Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 (sean) ❝ it's always summer under the sea.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Shauna Green

Shauna Green


ARRIVEE A WM : 31/07/2013
MESSAGES : 1901
CREDITS : @glamor (avatar), @uc (signature).
AVATAR : jenna-louise coleman.
PSEUDONYME : MARY-W. +marie.
♡ STATUS : célibataire, perdue.
$$$ MONEY : auteur/romancière, figure montante du roman féminin, wallflower.
♬ SONG : damien rice + 9 crimes.

LIFE GOES ON.
Multinick:
Age: twentyfive.
Entourage:

(sean) ❝ it's always summer under the sea. Empty
MessageSujet: (sean) ❝ it's always summer under the sea.   (sean) ❝ it's always summer under the sea. Icon_minitimeDim 4 Aoû - 11:38


we're not a sad story.
« there's something i didn't get to say to you. »
credits © jennalouisedaily/tumblr.

☆ ☆ ☆
« Alors ça nous fait Hope, Mills et David – qui vont à la même table que l’oncle Broderick, et la tante Susan. Ensuite on met ma chère belle-sœur ici. Et le tour est joué ! » Indifférente aux soucis de sa cadette, Shauna pianotait frénétiquement sur son téléphone, occupée à devoir faire face à ses propres démons : son éditeur ne cessait de la harceler depuis le matin, pour qu’elle donne des réponses concrètes sur les progrès qu’elle faisait dans l’écriture de la suite de son premier livre. Se contentant de réponses évasives, souvent écrites pour faire comprendre à l’homme à l’autre bout du téléphone, de se mêler de ses propres histoires et des autres livres qu’il avait à publier, la jeune femme avait cependant conscience que, tôt ou tard, de telles réponses ne suffiraient plus. Depuis les deux mois qu’elle était censée s’y être mise, elle n’avait pas encore en tête la moindre parcelle d’intrigue intéressante pour pointer à son esprit. Bien entendu, le décor de fond était tendu, tandis que le personnage principal de son bouquin se devait de s’offrir un voyage initiatique dans sa ville natale pour assister au stupide mariage de son hystérique de sœur. Lucy aurait tôt fait de se reconnaître, dans les traits que Shauna avait déjà imaginé pour la future mariée, ainsi, elle savait que même pour ça, elle devrait transformer quelque peu les faits. Lui manquait encore, cependant, l’intrigue majeure de tout ce roman à l’eau de rose, les péripéties rocambolesques qui avaient tant rythmé son premier ouvrage avec énergie. C’était à croire qu’elle avait perdu la petite étincelle, mais si elle était parfois prise d’une de ces pensées moroses, Green n’en laissait rien paraître à son éditeur ; qui lui annonça dans un énième message qu’il la recontacterait d’ici la fin de la semaine pour faire un point. « Sérieusement, Shauna, t’es au courant que je t’ai appelée pour que tu m’aides à faire les plans de table ? Pas pour que tu fasses office de pot de fleurs et que tu manges la totalité de mes réglisse. » Lui arrachant des mains le paquet de bonbons que la brune avait déjà bien entamée, Lucy jeta un regard foudroyant à sa sœur, qui plissa les lèvres dans un signe de fausse excuse. Il n’y avait, aux yeux de la jeune écrivaine, rien de plus barbant que de devoir organiser ce genre de détails dans une cérémonie de mariage – si ce n’est, le syndrome de la page blanche, sans doute ; et elle ne comprenait pas pourquoi Lucy avait tant tenu à ce que ce soit elle qui fasse office de dame mouchoir au cas où elle fondrait en larmes sous le désespoir de la masse de travail qu’il lui restait à accomplir. A un mois du mariage, sérieusement ?! Elle ne pensait aux plans de table qu’à un mois du mariage ? Sans compter que l’imprimeur les désirait ardemment pour la fin de la semaine maximum, afin de pouvoir en produire le nombre demandé : et Shauna savait éperdument que si Lucy ne remplissait pas ses délais, elle frôlerait la crise de nerfs, ce qui ne serait absolument pas de bon augure. « Tu devrais savoir que l’oncle Broderick parle tout le temps politique à table, un sujet qui chaufferait forcément, s’il était à la même table que Hope – enfin, ce n’est que mon avis personnel. » Elle enfonça entre ses lèvres le reste de réglisse dont sa sœur ne l’avait pas privée, avant de lui décrocher un regard espiègle, voire même moqueur. Si un jour elle devait se marier, Shauna savait déjà ce qu’elle ferait pour le repas : une soirée entre son futur mari, et elle-même, rien que pour échapper aux histoires de famille. A force de tous vivre dans la même petite ville, ils traversaient plus de péripéties et d’histoires de famille que n’importe qui d’autre, ce qui n’aidait certainement pas pour les grandes cérémonies où tout était censé bien se passer. Lucy souffla bruyamment, émettant un gémissement tout en s’avachissant sur la table devant elles : les petits bouts de papier qu’elle avait répartis à travers un plan de la salle – et qui servaient à désigner ses invités – s’envolèrent de leur emplacement initial pour la plupart, mais la cadette des Green n’en tint pas compte.

Finalement, Shauna se leva ; son téléphone entre les mains, elle prit une photo du plan de la salle, ainsi qu’une des nombreuses copies de la liste des invités. « Je vais aller voir ça, tranquillement de mon côté. J’essaye de revenir demain avec un truc potable – mais je pense sérieusement que tu devrais te contenter d’offrir à tout le monde un sandwich dans une prairie verte et les laisser s’asseoir les uns avec les autres comme ils l’entendent. » Le détachement, presque sarcastique, dont faisait preuve Shauna sembla encore une fois grandement agacer sa sœur – et dire qu’il restait encore tout un mois avant cette foutue cérémonie : mieux valait ne pas savoir comment Lucy réagirait le jour J, lorsque le pâtissier lui annoncerait qu’il y avait un problème avec l’orthographe du prénom de son mari, ou lorsqu’elle n’aurait pas tous les cadeaux de sa liste de mariage, ceux-là mêmes pour lesquels elle avait prévu un usage tout à fait particulier. « Je te promets que tout se passera bien, Lucy. » Ajouta finalement Shauna, attentive sœur aînée, pour se donner bonne conscience. Une main posée sur l’épaule de sa sœur, elle lui déposa un léger baiser au sommet du crâne, avant d’embarquer ses dernières affaires et quitter la maison ; elle reviendrait de toute manière le lendemain, rien que pour assister au repas censé fêter l’arrivée du petit Even à la maison familiale. D’un pas bondissant, habitée par une bonne humeur palpable malgré tout, Shauna rejoignit sa voiture de location – elle aurait presque envie d’aller se poser à la terrasse d’un café, ou sur un banc du parc pour réfléchir plus attentivement à tous les soucis qui embrumaient son esprit. D’ici vendredi, à tout casser, ses obligations lui auraient enlevé une grande partie de ses soucis (l’espérait-elle en tout cas) : tout ne pouvait qu’aller mieux, de toute manière. Si elle était aussi positive en quittant la petite maison de sa sœur, ses espoirs s’envolèrent en éclat au bout d’environ une dizaine de kilomètres, sa voiture commençant à émettre quelques gémissements plaintifs on ne peut plus inquiétants. Avant de toussoter, et tomber en rade sur le bord de la route – car bien évidemment, elle avait au moins eu le réflexe d’enclencher une manœuvre pour se mettre sur le bas-côté. Un long grognement passant entre ses lèvres crispées, Shauna se laissa tomber un instant, front contre le volant du véhicule en maudissant tout ce qui pouvait exister comme autorité suprême : mère nature, le bon dieu, le destin – tous étaient des salauds qui n’en avaient pas fini de s’amuser avec elle. Bête qu’elle était, elle offrait sûrement un sujet d’étude et de distraction on ne peut plus rigolo, à moins que la vie ne soit tout simplement sadique. Après maintes tentatives pour ne pas totalement se laisser décourager, Shauna sortit finalement du véhicule, pour le contourner sur toute la hauteur de ses escarpins (elle n’était même pas très à l’aise dedans) et soulever le capot de celle-ci et… finalement n’y rien comprendre. Lèvres étirées en une grimace, elle s’escrima à ne pas supplier le ciel de lui envoyer un signe divin et sympathique, se ruant vers son sac pour en sortir son téléphone. Qui n’avait plus de batterie, tant elle avait passé la journée à esquiver les coups de fil incessants de son patron. Bordel. Elle n’allait quand même pas rebrousser chemin jusque chez sa sœur : non, non, dans ce cas-là, elle serait obligée de rester dîner, ce qu’elle ne voulait absolument pas, quitte à moisir ici pendant des heures. Des jours, même. Quelqu’un finirait bien par s’inquiéter pour elle. Découragée, excédée, Shauna enleva finalement ses chaussures, les envoyant sur la banquette arrière de la voiture, relevant légèrement sa jupe pour s’asseoir par terre, contre sa voiture et le cul sur le bitume encore chaud d’une journée caniculaire. Et maintenant ?, murmura une petite voix agaçante dans sa tête. Et maintenant, on attend que le bon dieu se décide à descendre sur terre pour enfin faire preuve de générosité. Le bon dieu, ou la voiture providentielle, se pointant à l’horizon et frappant Shauna comme la foudre ; bondissant sur ses pieds, la brune héla le véhicule en de grands gestes digne d’une naufragée échouée sur une île depuis des jours (elle n’avait même pas attendu plus de dix minutes, frottant frénétiquement la batterie de son téléphone contre sa jupe, ayant entendu que l’électricité statique pouvait parfois, réveiller les derniers grammes de batterie dans un engin électronique). Geste de pauvre femme en détresse qu’elle regretta vite, le passant enclenchant un mouvement pour se mettre derrière elle et – Elle le reconnut aussitôt, faisant brusquement – et vainement – volte-face pour cacher son visage. D’une main nerveuse, elle tira – vainement, encore – sur les mèches de sa frange pour l’allonger plus encore sur son front, puis – moins vainement, cette fois-ci – sur les pans de sa jupe pour la remettre en position initiale. Elle n’était absolument pas désespérée, non, et quand bien même c’était le cas, il serait bien le dernier au courant de ça.
Revenir en haut Aller en bas
Sean Lynch

Sean Lynch


ARRIVEE A WM : 02/08/2013
MESSAGES : 678
CREDITS : hazeloutte + tumblr + silver lungs
AVATAR : Richard Madden
PSEUDONYME : .sleepingbeauty
♡ STATUS : père célibataire
$$$ MONEY : ambulancier
♬ SONG : Lifehouse - Everyhing ♫

LIFE GOES ON.
Multinick:
Age: 27 ans
Entourage:

(sean) ❝ it's always summer under the sea. Empty
MessageSujet: Re: (sean) ❝ it's always summer under the sea.   (sean) ❝ it's always summer under the sea. Icon_minitimeMer 7 Aoû - 1:33



SHAUNA GREEN & SEAN LYNCH.
it's always summer under the sea.
Désert aride et sans vie, pénurie insouciante, plaine béante vers un infini sans fin ou le rien était tout et le tout était rien. Mélange d'air et de mort, ou l'existence n'était plus qu'un mot parmi tant d'autre, et plus surement encore le néant. Oui, pas de doute, le frigo était vide. « Et merde... » frottant son visage encore sous le coup du sommeil, il entendit un soupir choqué derrière lui alors que la voix fluette de sa vie s'élevée sur un ton scandalisé. « Papa ! T'as dis un gros mot ! » Sean leva les yeux au ciel, exaspéré. « Oui, pardon. » « On va te laver la bouche au savon. » La remarque fit rire le père qui se retourna vers la petite, amusé. Elle était là dans son pyjama rose, les points sur les hanches, l'air sérieuse, le nez froncé sur ses taches de rousseurs. Elle semblait vraiment croire à ses menaces, ce qui ne la rendait que plus adorable encore aux yeux de Sean, qui ne savait vraiment pas quoi lui répondre. Décontenancé, il promena son regard entre la gamine et le frigidaire où s'entassait en tout et pour tout deux petits suisses, différences sauces et une bouteille de lait quasiment fini. Il savait pertinemment que si il lui prenait l'envie d'ouvrir ses placards, il ne trouverait que des paquets de gâteaux presque finis et une ou deux boites de conserves, rien de bien glorieux. Et à Erin de se plaindre si il osait lui offrir un si maigre repas. Non, il ne restait plus qu'une solution à l'ambulancier à peine tiré de son profond sommeil par cette harpie rousse qu'il appelait sa fille. Harpie qui attendait toujours les mains sur les hanches, très bien réveillée elle. Il referma le frigo avant de passer sa main dans les cheveux de la petite fille, les ébouriffant et provoquant une plainte aiguë, mélange de rire et de surprise. « Au lieu de dire des bêtises plus grosse que toi, vas t'habiller. On va faire les courses. » « Oui ! » Et il la regarda partir en courant dans sa chambre. Il aurait à vérifier toute la tenue mais il préféra la laisser faire, encore sous le souvenir d'un jour entier de boude où madame proclamait sa capacité à faire tout toute seule, comme une grande. Il se contenta de boire son café quelque peu refroidit par la vieille machine avant d'aller à son tour se préparer à sortir, pas motivé pour un sous à l'idée de passer sa matinée coincé dans les rayonnages des supermarchés, entre les enfants qui se roulaient par terre et les parents se battant pour le dernier paquet de bonbons. Aussi l'idée germa de se diriger vers le marché plutôt que dans ces galeries marchandes qui lui donnaient mal au crane. Quelques dizaines de minutes devant les étalages à choisir des produits frais puis ils rentreraient, tranquilles, jouer dehors. Parce qu'ensuite, aux alentours de seize heures, il irait la déposer chez Fluvia, sa tante, avant de partir travailler et de ne la retrouver que le lendemain matin, perspective qui ne l'enchantait guère mais à laquelle il s'était habitué au fil du temps. Une vie à demi ensemble, partagé entre l'école et l'ambulance, entre nuit et jour. Sean s'arrangeait toujours pour ne pas travailler le week end malheureusement il n'avait pu se déroger cette fois si. Et ce samedi matin là, il attrapa Erin pour la mettre dans sa voiture avant de prendre la route, comme une journée des plus normales.

« À moi papa ! Qu'est ce qui est tout jaune et qui danse ? »
Sean, les mains sur le volant et le regard vers la route droite devant lui, réfléchissait. Ils avaient commencés le jeu des devinettes en quittant la maison et depuis sa fille lui posait des questions de plus en plus farfelues. Celle-ci lui donna du fil à retordre et il attendit encore quelques minutes avant de donner sa langue au chat. « Bah une banane qui danse papa ! » Il osa un regard dans le rétroviseur,  désespéré.  « Tu n'as pas fini de dire des âneries ? Ça ne danse pas les bananes, ce ne sont même pas des êtres vivants. » « Mais si ! C'est même tonton Ben qui me l'a dit qu'elles dansaient. » « Faut pas écouter ton oncle, il raconte toujours... » L'attention du père se trouva happée par ce qui se trouvait devant lui, sur la petite route quasi déserte.  Presque du moins, puisque voiture à l'arrêt stationnait là. Elle lui sembla de prime abord complètement abandonnée,  jusqu'à ce qu'il aperçoive enfin la silhouette blottie contre la portière conducteur. Silhouette qui se leva d'un bond, lui faisant de grands signes. « ... Il raconte toujours n'importe quoi.  Mon cœur on arrête de jouer,  je vais voir si la voiture a besoin d'aide,  je reviens tout de suite. Tu restes sage d'accord ? » Après un hochement de tête de la part de l'enfant il arrêta son véhicule et sorti, fermant à clé pour ne pas voir sa fille se balader sur la route. Devant lui se tenait la silhouette féminine. « Eh, je peux vous aider ? » À peine approchée, elle virevolta,  cachant aux yeux de Sean son visage. Action toute aussi surprenante que sa tenue, une jupe un peu trop remontée qu'elle rabaissa aussitôt sans parvenir à cacher ses jolies jambes. Il tenta de faire abstraction de ce comportement étrange et s'approcha d'elle,  lançant par à coup des regards vers la fillette dans son siège. Elle semblait calme, plus calme du moins que la femme qui lui faisait face. « Mademoiselle,  ça va ? Vous êtes blessée ? » Il s'approcha encore, avec lenteur, comme le lui avait apprit son métier. Il saurait la prendre en charge en cas de malaise,  à défaut de s'y connaître en mécanique.  

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
 
(sean) ❝ it's always summer under the sea.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» to infinity and beyond + Sean
» But now the rains weep o’er his hall, with no one there to hear + Sean
» ✯ she acts like summer and walks like rain.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: WOODLEY MILLS. :: Purple Hills-
Sauter vers: