Hazel, quant à elle, était bien incapable de se contenir. Elle lui sauta dessus et le serra le plus fort possible contre elle. « Merci, merci merci ! » Puis elle se recula et regarda sans relâche les billets d’avion avec pleins d’étoiles dans les yeux. Elle avait la sensation de tenir entre ses doigts les tickets d’or de Charlie et le Chocolaterie, le St Graal qui pourrait changer sa vie à jamais. Elle se sentait libre, heureuse. « Je pourrais t’épouser, t’embrasser ! » Wes ne savait jamais quand elle était sérieuse ou non, elle était trop imprévisible, pas comme les autres. « Ne te gêne pas dans ce cas. » Il disait ça comme ça, pour rire, pour rentrer dans son jeu. Mais elle, sous le coup de l’émotion ne réfléchit pas. Elle leva la tête, le fixa pendant quelques secondes et l’embrassa. Longuement. Elle ne savait pas ce qu’elle était en train de faire, elle ne calculait jamais ses actes, quitte à le regretter par la suite. Wesley ne la repoussa pas. Elle se décrocha de ses lèvres après quelques longues secondes et reprit la conversation comme si de rien n’était. « C’est vraiment génial. C’est la première fois que je vais quitter Woodley Mills, tu te rends pas compte. » Lui était encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer, mais elle, semblait avoir déjà tout oublié, alors il tenta de faire pareil, reprenant le fil de la conversation. « Tu es douée Haze, vraiment très douée et j’ai envie que tu réussisses. Dublin est une belle porte d’entrée pour te faire un nom. »
Et comment, Dublin avait marqué un vrai tournant dans sa vie. Après ça elle avait enchaîné les contrats d’un soir à New-York, Los-Angeles, Milan, Paris… Elle jonglait entre sa petite ville de Woodleys Mills et ces grandes métropoles hallucinantes. Elle quittait -non sans mal- son immense famille, ses sept frères et sœurs pour affronter l’univers impitoyable de la nuit. L’avenir était toujours incertain mais ça ne l’effrayait pas plus que ça. Et puis il y a Wesley, toujours à ses côtés.

Citation :

un âne

Fluvia Pathels a écrit:

Pauvre Mick, il se fait un peu malmener par les Pathels quand même.  

Mick Crowel a écrit:

Fluvia Pathels a écrit:

Pauvre Mick, il se fait un peu malmener par les Pathels quand même.  

Vous êtes le mal.    

Mick Crowel a écrit:

Fluvia Pathels a écrit:

Pauvre Mick, il se fait un peu malmener par les Pathels quand même.  

Vous êtes le mal.