≈ carry you to broken ground

salt and swear i am up to no good
◯ Fluvia Pathels ◯
credits © dailygemmaarterton/tumblr.

PRENOM(S) NOM Pathels n'est pas un nom que l'on peut porter fièrement dans la petite bourgade de Woodley Mills, en vue de la réputation qu'ils ont su se construire au fil des années. Elle n'a jamais réellement porté un quelconque enthousiasme envers son prénom, Fluvia, elle n'a même jamais su à quoi pensaient ses géniteurs lorsqu'ils le lui avaient choisi. AGE Fluvia est âgée de vingt-huit ans, mais elle a prit la mauvaise habitude de se rajeunir ou se vieillir selon son interlocuteur. DATE ET LIEU DE NAISSANCE 8 septembre 1985. NATIONALITE Fluvia s'est toujours considérée américaine, parce qu'elle en sait trop peu sur les origines de sa famille. STATUT CIVIL Une relation amoureuse constitue pour Fluvia tout ce qu'il peut y avoir de pire. Elle est célibataire, l'a tours été, et le vit très bien. ETUDES/METIER(s) Dans son passé, elle a enchaîné des petits boulots peu honnêtes, mais depuis qu'elle a l'opportunité de se faire de l'argent facile, elle préfère largement se réserver pour les grasses matinées. TRAITS DE CARACTERE Fluvia, c'est la pire des emmerdeuses, doublée d'une vile manipulatrice et d'une fine arnaqueuse. Elle est insupportable, personne ne voudrait d'elle si elle n'avait pas de beaux yeux. A cause de son éducation, Fluvia est aussi particulièrement irresponsable et immorale. Même si elle ment énormément sur elle-même, elle est plutôt franche envers les autres. Elle peut aussi se montrer très affectueuse avec les personnes qu'elle apprécie. Fluvia est aussi charmeuse, elle ne peut s'en empêcher, et elle sait que cela causera sa perte. Elle est combative, elle aime se battre pour arriver à ses fins. AVATAR Gemma Arterton. GROUPE Bad tempered meerkat.

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ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Ses voisins ne sont à vrai dire pas la principale occupation de Fluvia, c'est à peine si elle leur adresse le bonjour lorsqu'ils passent devant son palier. Elle ne sera jamais la voisine rêvée, et n'attend pas de comportement contraire au sien de la part de ceux qui partagent sa rue. C'est à peine si elle avait déjà tenté de s'intéresser à eux, elle n'est pas naïve, elle a toujours su que des années durant l'intégralité du voisinage avait jasé sur sa famille, et qu'ils étaient loin d'être apprécié par les habitants de Woodley Mills.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Fluvia porte trop peu d'importance à autrui pour haïr quiconque qu'elle n'apprécierait pas. Elle a toujours su ranger dans deux catégories les personnes qu'elle peut détester et qu'elle pourrait détester, et cracher sur les individus qui rentrent dans ces critères causerait probablement sa perte. Elle préfère prôner l’indifférence et laisser ces personnes tracer leur chemin, sans y faire la moindre altercation car selon elle, ils ne valent pas son temps bien trop précieux.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
Une bourgade qui pourrait être sympathique si certaines langues de vipère ne se permettraient pas de médire autant, et ce n'est pas l'hypocrisie qui manque aux habitants de Woodley Mills. Il ne semble pourtant pas bien compliqué de trouver un peu de chaleur humaine, si une partie de la population ne semble pas particulièrement avenante à l'idée d'aider quiconque, une autre donnerait la lune à une âme en détresse. Fluvia gardera à jamais sa ville logée dans une infime partie de son coeur, et même si elle ne démentira jamais l'apprécier, elle ne se voit pas vivre ailleurs.

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THE CURRICULUM VITAE. Elle n'a pas eu une éducation digne de ce nom, et ce n'est pas faute de l'avoir souhaité. Seule la vie lui a inculqué le peu de valeurs qu'elle possède, et elle n'a jamais reçu la moindre leçon de morale. ≈ Elle considère l'amour comme un produit de consommation, le comble de la bêtise, elle n'y croit pas et est incapable d'aimer. ≈ Elle ne rendrait sa dignité pour rien au monde, et encore moins pour un homme, c'est ce qui la forge et qui fait d'elle ce qu'elle est. ≈ Fluvia a toujours prôné les relations courtes, qui n'impliquent ni sentiments ni complications. ≈ Hazel est bien la seule personne pour qui Fluvia serait capable de faire des sacrifices, bien qu'elle n'aie jamais prit la notion de famille au sérieux, elle tient à sa soeur plus qu'à n'importe qui. ≈ Elle a toujours la clope au bec, fume comme un pompier depuis ses quinze ans, et n'a jamais pensé à arrêter, elle préfère mourir d'un cancer du poumon avant d'avoir atteind la quarantaine plutôt que d'un infarctus à quatre-vingt-cinq ans. ≈ Elle adore cuisiner, se croit douée parce qu'en réalité on ne lui a jamais dit le contraire, mais est en réalité la pire cuisinière que l'humanité n'ai jamais connu. ≈ Elle a prit son habitude dans les vieux bistrots miteux, c'est d'ailleurs là où elle passe le plus clair de ses journées. ≈ Fluvia, c'est pas une fille qu'on veut comme amie, la probabilité qu'elle soit loyale envers vous est si faible que l'on oserait même pas imaginer que c'est possible. Elle vous arnaquera, couchera avec votre copain, mais jamais elle ne daignerait vous offrir son aide ou bien même son honnêteté. ≈ Elle a plutôt tendance à traîner avec des hommes, elle sait qu'ils n'auront jamais ces traits importunant qui caractérisent une grande partie de la gente féminine. ≈ Fluvia, c'est une indécise, elle n'aime pas faire les choix, elle pourrait rester des heures devant la carte d'un restaurant sans savoir ce qu'elle compte commander, elle hésite toujours entre une Marlboro ou une Lucky Strike, elle oscille entre un top pourpre et une robe bordeaux. ≈ Il y a plusieurs années, elle a lancé une association caritative avec la précieuse aide de sa soeur Hazel, elles récoltaient des fonds sans jamais envoyer l'argent aux causes qu'elles disaient soutenir. Au fil du temps, les soupçons ont commencé à remonter, Fluvia a alors décidé de se faire passer pour aveugle, en profitant pour apaiser les moeurs envers sa famille.  

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM plumful/malika (malikette, ce que vous voulez.  ).
AGE young enough.
COMMENTAIRE vous avez fait un travail de taré, j'étais juste incapable de ne pas craquer.  

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{ life slips away and
ghosts come to play }
LYRICS ✰ MS MR / BONES
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J'ai merdé. Fluvia lui largua son regard d'encre comme un calibre colossal pile dans son globe oculaire droit. L'entendre de la bouche de son interlocutrice était d'autant plus risible, tout le monde le savait depuis de longues années, mais saisir ces mots de cette même voix était toute autre chose, bien que cela ne changerait rien à leur situation passée. Sur toute la ligne. Son indifférence feinte n'était plus, un rire nerveux lui arracha un souffle, et sembla lui ôter son discours, elle se tût et déroba son regard de l’exaspération qui brûlait vivement dans celui de sa fille. Fluvia se retourna et s'appuya contre le comptoir, inclinant la tête en direction du sol, jamais elle n'avait senti l'hypocrisie l'incendier de cette manière, elle savait que sa mère ne pensait pas mot de ce qu'elle dégoisait et qu'elle ne voulait que se racheter aux yeux de ses enfants.  Économise ta salive, personne ici ne veut d'un exposé de tes états d'âme, ni même d'excuses de ta part. Elle lui décocha ces mots en négligeant le tact qui lui tenait habituellement la gorge. Personne n'en voudrait de son pardon, ni même son propre mari n'en avait voulu, si on avait pu définir le pitoyable en autre terme, on aurait sans le moindre doute choisi son nom. Elle possédait tout ce que l'on ne souhaitait voir chez quiconque, son âme reflétait en tout temps de l'antipathie et son instinct de victime la rendait d'autant plus minable. Elle daigna tout de même tendre sa main au doux visage de sa fille, celle-ci s’empara de son poignet et le maintenu fermement dans l'étreinte de ses longs doigts. Ne me touche pas. Un ton détaché et sec saisit ses mots, son visage défait lui fit comprendre que c'était la dernière fois qu'elle se répéterait. Fluvia je... Mais Fluvia lui tourna le dos, comme sa mère l'avait fait mainte fois. Elle l'abandonna, elle avec ses paroles de pacotilles et son hypocrisie à tout fendre.

✼
{ a million one reasons
to end before you start }
LYRICS ✰ MS MR / BTSK
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Adossée confortablement contre la tête de lit matelassée, serrant un morceau de drap blanc contre sa poitrine nue, elle laissait ses yeux voyager à travers la pièce. Le luxe qui émanait de cette même chambre lui brûla les narines, somptueuse, bien trop pour Woodley Mills. Le doute qu'elle ait passé la soirée à Philadelphie s'éprit d'elle, et elle rejeta tout souvenir de la veille lorsque lui lancèrent dans son encéphale d'atroces douleurs. Elle grimaça, puis lança une oeillade au corps étendu, raide mort, de l'autre coté du lit. Contre sa propre volonté, sa soirée lui revint, les shots de vodka, les trois rails de coke, les dragueurs pervers, et cet homme blindé qui lui avait proposé une nuit dans sa chambre d'hôtel. Il semblait sous sédatifs tant il était calme. Elle vérifia une dernière fois que son état ne lui permit pas de se réveiller dans les prochaines minutes, puis attrapa le pantalon de son amant, qui gisait sur le sol. Elle tâta les poches dans le dessein de sentir son portefeuille dans l'une d'entre elles, et lorsqu'elle atteignit l'arrière droite elle dessina une forme tout autre que ce qu'elle espérait, en curieuse enfant elle y plongea la main et ressorti une arme de poing particulièrement petite. Fluvia ne saurait dire la première chose qu'elle ressentit lorsqu'elle le comprima entre ses doigts, de l'effroi ou de l'étonnement. Probablement les deux. Elle revint à ses esprit, jeta un coup d'oeil furtif derrière elle, et cacha le revolver sous le matelas. Elle revint à sa position initiale, extirpa une Lucky Strike de son paquet et la porta à sa bouche. Elle peina a trouver un briquet dans ses vêtements, mais finit par retrouver son vieux camel en fin de vie. Elle glissa son pouce le long de la roulette, et l'entrave ne dégueula qu'une étincelle minable. Le quatrième essaie fût plus fructueux que les précédent, elle embrasa le bout de sa clope et tira sur une respiration lente. Elle sentit la nicotine s'engouffrer en elle, puis souffla le peu de fumée qui n'avaient pas envahit ses poumons. Elle senti l'homme se réveiller à ses cotés, lui accorda un regard puis ferma les yeux. Il était petit, mais particulièrement bien forgé, et suffisamment séduisant pour que Fluvia se laisse emporter dans cette même chambre. Dis, tu m'aimes ? Pas elle. Elle savait que dès le lendemain elle oublierait ses beaux yeux azur pour s'abandonner dans les bras d'un autre hommes. En réalité, la seule chose qu'elle aimait, c'était se sentir aimée, savoir qu'on vibre pour elle, qu'on aimerait la garder à ses cotés pour l'éternité. Son amant fit alors glisser le draps hors de l'étreinte de sa belle brune. J'aime la chute de tes seins. Il déposa alors un tendre baiser à la naissance de sa poitrine. Elle sourit puis tira à nouveau une latte, avant d'écraser contre la table de chevet les cendres de ce qu'elle avait déjà inhalé. Il explorait chaque parcelles de sa peau, les caressait, les faisait défaillir. J'aime ton odeur. Il la respirait au creux de son cou, et remonta timidement à son oreille. J'aime quand tu susurres mon nom. Lui murmura-t-il. Elle simula un certain enthousiasme, mais elle avait déjà entendu ce discours, elle n'était plus emballée, plus enflammée lorsqu'elle les entendait. J'aime tes mains baladeuses. Mais elle, elle aimait son argent. Il caressa ses phalanges et profita de l'occasion pour voler de sa bouche la cigarette qu'elle tenait. Tu vas me chercher un café ? Il n'acquiesça même pas, se contenta de s'habiller en vitesse, déposer un baiser rapide sur le front de Fluvia et quitta la pièce. Elle savait qu'il reviendrait, elle l'avait fait tant espéré, elle savait qu'il penserait qu'elle l'attendait. Mais Fluvia, elle n'attend pas, elle déguerpit sans même laisser un numéro. Elle enfile sa robe, récupère le gun qu'elle planque dans la poche intérieure de son perfecto - pas si parfait que ça, et quitta la pièce sans le moindre remord.