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 (# eben) the things i gave away. they're not coming back for me.

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Reihane Jerrison

Reihane Jerrison


ARRIVEE A WM : 03/08/2013
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MessageSujet: (# eben) the things i gave away. they're not coming back for me.   (# eben) the things i gave away. they're not coming back for me. Icon_minitimeLun 5 Aoû - 14:26


 the things i gave away. they're not coming back for me.
should've learned from my mistakes but i never do.

☆ ☆ ☆


« Et celui-là, tu en penses quoi ? » Un bref haussement d'épaules en guise de réponse et Reihane privilégiait une nouvelle fois, le silence aux paroles inutiles et susceptibles de froisser son interlocutrice. Le vêtement en question, était littéralement immonde, raison pour laquelle, la brunette s'était abstenue de tout commentaire à son sujet. « Parfait, j'ai bien compris que tu n'aimais pas. Tu pourrais tout de même me répondre quand je te parle. » Très bien, une fois prochaine elle ne manquerait pas de lui rétorquer combien ses choix sont médiocres et ses goûts vestimentaires, totalement dépassés. De ce fait, la jeune femme ne pourrait pas l'accuser d'hypocrisie ou de je ne sais trop quoi d'autre, qui n'eut aucune espèce d'importance aux yeux de la principale concernée. « Je commence à avoir un peu faim, tu préférais pas qu'on s'arrête au Starbucks, un moment ? » Non qu'elle s'incommode aux activités magasinages de cette dernière, mais la brunette ne pourrait poursuivre davantage l'estomac vide. Cela, devait faire des heures qu'elles parcouraient toutes deux chaque boutique dans le moindre détail, et Reihane se surprenait tremblante suite aux trop nombreuses attentes qu'elle dû endurer. « Pourquoi pas ? Si ça, peut te faire plaisir, après tout. » Son sourire et les attitudes de cette fille-là furent tout ce qu'il y avait de plus réconfortant, raison pour laquelle, Jerrison se contentait encore de la suivre sans broncher. Bien que totalement différentes, les moments passés ensemble ont toujours été mémorables et gravés à jamais. Voilà, qu'elle entraînait, la jeune hiérosolymitaine dans sa course folle en direction du Starbucks, dans lequel elles furent immédiatement confrontées à un vif attroupement. À première vue, il s'agissait d'un raffut causé notamment pas des adolescents boutonneux et un brin stupides. Ce genre de gamins qui mériteraient amplement de prendre des bouffes principalement, pour leur manque de respect évident envers le reste de la clientèle et accessoirement des employés. « Tu penses que je peux te laisser seule, deux minutes ? » Pas même elle n'eut le temps de répliquer, que son amie avait déserté les lieux, l'obligeant ainsi à se confronter directement avec le reste de la population. Par chance, le Starbucks retrouvait progressivement son accalmie et Reihane pourrait passer commande, sans craindre l'incompréhension. Il ne lui manquait plus qu'à patienter durant l'espace d'une minute et la brunette n'aurait qu'à récupérer ses deux gobelets entièrement remplis. « Merde, je suis tellement désolée. » Instinctivement, venait-elle de lâcher ses deux boissons, situées par chance, non loin du comptoir auquel elle s'était adossée les minutes précédentes. Plausiblement le teint de sa peau virait vers une pâleur déconcertante, tandis que ses pupilles inquisitrices suppliaient l'homme qu'elle venait d'accrocher de ne pas être celui qu'elle était en train de soupçonner. Automatiquement sa gorge se serra, alors que Jerrison s'avouait dans l'incapacité la plus complète de daigner quelques pas en sa direction. Parce que c'était absolument impossible, seulement inimaginable, impensable.
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Eben Pathels

Eben Pathels


ARRIVEE A WM : 01/08/2013
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MessageSujet: Re: (# eben) the things i gave away. they're not coming back for me.   (# eben) the things i gave away. they're not coming back for me. Icon_minitimeMar 6 Aoû - 23:55


the things i gave away. they're not coming back for me.
should've learned from my mistakes but i never do.

☆ ☆ ☆


La vie passe et défile rapidement. Toi, tu la voyais filée bien trop vite. Tu n’avais même pas le temps de l’apprécier qu’elle s’en était déjà filée. Bref instant qui restait toutefois ancré dans le fil de ton existence mais pour l’instant, tout ce que tu voyais, c’était combien tout passait trop vite. Dix ans, t’avait perdu dix années de ta vie mais tu l’avais mérité. Oh tu ne dirais jamais le contraire mais tout ce temps que tu avais perdu, jamais tu ne serais en mesure de le récupérer. Surtout que ton temps, tu le dépensais presque inutilement. Parce que tu n’avais pas la force d’agir tel qu’il le fallait. Parce que tu semblais croire avec une exactitude sans nom que ta vie, elle avait déjà pris fin. Que jamais tu ne pourrais changer la vie qui était maintenant tienne, parce que tu resterais toujours cet adolescent qui boit trop, incapable de connaitre ses limites, un tueur. Toi, tu le voulais pas, tu désirais changer, voir la vie d’une autre manière mais tout ton être, tout ton corps t’en empêchait et cela n’était pas prêt de changer. Aujourd’hui, tu marchais, simplement, parce que tu ne voulais pas rentrer. Non, aujourd’hui, tu ne désirais pas revoir ses yeux menaçant, ce regard qui te faisait comprendre que quoique tu fasses, jamais elle ne serait en mesure de te pardonner tes erreurs. Toi-même, tu n’y arrivais pas, alors tu continuais cette vie morne… Tu avançais tout en te moquant du monde, de toute ce qu’il pourrait t’apporter, t’étais un corps vide, ton âme pourrissait au fond de ton être. Tu ne voulais plus l’assumer, plus voir cette noirceur effrayante et cette plaie béante. Alors tu agissais, sans but, sans véritable raison. Fatigué par ton trajet, tu décidas d’aller boire un verre, oh, rien de dangereux, un simple café. Toi et l’alcool, vous aviez décidé de vous séparer et tu ne désirais plus jamais retrouver son affreux chemin. Tu savais les effets néfastes qu’il avait sur ta personne, combien, il pouvait te torturer, te faire changer d’avis, t’amener à voir les choses d’une autre manière. Accro, tu savais que tu le serais surement jusqu’à la fin de tes jours mais pourtant, tu ‘en avais que faire. Un café, cela ne pouvait pas te faire de mal, t’en étais certain mais tes certitudes, elles aimaient se fissurer. Tout avait bien commencé, tu avais commandé ta boisson, il ne te restait plus qu’à la récupérer. Un geste facile, loin d’être contraignant et même cela tu l’avais réussi. Tout s’était bien passé, tout allait bien se passer. Toi, tu pensais que tu n’avais rien à craindre dans un tel lieu… « Merde, je suis tellement désolée. » Une petite bousculade, tu avais connu bien pire et pourtant, avant même que tes lèvres ne s’ouvrent, tu savais. Ton cœur, ton corps, ton âme, tout ton être avait compris ce que tu refusais d’admettre. Elle était là. Elle était devant toi et toi, tu n’avais qu’à te tourner de 45 degré pour lui faire face. Ce n’était rien mais en même temps tout. Un petit pas, pour la voir, un petit pas vers ta mort certaine. A cet instant, tu repensais à la superficie du lieu, il faisait deux étages et il avait fallu qu’elle te tombe dessus. Le destin devait avoir une dent contre toi, t’en était persuadé. La seule chose à faire, c’était de fuir, de s’éloigner d’elle. Parce que rien de bon ne sortirait de votre rencontre. Mais tu en étais incapable. Elle était trop et toi pas assez… Alors, tu te retournas, petit à petit sans pour autant la regarder dans les yeux. Tu ne voulais pas voir ce qui se cachait tu ne désirais nullement savoir ce qu’elle pensait de toi ou plutôt, tu ne savais que trop bien ce qu’elle avait en tête combien elle te détestait… Alors, tu baisais le regard, tu le détournais et au fond, tu savais que parler n’arrangerait rien. Tu ne savais même pas ce que tu pouvais bien lui dire. Parce que la situation était telle que rien de ce que tu li annoncerait n’arrangerait la situation. Elle avait son avis sur ta délicate personne et rien ni personne ne pourrait la faire changer d’avis…. Que pouvais-tu faire ? Que pouvais-tu dire ? T’en savais rien mais rester ainsi, sans rien prononcer, cela n’amènerait rien de bon… « Ce n’est rien… » Trois mots qui n’avaient rien à faire, qui n’exprimait pas ce que tu avais sur le cœur mais après autant de temps, tu ne savais pas quoi dire d’autres…
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Reihane Jerrison

Reihane Jerrison


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MessageSujet: Re: (# eben) the things i gave away. they're not coming back for me.   (# eben) the things i gave away. they're not coming back for me. Icon_minitimeMer 7 Aoû - 9:40


 the things i gave away. they're not coming back for me.
should've learned from my mistakes but i never do.

☆ ☆ ☆

Non tu vois, ce n'était pas rien. Ces propos, bien que puériles, marqueraient certainement le début d'un nouvel enfer, et tout bonnement par ta faute, une fois encore. Tu n'es qu'un meurtrier et ta place n'était assurément pas dans un Starbucks de deux étages. Les années m'auront permis d'atténuer la souffrance insoutenable de l'absence, mais assurément pas mon indignation te concernant. Mon souhait a été que tu disparaisses définitivement de ma vie, mais en vain. Ton retour fut aussi déconcertant que cette tragédie survenue dix ans plus tôt. Je t'avais pourtant certifié, ne plus jamais vouloir entendre parler de toi, mais même ça, tu es incapable d'en tenir compte. Décidément, anéantir ton monde est tout un art que tu es bien le seul à concevoir. Mais, comment m'exprimer après tout ce dont tu m'as fait endurer ? Combien tu es parvenu sans la moindre difficulté à dissoudre toute une famille, pour le moins unie et sans problème ? Sans omettre, cette désagréable sensation de trahison en me remémorant ces moments passés ensemble, et cette façon si démesurée que j'eus de t'apprécier bien loin de tout regard indiscret. Ma honte était-elle que je n'ai jamais cédé un mot à qui que ce soit. Tu imagines, si on avait appris que cette gamine âgée de deux années de moins que toi, s'était tout bonnement laissée berner par le type si parfait que tu semblais être. J'en ai tellement pleuré, mais ça, bien évidemment tu t'en fous, c'est de loin le dernier de tes soucis. Probablement aurai-je pu finalement l'utiliser contre toi dans l'espoir de t'accabler davantage, mais je n'ai rien fait de tout ça. Faut croire, que bien des années après, nous consommons pleinement le mystère et le fruit de nos erreurs. Parce que ouais, ce n'était rien d'autre qu'une méprise, même si j'ose songer que la situation aurait pu évoluer avec le temps. Dois-je une fois encore te féliciter d'avoir tout renversé ? Et tous ces instants durant lesquels je ne faisais que prier dans l'espoir que tout ça, ne soit rien d'autre qu'un mauvais rêve, un cauchemar, ni plus ni moins. Tu ne peux savoir combien la douleur est vive, lorsque ce prénom que tu as prononcé tant de fois, ne devient que souvenir, celui de cette sœur qui n'est jamais revenue, suite à une misérable soirée excessivement arrosée. Le plus malheureux, c'est que je ne saurai jamais réellement ce qu'il s'est vraiment passé dans ce véhicule, tout ce dont je suis certaine, c'est que je regrette que tu en sois l'unique responsable. J'ai tenté de t'effacer de ma vie au même titre que Lucy, mais en vain. Je suis tellement faible, car sous ma haine se dérobe une culpabilité certaine. J'aurai tellement désiré que les choses se déroulent autrement, que tu sois finalement cet individu qui me réconforte face à ce genre de situation, mais à l'opposé tu fus littéralement le coupable. Dans le fond, tu sais parfaitement qu'on aurait pu être heureux, mais tu as tout anéanti, sous prétexte que ce qui t'appartenait ne devait pas être suffisant. Tu aurais pu éviter cette soirée, si ce n'est uniquement cette tragédie. Par chance, ta famille a survécu, pas la mienne. Tu vois, je ne suis pas à l'origine de tout ce bordel, pourtant tout me ramène sans cesse à ces dix dernières années, celles durant lesquelles j'ai pris la poudre d'escampette, confuse d'avoir agi comme j'aurai dû. Du temps, j'en ai eu, de quoi me remettre en question plus d'une centaine de fois, mais malheureusement je ne parviens pas à t’innocenter le moins du monde. « Je veux que tu restes loin de moi, tu entends. » Daignant quelques pas dans le sens inverse cette fois, la brunette tentait nerveusement d'éponger les quelques gouttes de cafés, s'étant malheureusement échappées de ses gobelets les secondes précédentes. Ignorer la présence de cet homme à quelques pas seulement, risquait de ne pas être une mince affaire, notamment parce qu'elle su d'avance qu'elle ne pourrait se remettre de cette médiocre rencontre. Rien de bon ne serait à en tirer, c'était indéniable. Bien que longtemps blindée par le temps, Eben était assurément la faiblesse de toute une vie. Ces faiblesses humaines sont invraisemblablement les pires, il était quant à lui, la plus douloureuse. Une main effleurant lentement, mais brusquement le long de son visage dans l'espoir d'étouffer un bref toussotement, et Jerrison, constatait combien elle était fragile et en manque de repères, lorsque ses boissons vinrent lui glisser progressivement des mains. « C'est certain, comparé à tous les dégâts que tu as commis ce n'est rien, rien du tout. » S'était-elle exprimée sur un ton tout aussi acerbe et tranchant, qu'incertain. Sous ses airs farouches, la jeune femme remarquait sans difficulté combien ce dernier semblait défait, une vision un brin déchirante. Dix années derrière les barreaux si jeune, ça creuse. Quelle outrance, lorsque ce sentiment de culpabilité vint l'envahir une nouvelle fois. Ces propos avait été spontanés et irréfléchis, cependant ils n'en seraient que moins douloureux à la perte d'un membre de son entourage. Ses pupilles se firent toujours plus accusatrices et suspicieuses, exprimant toute l'aversion qu'elle avait été incapable de lui cracher directement. Voilà, qu'elle n'avait qu'à s'éloigner par elle-même, mais en vain, ses jambes lui ordonnèrent de ne pas prendre la fuite, de ne pas tout abandonner comme elle l'avait eu le "courage/lâcheté de le faire autrefois".     
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