Oscar ◄ Be my mirror, my sword, my shield, my missionaries in a foreign field

For something to believe in.
◯ Oscar Martin ◯
credits © fyskarsgarrdtumblr.

PRENOM(S) ET NOM Oscar Byron Martin AGE 36 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE 05 juillet à Drommen en Norvège NATIONALITE Norvégien et Américain STATUT CIVIL Marié ETUDES/METIER(s) Architecte TRAITS DE CARACTERE Attentionné - Rancunier - Extraverti - Mystérieux - Sympa - Jaloux - Protecteur - Colérique - [/b]AVATAR[/b] Alexander Skasgard GROUPE Bad tempered Meerkat

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▶ ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Oui, tout à fait. Oscar fait tout pour que les voisins l'aient dans leurs bonnes grâces. C'est important pour lui d'être bien entouré et d'avoir des gens sympas autour de lui. Bien évidemment, ça fait aussi partie du nouveau départ qu'il a voulu prendre ! En effet, personne ne soupçonnerait la petite famille parfaite d'avoir un sale passé ! Cependant, Oscar ne sympathise pas avec les autres par intérêt mais parce qu'il est sociable et réellement intéressé par eux. Il rend service dès qu'il peut et se montrera toujours disponible. Un bon petit voisin en bonne et due forme.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Détester, c'est quelque chose qu'il évite de faire. Oscar est du genre à s'emporter facilement, un brin impulsif, il pourra insulter quelqu'un ou s'énerver fortement ... mais il cherchera toujours à arranger les choses par la suite. Par fierté, il ne s'excusera pas ! Parce que ce n'est pas dans son éducation mais il fera tout pour faire oublier et passer à autre chose. La haine fait partie de son passé, à présent, il ne recherche plus qu'une bonne entente ou une entente cordiale dans le pire des cas, il n'est pas là pour se faire des ennemis.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
C'est son purgatoire, sa rédemption personnelle. Avec cette ville, il repart à zéro et peut devenir la personne qu'il était voué à devenir. Oscar se sent bien à Woodley et ne compte pas quitter les lieux si vite ! Qu'il y ait ce show das le coin le déstabilise un peu mais il s'adapte. Ils ont fait le bon choix avec Lia en décidant de venir vivre dans le coin et ils ne regrettent pas.

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▶ ▶ THE CURRICULUM VITAE. A un tatouage mais ne le montre jamais ♣ Fume parfois, quand il est stressé notamment ♣ Possède une grosse moto qu'il conduit en cachette car sa femme le massacre à chaque fois, soi-disant que c'est trop dangereux ♣ Boit au moins deux tasses de café le matin avant de partir au boulot ♣ En avale une troisième avant d'attaquer les dossiers ♣ Rêve depuis tout petit de posséder un Golden Retriever mais ne peut pas, sa fille étant allergique aux poils ♣ Se contente d'un chinchilla nommé Everest ♣ Possède tant de téléphones portables que ça en devient flippant - il les perd tout le temps et en rachète d'autres ♣ Dors en caleçon - ou nu - mais enfile un pantalon de pyjama le matin au cas où les petits débarqueraient ♣ Possède une arme chez lui, même si sa femme est totalement contre et que ça créée souvent des disputes ♣ Est un papa poule attention à celui ou celle qui fera du mal à ses enfants.

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▶ ▶ ▶  THE STORYLINE. La maison était vide, calme, morte. À l’intérieur, des couloirs gris et noir, un mobilier design et ultra moderne. Au bout du premier couloir, une porte métallique sombre et dans la pièce, trois silhouettes plantées comme des poteaux sur des chaises tordues dans un souci du détail. La seule ombre féminine était svelte à un point outrageux, ses côtes saillaient sous sa robe blanche et ses épaules osseuses présentaient des creux affreux. Ses joues, rosies par la honte de ce silence gênant, étaient renfoncées comme seules les joues des anorexiques le peuvent. En face d’elle, un homme grand et carré des épaules. La mine fermée, les lèvres presque inexistantes tant pincées, ses longs doigts de pianiste martelant le bois de la table. Entre eux, une silhouette de la moitié de leur taille, des cheveux blonds en touffe désordonnée et des pieds qui se balancent sous la chaise.

On entendait rien dans la maison, juste trois respirations humaines qui s’efforçaient de ne pas dépasser celle des autres. Parfois, un bruit de couvert lorsqu’une fourchette se rebellait entre des mains agacées. Chez les Martin, on ne parle pas en mangeant ! C’est déjà à peine si on parle tout court alors à table, c’est pire. Oscar repose ses couverts, lève les yeux sur le visage froid de son père puis, sur la mine exténuée de sa mère. Elle a toujours l’air fatigué, usée par la vie probablement. Pourtant, il ne lui a jamais connu le moindre malheur ! D’aussi loin qu’il puisse se souvenir, elle n’a manqué de rien, a toujours été traitée avec respect par son mari, a gardé contact avec sa famille et ses amis, a maintenu un bon poste. Quand il posait la question, son paternel lui répondait qu’elle était malade et que sa tristesse était son fardeau. Lui, il se disait qu’elle était en état de manque ! Le manque d’amour et de reconnaissance. Aux yeux de son mari, elle n’était rien et ça, ça vous tue une personne.

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Elle avait mis au monde deux autres enfants avant de monter sur une chaise et de faire le grand saut. Ils avaient tous été affectés mais dans leur grande fierté, aucun ne l’avait avoué. Très vite, ils avaient quitté Drammen en Norvège pour une petite ville bien plus calme en France. En bord de mer, ils apprirent à vivre autrement, sans mère. Pour Oscar, aussi cruel que cela puisse paraître, les choses changèrent peu au final. Sa mère n’avait jamais été une maman, elle s’était occupée de lui comme on prend en charge une tare. Le nourrir, le soigner quand besoin était, le surveiller. Sa tâche s’était rapidement arrêtée. Il avait dix ans quand il devint le confident de son père.

Rester seul était probablement la hantise de son paternel, aussi se contentait-il de ramener des femmes à la maison. Parfois de son âge, parfois plus vieille, parfois plus jeune. Pour Oscar, ce fut un choc au début mais ça devint rapidement une routine. Il était l’aîné, il devait veiller à ce que les petits ne réalisent jamais ce qu’il se passait. La vérité, Oscar avait eu du mal à la saisir et encore plus à l’accepter. Son père était un homme occupé, du genre qui n’irait pas perdre son temps dans des bars pour emballer des demoiselles. Non, lui, il les payait. Oscar se fit la promesse de ne jamais devenir comme ça.

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Adolescence rapide, sans heurt. Il était intelligent, plutôt agréable à regarder et ne créait pas l’évènement. Dans le genre discret mais sympathique, on le retrouvait tout à fait. L’ami de tout le monde et de personne en même temps, celui qu’on apprécie tous mais sans plus, qu’on oubliera à la fin de l’année. Niveau fille, les choses étaient simples, au début. Oscar rencontra Huna quand il avait quinze ans et si selon lui, le coup de foudre était une invention burlesque, il se passa rapidement quelque chose entre ces deux-là. Elle était la fille gentille, timide et un peu oppressée et lui, le garçon extraverti mais posé et mature. Ils se trouvèrent, accrochèrent le plus naturellement du monde. Tout le monde les considéra rapidement comme le couple phare, les deux qu’on imagine aisément se marier dès que possible, faire de beaux enfants intelligents et faire bâtir une belle maison en bord de colline.

Ils finirent le lycée ensemble, entrèrent à l’université : lui en architecture, elle en théologie. Ils obtinrent leur diplôme, comme les adultes qu’ils étaient devenus. Ils louèrent même un appartement, le temps d’économiser et de pouvoir trouver un bon terrain. Un jour, alors qu’il était parti au sport – chose qu’il détestait mais qu’il faisait pour ne pas perdre son physique qu’il appréciait –son téléphone sonna. Un camion, une voiture et Huna était emportée. Ce fut un choc terrible, de l’ampleur de ceux qui marquent à vie. La suite, ce fut un mélange de décadence et de bizarreries.

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Il aurait pu reprendre sa vie, il aurait pu ouvrir son cabinet d’architecture mais au lieu de ça, il atterrit à l’entrée d’une boîte de striptease en garde-du-corps. Il aurait pu vivre une vie paisible au lieu de quoi, il sombra dans la drogue. Il aurait pu s’établir avec une femme qu’il aimait mais au final, ce fut dans des lits différents chaque soir qu’il atterrit. Ni son père ni son frère ni même sa petite sœur ne purent le sortir de là. À vrai dire, quand il toucha le fond, il coupa les ponts avec eux. Ils étaient devenus des gens bien, respectables sous toutes les coutures et avec une belle vie en perspective, lui, c’était l’ombre de la famille et mieux valait se retirer. Plus jamais, il ne les reverrait.

Ça continua, cinq ans. Plusieurs fois, il se retrouva dans des situations extrêmes. Par deux fois, l’une des stripteaseuses tomba enceinte de lui. Oscar ne savait pas s’il était prêt à assumer un enfant, il hésitait mais elles ne lui laissèrent pas le temps. La première avorta, sans même lui demander son avis. La deuxième, le perdit avant de devoir choisir quoi que ce soit. Au-delà de ça, il plongea corps-et-âme dans la drogue, pas du genre petit attachement mais plutôt grosse addiction.

Elle débarqua sans rien dire. La nouvelle danseuse qui attirait toute l’attention du club. Elle était plutôt jeune, vraiment jolie et différente. Oscar tenta de la mettre dans son lit, pour passer le temps. Elle refusa, l’envoya balader et se contenta de rapports strictement professionnels avec lui. Ce fut le déclic. En moins de temps qu’il n’en faut pour qu’un automne cède place à l’hiver, Oscar avait abandonné la drogue au prix d’un sevrage atroce, oublié les femmes avec lesquelles il s’amusait et se focalisait sur Lia. Elle ne dansa pas longtemps dans ce club pourri, Oscar fit tout pour la sortir de là au plus vite, savoir que d’autres hommes l’observaient danser à moitié nue et savoir surtout ce qu’ils se mettaient en tête en la voyant comme ça ... ça le rendait dingue. Aisément, ils ramassèrent assez d’argent pour filer – arnaquant leur boss au passage. Et puis, ils décollèrent pour la Pensylvannie.

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Ils laissèrent leur passé derrière eux, ils redémarrèrent une toute nouvelle vie. Il y a des gens qui haïssent la routine, qui ne supportent pas d’être piégés dans une case, eux n’étaient pas de ceux-là. Ils avaient passés toute leur vie à cavaler, à s’écorcher sur les rochers de la démesure et maintenant, ils voulaient juste vivre. Lia accepta de l’épouser, ils célébrèrent ça avec leurs nouveaux amis. Très vite arriva leur premier enfant, une petite fille qui remplit le couple de joie.

Aujourd’hui, c’est avec un petit garçon venu compléter la famille qu’ils vivent ensemble. Ce n’est pas forcément tous les jours facile, ils ont beau vouloir vivre une vie paisible et tranquille, leur passé continue à leur revenir sur le coin de la tête de temps à autre. Récemment, la petite sœur d’Oscar s’est lancée à sa recherche, il le sait car elle lui a envoyé un long mail pour le lui dire – son adresse mail étant l’ultime lien qu’il conserve avec sa famille. En dehors de ça, aux yeux des habitants de Woodley Hills, ils sont une famille parfaite. Comme tout le monde, ils ont leur linge sale, leur art est simplement de parvenir à le cacher.

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Cal
AGE Nine(teen)
COMMENTAIRE Je tourne sur le forum depuis quelques jours et j'ai enfin décidé de m'inscrire XD

Spoiler:

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