Elwyn # I did something once.

"I did something once and my ghosts won't let me forget about it".
◯ Elwyn Lockhart ◯
credits © unknown/tumblr.

PRENOM(S) NOM Elwyn Lockhart. AGE 22 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE 28 Novembre 1991, Philadelphie . NATIONALITE Américaine. STATUT CIVIL Célibataire. ETUDES/METIER(s) Caissier au cinéma, pour arrondir les fins de mois. TRAITS DE CARACTERE Instable, lunatique, arrogant, renfermé, joueur, charismatique, détendu la plupart du temps, consciencieux, perspicace, créatif. (4 qualités, 4 défauts mins.) AVATAR Daniel Sharman <3. GROUPE GOLD WORKERS.

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ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Mes voisins? Je ne m'y intéresse pas vraiment. Comme tout le monde le sait -ou presque-, je ne suis pas le gars le plus extraverti. Alors, chacun mène ses affaires de son côté et c'est ce qui me convient parfaitement, qu'on ne s'intéresse pas vraiment à mes faits et gestes... Même si c'est incroyablement dur dans cette ville de s'en sortir sans un regard ou un commentaire. Personnellement, j'écoute mais je ne parle pas. Chacun a sa façon de vivre, chacun fait ce qu'il veut et je me contente de faire des sourires, en général, cela suffit pour plaire à ses voisins, non? Ou pas, en vue des rumeurs à mon sujet, je suppose qu'ils ont une piètre opinion de moi mais j'ai appris à faire avec.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Cinq minutes seulement? Bon, je sais que je ne suis pas le plus volubile de ma lignée mais tout de même, il y en a des choses à dire sur mes géniteurs. Vous savez, les deux idiots qui se sont amusés pour tout bonnement jeter à la poubelle le fruit de leur effort, si je puis dire. C'est grâce -ou à cause selon le point de vue- à eux que je m'intègre difficilement dans la société moderne et que je change d'avis toutes les deux minutes. Je suis devenu un véritable paradoxe parce que ces deux abrutis qui devraient me servir de parents ne se sont jamais donnés la peine de m'accorder un regard avant de faire leurs valises... Vous avez de la chance que je vous parle d'eux d'ailleurs, je prononce rarement une phrase où il est question de ces gens-là. Ils m'ont abandonné, je n'ai rien à leur dire au final. Alors à quoi bon cracher du venin sur des fantômes? Mes fantômes...

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
C'est pas la mort mais c'est pas le paradis non plus. On ne peut pas dire que je passe uniquement de mauvais moments, après tout, certaines personnes arrivent à me faire décrocher un sourire et j'adore les décoincer un peu en retour. Ouais, j'ai rencontré une famille de substitution qui, je pense, m'apprécie dans sa majorité mais pas l'unanimité forcément et c'est le plus important. Chacun creuse son trou ici. Les gens sont obsédés par leurs voisins, obsédés par ce nouveau concept de télé réalité totalement barjot mais c'est certainement ce qui fait le charme de cette ville, son authenticité. En tout cas, bravo à vous, vous m'avez sérieusement fait parlé là. Enfin, il se pourrait que je change d'avis sur la question dans dix minutes mais j'aurais été honnête sur le moment. Woodley Mills, c'est de la verdure, un brin d'Enfer mélangé aux affres du paradis. La vie, en somme.

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THE CURRICULUM VITAE. Elwyn est accro au bowling et y est d'ailleurs excessivement doué. # Il doute de tout et de tout le monde mais surtout de lui même. # Pour le peu qu'il parle, il reste un excellent orateur et est très convaincant. # Elwyn a la phobie des foules, ce qui l'amène à avoir quelques crises d'angoisse lorsqu'il y a foule sur son lieu de travail. # Il a un profond respect pour ses pères d'adoption et reste toujours intrigué par sa soeur de substitution, à l'inverse, sa relation avec le frère qu'on lui a donné ne fait que se dégrader. # Lockhart adore le risque et s'amuse souvent à faire des parties de pokers ou autres jeux à montant. # Il avait pour ambition d'ouvrir son bar lorsqu'il était plus jeune, il ne parle jamais de ses projets aujourd'hui mais il reste quelqu'un d'ambitieux pour ce qui est de sa future carrière. # Elwyn fait de plus en plus d'efforts pour s'ouvrir aux autres mais si quelqu'un lui fait du mal, il devient acerbe pendant plusieurs jours. # Il n'est pas très susceptible ni rancunier, il n'en a d'ailleurs pas grand chose à faire de ce qu'on pense de lui mais il a quand même cette envie de briller au fond de lui. # Créatif, il adore le bricolage même si ce talent reste relativement inexploité. # Elwyn ne parle, pour ainsi dire, jamais de son passé. S'il vous en case deux mots, c'est qu'il vous fait confiance à 100% ou qu'il vous aime voire les deux.  

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 THE STORYLINE. "Quelle heure il est?" Rien d'autre que le silence berçait ses quelques mots sortis de la bouche d'un adolescent déjà élancé, mystérieux et déterminé à ne pas flancher, pas maintenant. "13h10. Prépare toi." Et Johan le laissa à sa contemplation de la porte, lui tapotant simplement l'épaule avant de s'éclipser en direction de son scooter. Johan, c'était probablement le seul ami qu'il avait jamais eu, le seul qui était en mesure de comprendre ce que c'était d'avoir perdu ses parents, de ne plus avoir aucun repère, d'être une tâche noire dans un monde au milliard de couleurs. Alors, à chaque fois, il venait avec lui. A chaque fois, il l'aidait à chercher. Même si tout cela était vain et qu'elle ne souhaitait nullement être trouvé, bien entendu. Le jeune homme aux yeux azur s'arma d'un sourire, le plus étincelant qu'il ait pu offrir. Il s'avança et vit la femme sortir du bâtiment, les lunettes bien remontées sur son nez. Elle avait un rituel, d'après Johan, qui l'avait surveillé cette dernière semaine. Un brin paranoïaque, elle avait l'impression d'être pistée partout où elle allait et dernièrement, cela avait été le cas, assurément. Elle ferma la porte à clé et se mit en marche, non sans lancer des regards entendus derrière elle. Mais cette fois, elle avait quelqu'un à ses trousses. Et ce quelqu'un souhaitait des réponses. Après tout, cela faisait des années qu'il se battait bec et ongles pour survivre dans un endroit qui ne lui rendait rien sauf de la haine. Des moqueries, des rumeurs, des préjugés, il se contentait de survivre. Personne ne l'aimait, le monde lui en voulait parce qu'il était seul, si seul au monde qu'il ne pouvait plus voir la lumière du jour sans en être effrayé. Heureusement qu'il avait rencontré Johan pour le sauver des griffes des plus virulents, pour le faire sourire où il serait certainement un cas désespéré et tout cela, il tenait à lui dire. "A ta place, je regarderais devant moi plutôt que derrière... Ca attirerait moins les pervers." La jeune femme s'arrêta net, faisant face au dégingandé, les bras croisés sur sa poitrine, un sourire victorieux sur le visage. Il avait cette manière d'être, cette prestance, ce charisme qui vous laissait pantois mais quoiqu'elle en pense, la jeune femme en question n'en montra rien. "Laissez-moi passer. Je n'ai pas de temps pour vos jeux stupides, Monsieur." Un éclat de rire sortit de la gorge du déjanté aux yeux bleus. "Monsieur? Vraiment? Après tout ce temps, c'est tout ce que t'as à me donner du Monsieur et du j'ai pas le temps?" La femme tenta de se dérober mais il était incroyablement vif et alors qu'elle forçait un passage sur son côté gauche, il l'attrapa par le bras, son autre main formant un poing instinctivement, la colère montant. Cette foutue colère à chaque fois qu'on lui rappelait, d'une manière ou d'une autre qu'il n'était pas désiré, qu'il était seul et que c'était mieux ainsi, pour tout le monde. La femme prit peur et se dégagea avec un air féroce de son emprise. "Ne vous avisez plus de me toucher ou j'appelle la police, vous m'entendez?" La colère montait encore et encore. Cette femme l'avait abandonné, il en était certain. C'était elle. La seule. Et elle le rejetait une nouvelle fois. C'en était trop pour lui, bien trop. Et pourtant, il en avait subi dernièrement des quolibets et des claques dans la gueule. La suite il n'en eut pas réellement conscience, tout ce qu'il analysa fut les quelques paroles qu'il réussit à prononcer. "t'êtes une garce tu le sais ça? Ca t'a rien fait de laisser un pauvre gamin perdu derrière toi? Alors que t'as à nouveau une famille... Et tu t'es jamais demandé où j'étais, qui j'étais? Je suis rien, absolument rien. Juste un gamin qui vit dans un foyer de tarés dans cette ville de paumés!" Mais aucune réponse ne sortit de la gorge de la jeune femme et pour cause, il était en train de l'étrangler, sans le vouloir véritablement, pris sous le coup de l'émotion, ce qui était rare chez lui, d'habitude si calme et si tempéré. Et ce ne fut pas lui qui se détacha, elle n'en eut pas le temps que déjà on lui passait les menottes autour des poignets et on le dirigeait, avec une certaine violence en direction de la voiture de police. Elwyn n'eut pas un regard vers la femme, sous le choc alors qu'on le jetait à l'intérieur du véhicule. Le plus triste dans tout cela, c'est qu'il n'arrivait pas à ressentir quoique ce soit, pas un brin de regret envers son geste. Pourtant, une unique larme coula le long de sa joue....

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"Bon, Lockhart, j'ai pris une décision. D'après le juge, les services sociaux te font plus de mal que de bien. Et te trouver une famille maintenant, ce serait mission impossible avec ton casier. Quelques vols à l'étalage passent encore mais une agression avec préméditation, on ne peut pas t'éviter la maison de correction, tu comprends... Je te ramène à la maison." Elwyn, assis sur son siège après une énième séance de torture au tribunal, releva le regard, perdu. "A la maison? Et laquelle si je puis me permettre, Maître? Non pas que je me fiche de vous -enfin un peu certes la plupart du temps- mais je n'en ai jamais eu." Maître Waters laissa échapper un éclat de rire rayonnant avant de lui tapoter le crâne, comme s'il était un débile mental. "La mienne, petit cancre! Enfin, c'est provisoire mais c'est arrangé auprès du juge. Estime toi heureux où t'allais te faire martyriser par les petites frappes du coin dans un endroit loin de pouvoir te servir de maison." Elwyn se releva, commençant à marcher, silencieux. Il avait suffisamment prononcé de mots pour la journée de toute manière. Il préférait le silence et s'il ouvrait encore la bouche, ce ne serait que son arrogance qui mènerait la danse. Son avocat dût comprendre son manège et le suivit... Vers la maison.
Mais la maison, c'était effrayant. Il n'était pas tout seul désormais. Il y avait la jolie brune, Gises lorsque son avocat ferma la porte derrière lui. Il lui lança un faible sourire, ses yeux emplis d'appréhension se promenant sur la décoration intérieure. Il ne prononça encore une fois pas un mot alors qu'on l'invitait à visiter les lieux avec un certain Isaac. Allez savoir pourquoi mais Elwyn se méfia instantanément de sa gueule d'ange et de ses airs de suffisance. Il tenta toutefois de rester courtois alors que celui-ci l'abandonnait à son triste sort après une maigre visite des lieux. Lockhart tenta de prendre possession des lieux et s'assit sur le lit qu'on lui avait attribué, provisoirement bien entendu. Il finit par aller se doucher, tentant d'effacer par la même occasion les souvenirs des démons qui continuaient de le harceler dès que le soir venait. Les images de son faux pas. De ses faux pas. Son enfance perdue. L'abandon de Johan dès lors qu'il avait franchi le seuil du tribunal. Il le savait perdu lui aussi. Seul au monde. Lorsqu'il en termina, Elwyn entreprit de descendre les escaliers et arriva à la cuisine, un sourire aux lèvres en voyant Gises dans le périmètre. Et un autre sourire suivit peu de temps après, au fil de la conversation, comme si le jeune homme sentait qu'il pouvait lui faire confiance, qu'elle pouvait comprendre... Contrairement à Isaac qui lui lança un regard noir. Il n'était plus voulu dans le coin et s'en alla au dehors, humant l'air sain de la nuit, se sachant en sécurité dans cette famille hors du commun.

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Et cinq années avaient passé. Et le provisoire était devenu permanent. C'était fou ce que les choses changeaient à la vitesse de la lumière. La veille, il était orphelin, aujourd'hui, on pouvait dire qu'Elwyn possédait une famille, loin des sentiers battus certes en vue de ses parents de substitution et des liens qui unissaient tous les membres de cette famille mais c'était mieux que rien. Il n'avait jamais recherché ses parents, peine perdue selon lui. Il avait changé. Aujourd'hui, Elwyn était plus sûr de lui, moins perdu mais tout autant peu enclin à faire confiance au monde extérieur. Il n'avait pas choisi la voie des études, s'estimant déjà bien assez heureux qu'on lui fournisse un toit alors il vivait de son boulot de caissier au cinéma, ce n'était pas grand chose mais déjà un début. Il arrivait parfois à se promener vers des chemins plus illégaux mais restait très discret sur sa micro activité de dealer pour les soirées étudiantes. Tout ce qu'il comptait pour lui, c'était d'éviter de s'attacher trop ardemment aux personnes qu'il croisait, c'était arrivé quelque fois et il en souffrait. Bien trop souvent. Il se voulait froid, distant mais parfois, cela restait bien trop difficile pour lui. Il était dans la nature humaine de vouloir vivre entouré et Elwyn ne faisait pas exception. Il avait eu quelques coups de coeur, avait survécu mais n'oubliait pas pour autant. Toutes ses claques restaient ancrées en lui, bien au fond, prêtes à pointer le bout de leur nez au premier signe de fébrilité de sa part. Il était ainsi Elwyn Lockhart, un homme aux multiples facettes, versatile avec le goût du risque en lui, mais un homme combattant des fantômes. Ses fantômes....

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PSEUDO/PRENOM Fictifs-Therapy.
AGE 21 ans.
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