she was my bottle of jack (end)

I'm no hero.
◯ EVADNE LYNCH ◯
credits © tumblr.

PRENOM(S) NOM Elle a pour nom de famille Lynch, oui, elle fait partie de cette famille ultraconservatrice de Woodley mais elle n'est qu'une parente, rassurez-vous. Son prénom, Evadne (prononcez "évane"), est des plus inhabituels et tire son origine de la mythologie grecque. AGE Vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE A son grand désarroi, elle est née à Woodley Mills et y a habité une grande partie de sa vie. Elle a bien tenté de fuir la ville mais le destin l'a rattrapée. Par nécessité, la voilà donc de retour au bercail après quatre ans d'absence. NATIONALITE Américaine. STATUT CIVIL  Célibataire, encore heureux. ETUDES/METIER(s) Elle est barmaid au Blue Moon, quasiment l'un des seuls lieux à avoir accepter de l'embaucher. Il faut dire que sa mauvaise réputation reste tenace dans le coin et bien qu'elle déteste l'ambiance du lieu le propriétaire lui a gracieusement offert une place qu'elle n'a su refuser. TRAITS DE CARACTERE tête brûlée, brute de décoffrage, ambitieuse, rusée, nerveuse, joueuse, solaire, passionnée, indomptable, exigeante, déterminée, jalouse, vindicative, tête en l'air, versatile, électron libre, trop franche, excentrique, amusante, curieuse, impertinente, fatigante, têtue, versatile, volatile, agaçante, contre-productive, redoutable, irréaliste, bavarde, insécure, brisée, paranoïaque, taquine, parfois mégalomane. AVATAR Imogen Poots. GROUPE Bad Tempered Meerkat.

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ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Comment vous dire ? Euh... Non. Et ce n'est pas du tout parce que j'y mets de la mauvaise foi, j'vous le jure ! Disons qu'en fait, j'ai eu un passé d'adolescente assez difficile. Pour faire court et simple, tous les gens de Woodley me détestent ou ont une bien mauvaise image de moi à quelques exceptions près. Je ne peux pas leur en vouloir, quand on regarde mon casier judiciaire long comme mon bras, ça fait un tout petit peur, j'avais de la chance de connaître un peu le shérif. Mais depuis, j'ai grandi, gagné en maturité, je me suis calmée. J'essaie de me ranger un peu mais c'est vrai que les habitants de la ville auront certainement toujours la même image de moi : celle de la petite Evadne paumée qui a mal tourné.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Oula. Je n'ai pas besoin de cinq minutes pour ça, déjà que je passe ma journée à jurer comme un charretier sur tout et sur rien, faudrait pas non plus qu'on m'impose un quota ! Bon, il ne faut pas que vous ayez une mauvaise image de moi non plus car en vérité, je suis quelqu'un d'adorable. Quand on apprend à me connaître. Mais généralement, les gens ne tiennent pas cinq minutes. On lance les paris ?

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
Me demandez pas pourquoi mais j'ai toujours détesté cette ville. C'est simple, depuis que je suis née, que j'y ai fait mes premiers pas, tenu mon premier crayon, fumé ma première clope, bu ma première bière - enfin bref, vous voyez quoi, je l'ai détesté et j'ai voulu partir, me barrer le plus loin possible. Et c'est ce que j'ai fait. A Woodley, j'étouffais, j'avais l'impression de mourir. Littéralement. Entre ma mère qui avalait ses antidépresseurs plus vite que son âme et l'ennui mortel qui sévissait en ville, le choix a été vite fait. A dix-huit ans, j'ai pris mes cliques et mes claques, pris mon baluchon et enfourché ma moto. Quatre ans loin de toute mon ancienne vie avant que je ne découvre une piste sur l'identité de mon père alors il fallait absolument que je revienne et blablabla. En bref, Woodley et moi, si vous n'avez pas compris, c'est le grand amour !

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THE CURRICULUM VITAE. ★ Avec Evadne, c'est soit noir ou blanc, on est très vite fixé. Elle a ainsi arrêté les cours à l'âge de treize ans, en jouant à pile ou face (c'est tombé sur pile), et a par conséquent aidé sa mère à l'épicerie, qui depuis a été rachetée par une grosse firme. ★ Notez qu'elle est très portée sur les jeux de hasard et ne décide quasiment rien par elle-même. ★ Elle aurait pu continuer ses études, n'étant pas complètement idiote  mais elle estimait qu'il fallait se lancer dans la vie active le plus vite possible pour partir de Woodley Mills, qu'ainsi elle aurait du temps pour rafistoler la vieille moto qu'elle avait trouvé en bordure de la ville et que de toute manière, si elle avait envie de se cultiver, la librairie du coin avait des bouquins géniaux. ★ Elle n'a jamais connu son père, du moins elle ne connaît pas son identité. Elle sait seulement qu'il vient de Woodley, que sa mère en était folle amoureuse et qu'elle ne s'est jamais remise d'avoir été abandonnée par « l'homme de sa vie ». Pour Evadne, il ne pouvait être qu'un minable, elle n'a jamais eu envie de le connaître et l'a toujours profondément maudit dès qu'il lui arrivait une crasse mais au fond, l'une des raisons pour laquelle elle cherchait tant à fuir la ville était qu'elle avait peur de tomber sur cet homme, de se reconnaître dans l'apparence, les traits, les yeux d'un parfait inconnu. ★ Durant l'année de ses 16 ans, sa mère s'est remarié avec un homme violent qui battait Evadne et qui a littéralement enfermée sa mère dans une sphère de dépendance, c'est une partie de la raison qui l'a poussé à fuir deux ans plus tard. ★ Le seul bien de valeur qu'elle possède est sa vieille moto rafistolée par-ci, par-là devenue une véritable pièce de collection. Un vieux motard a essayé de lui racheter pour deux cent dollars avant qu'un connaisseur ne lui dise qu'elle valait au moins cent fois plus. Evadne n'est pas du genre matérialiste, elle préfère s'habiller dans les friperies à coup de fringues vintages que chez les grands couturiers, elle a tout de même un téléphone portable car on lui reprochait d'être injoignable mais ne s'en sert pas souvent. Elle aime les vieilles choses qui racontent une histoire, préfère l'odeur de moisi que l'odeur du neuf. ★ Evadne ne donne pas d'importance à cette notion qu'est l'amour, loin d'elle l'idée de chercher un homme avec qui passer le restant de sa vie, elle est bien trop attachée à sa liberté pour cela. Et en voyant ce qu'un amour impossible avait fait de sa mère, elle n'est franchement pas motiver à l'idée de le trouver. De plus, Eve ne s'est jamais interrogée sur la question, estimant que personne n'appartenait à personne mais que si l'amour existait bel et bien, chaque personne était destinée à une autre et une seule. Une vision plutôt romantique et idéaliste de l'amour en somme. ★ Parmi les nombreuses frasques perpétrées durant son adolescence, Evadne a notamment traîné avec une bande de motards sillonnant les alentours de Woodley qui avait pour activité de faire des feux de joie avec les vieilles carcasses d'autos et d'en récupérer des pièces pour leurs bécanes. Le casier judiciaire de la jeune fille est plus long qu'un bras, on citera en vrac : effraction de domicile, vol à l'étalage, mise en danger de la vie d'autrui, incendie volontaire, usurpation d'identité, faux et usage de faux, destruction et dégradation de biens communs, conduite en état d'ivresse, attentat à la pudeur, outrage à l'agent, refus d'obtempérer, délit de fuite, etc.

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Caroline.
AGE Dix-neuf ans.
COMMENTAIRE Evadne est un personnage que j'ai déjà joué sur un autre forum mais je l'aime tellement que je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir la rejouer, et puis ce forum est parfait pour elle, j'vous jure. :doo:Il est même parfait tout court. Sinon je sais qu'Imogen est prise pour un scénario mais un membre le tente avec Kristen donc je me suis permise, me tapez pas  Et aussi, si quelqu'un cherche une demi-soeur/cousine/meilleure amie/ex un brin frappée, mpottez-moi   

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▶ ▶ ▶  THE STORYLINE.

" It was that kind of a crazy afternoon, terrifically cold, and no sun out or anything, and you felt like you were disappearing every time you crossed a road. " - holden caulfield.

FEAT. MRS. LYNCH

On sonne trois fois. La quadragénaire aux cheveux blonds, aux rides trop avancées pour son âge et aux doigts tremblants accourt vers la porte et prie intérieurement pour que ce ne soit pas qui elle pense. Mais elle ne savait que trop bien que ses prières étaient vaines, qu'une nouvelle fois, elle ne serait pas enchantée par cette visite impromptue. Elle prit une longue inspiration et expira pour se calmer avant de poser sa main sur la poignée. - Jolene, je te ramène Evadne déclare le shérif, tenant la jeune fille de dix-huit ans aux cheveux teints en noir corbeau par la manche de sa veste de motard. Cette dernière resta muette, son regard était fuyant mais à la façon qu'elle avait de triturer ses phalanges, il était aisé de percevoir qu'elle fulminait intérieurement. Elle était énervée de s'être faite attraper par le shérif, d'avoir fait la débutante -ce qu'elle était au fond- et de s'être couverte de ridicule devant Ricky et sa bande. - Qu'a t-elle fait aujourd'hui shérif ? demande la mère d'une voix lasse. Elle avait jeté l'éponge depuis longtemps, mise KO par l'obstination avec laquelle sa fille s'acharnait à se fourrer dans le pétrin. Quand le représentant de l'ordre s'était présenté pour la première fois à sa porte, elle s'était dit qu'il ne s'agissait que d'une erreur de jeunesse, qu'il lui suffisait d'un bon sermon pour qu'Evadne retrouve le droit chemin. Mais ce n'était que le début d'une longue spirale de déchéance. Et qui sait si elle n'avait pas commis d'autres délits avant d'être surprise la main dans le sac la première fois. - On l'a surprise à vandaliser une voiture avec les motards du coin. Les autres se sont échappés, on l'a eu parce qu'elle était facilement reconnaissable. Avec ses cheveux et tout ça... Il tousse un peu gêné. Evadne le fusille du regard, hausse l'épaule pour qu'il la lâche et se dirige d'un pas vif vers sa chambre à l'étage. Mrs Ginzburg dévisage sa fille avec incrédulité. De la violence et encore de la violence. Qu'allait-elle faire ensuite ? Sombrer dans l'alcool ou la toxicomanie ? - Veuillez nous excuser pour le dérangement. Je-je veillerais à ce que ça ne se reproduise plus. Vaine parole, vaine parole. Elle n'en croyait pas un mot elle-même. Le shérif lui offrit un regard compatissant, il faut dire que tout Sand Valley était au courant de leur histoire : comment la mère avait du assumer sa grossesse seule, à l'âge de vingt ans, rejetée par sa famille conservatrice ; comment Evadne avait grandi sans père et sans repère s'occupant des tâches dont sa mère dépressive ne pouvait s'occuper ; comment elle avait doucement sombrer dans la délinquance, dans la soif d'adrénaline pour tromper une vie trop monotone. Le shérif s'en va et bientôt le vrombissement de sa voiture de patrouille se fait entendre au loin. Un calme effrayant s'installe dans la maison modeste qu'elles occupaient depuis toujours, seules toutes les deux, et une autre confrontation attend la mère célibataire. C'est donc d'un pas mal assuré qu'elle monte les escaliers et toque à la porte de la chambre de son adolescente de fille. Pas de réponse, elle insiste encore. - Laisse-moi tranquille, je n'ai rien à te dire, mère.  crache la jeune fille de l'autre côté. Le dialogue était rompue entre elles depuis tellement longtemps qu'elles paraissaient être deux étrangères cohabitant sous le même toit. Leurs horaires étaient décalées, elles ne se croisaient que lorsque Evadne se décidait à rentrer ou quand le shérif la ramenait de force comme aujourd'hui. La mère ouvre la porte, découvrant sa fille, assise près de la fenêtre, les pieds dans le vide en train de fumer une blonde. Une vive colère s'empare de Jolene Ginzburg et elle se précipite sur sa fille pour envoyer la cigarette valser d'un geste brusque. - Ca ne peut plus continuer ainsi Eve. Tu es en train de ruiner ta vie et tu n'as que dix-huit ans bon sang ! La petite blonde devenue brune lâche un rire moqueur et souffle de dédain.
- Ruiner ma vie ? Mais de quelle vie tu me parles ? Je ne suis rien ici maman, à part la petite bâtarde dont la mère s'assomme tous les jours de Prozac et d'antidépresseurs. On est la risée de toute la ville, ne le vois-tu pas ? s'époumone Eve en plantant son regard froid dans les yeux de sa mère.
- C'est de ma faute je sais, tout est de ma faute commence la mère.
- Mais arrête de tout ramener à toi, il ne s'agit pas que de toi. Tu as passé les dix-huit années de ma vie à pleurer un homme qui t'a abandonné. Et j'en ai fait les frais, putain de dommages collatéraux que je suis...
- Je n'ai jamais voulu ça pour toi.
- Mais j'en peux plus de cette vie, maman. J'ai un trou gigantesque et sans fond dans ma poitrine et rien ne peut le combler. J'ai envie de fuir (...) C'est ça, je pars maman, je prends mes affaires et je me tire d'ici. Une lueur d'espoir venait de traverser les yeux bleus d'Evadne, et comme portée par cet espoir, elle se jeta sur son placard et commença à faire ses bagages.
- Pour aller où, hein ? demande la mère, ne sachant pas si elle devait rire ou s'inquiéter.
- Partout et nulle part à la fois, tant que c'est loin d'ici.