you light, light, light up the sky. ♡ reihane

« Nous les grands nous avons des angoisses que l'enfance ignore. » (+) Marc Levy.
◯ reihane jerrison ◯
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PRENOM(S) NOM Reihane pour le prénom et Jerrison pour le nom de famille. Vous l'aurez certainement compris, leur consonance étrangère, ne provient assurément pas d'une quelconque province américaine, puisque en d'autres termes mademoiselle le doit à ses origines juives. AGE vingt-cinq ans, et toutes ses ~~petites~~ dents. DATE ET LIEU DE NAISSANCE dix juin quatre vingt-huit à woodley mills. bien loin de Jérusalem dont elle est originaire. quelle ironie pour cette si jeune femme qui n'aura jamais quitté sa bourgade de Pennsylvanie, de plus de quelques semaines. NATIONALITE bien que née en amérique, la brunette n'a jamais dissimulé sa provenance dite "juive" ou "hiérosolymitaine". après tout, ce ne serait que stupidité au vu d'un nom à la consonance pour le moins, authentique. STATUT CIVIL comme elle se plait à le rabâcher, « il vaut mieux être seul(e) que mal accompagné(e) ». C'est ainsi, que reihane confirme son statut de célibataire endurcie, infime de ce genre d'émotions dérisoires, qui ne cessent de faire espérer les plus faibles. En réalité, certaines histoires vous marque à jamais, ce pourquoi il est préférable de passer outre relations malsaines et sans lendemains, vouées instantanément à l'échec. ETUDES/METIER(s) secrétaire médicale, sans grandes convictions néanmoins. TRAITS DE CARACTERE reihane, d'où le parfait mélange entre douceur et persévérance à la fois. L'indifférence à l'état brute. Rarissimes sont ces instants durant lesquels tu apercevras la brunette dans tous ses états, pour la simple et bonne raison que les méprises du passé lui ont enseigné à ne plus se donner corps et âme dans les broutilles sans la moindre importance, du quotidien. Déverser sa haine sur le premier venu n'a jamais été dans ses cordes à son grand désarroi, parfois. jerrison, lorsque tu l'observes, tu constates sans aucune difficulté combien peu importe les blessures que tu lui infliges, elle endosse davantage. Le personnage typique dont l'incapacité la plus complète est de rétorquer par la négative, au détriment de son propre confort. Des souvenirs démesurément acerbes, dont la crainte et de n'avoir pas assez accordé, finalement. Néanmoins, se vouer pleinement à quiconque, n'est plus dans ses cordes, ou ne l'a même jamais été, en réalité. Probablement une sorte d'indépendance, non assumée. Dans le fond, reihane est loin de porter une attention bien spécifique aux pensées toutes particulières qui lui sont destinées, assurément parce qu'elle prétend avoir mieux à faire que d'avoir à se justifier sur les ragots relatés par ses voisins. Et très certainement, tu n'en vis pas plus malheureux, bien au contraire. Son manque de confiance en soi, reste néanmoins le défaut le plus frappant chez la jeune femme. Vraisemblablement, un tantinet défaitiste, jerrison s'avoue guère satisfaite de ses propres décisions, dirons-nous seulement que ses convictions d'autrefois se sont envolées aussi rapidement que sa sœur aînée, il y a environ dix ans. Au fond, pourquoi ressasser sans cesse le passé ? Malgré, la succession de trop nombreux évènements significatifs au cours de son vécu, la brunette s'est toujours rattachée à cette stabilité et tranquillité lui ayant permis de ne pas perdre totalement le contrôle d'elle-même. Certains, qualifieront cette vision d'appréhender les choses comme, égoïste, ce qui est fort probable, moi je suppose qu'il s'agit, plus amplement de courage et d'obstination. Toutefois, reihane n'a rien perdu de sa traditionnelle nervosité, ayant fait d'elle une enfant un brin turbulente. Daignant manifester une prestance détachée publiquement, cette dernière rencontre néanmoins d'énormes complications lorsqu'elle se doit de maîtriser un tempérament susceptible de totalement la dépasser. +extravertie, indépendante, stable, optimiste, déterminée, observatrice, protectrice. -maladroite, agressive, distante, je-m'en-foutiste, anxieuse, naïve, distraite, farouche. AVATAR keirα knightley,

GROUPE bad tempered meerkat.

ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Probablement cela, vous semblera insolite, mais je n'ai jamais adhéré à la cause du copinage entre voisins. En toute honnêteté, me concernant, nos échanges s'en tiennent principalement à un banal "bonjour" un et insignifiant "au revoir". Certainement, songez-vous durant l'espace d'une minute au fait que je sois plausiblement du genre "littéralement" associable et antipathique. Pourquoi pas, après tout ? Quant à moi, je suppose seulement, que j'ai mieux à faire de mon temps, qu'épiloguer la vie de mon voisin de droite, pour mieux balancer à celui de gauche. Et puis je m'en fous, majoritairement il ne s'agit que de familles dont les délires et les difficultés sont incroyablement différent(e)s des mien(ne)s. Aucun d'eux n'appartient à mon cercle d'amis ou d’individus excessivement proches, auxquels il est indispensable de rendre des comptes. Je ne leur dois rien et ainsi de suite... Il fait toujours bon de se méfier, davantage de ces personnes qui daignent un sourire un semblant hypocrite, à tout bout de champ. Non, je ne suis pas paranoïaque, tout bonnement réaliste. En d'autres termes, mes voisins ne sont d'aucune espèce d'importance.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Il y aurait certainement de quoi balancer sur le voisinage, j'en suis consciente, cependant la vie d'autrui est loin de m'affecter au point que je ne parviens pas même à y cracher deux injures à la suite. C'est assurément la chose la plus étrange d'entre toutes, mais je suppose ne pas appartenir à la bonne catégorie de personnes, pour le simple et bonne raison que je suis dans l'incapacité la plus complète de déverser ma haine contre quiconque. Je ne suis pas une commère, probablement parce qu'aucun membre de ma famille ne l'a été, du moins pas dans mes souvenirs. Habituellement, j'ai toujours prôné l'indifférence à l'aversion, assurément parce que j'ai assimilé bien plus grave que de simples broutilles entre habitants. Tout n'est qu'une question de tempérament et accessoirement de vécu, pourquoi pas.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
Qu'il s'agit d'une bourgade attachante pour des habitants à l'aspect pondéré et sans histoires. Me concernant, Woodley Mills ne m'a pas fait de cadeau et ce, au commencement même de mon adolescence. Personnellement, je ne suis pas médisante, cependant, je dois avouer que je n'y passerai pas une vie entière. J'ai appris avec le temps à me blinder des langues bien pendues, et je suppose qu'il a été la meilleure chose à faire. Woodley Mills, c'est une prestance paisible, à l'ambiance totalement contradictoire. C'est l'endroit que tu blâmes ouvertement, néanmoins lorsque tu t'éloignes tu ressens au fond de toi cette sensation étrange que l'on nomme plus couramment le, manque. Certes, c'est une atmosphère différente de nombreuses autres provinces d’Amérique, prétendre le contraire ne serait qu'affabulation, toutefois, peu importe son vécu, voir même son présent, ce lieu n'a jamais manqué de chaleur humaine, à condition de passer outre, les quelques langues de vipères et les voisins aux tendances manipulatrices.

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM mallaury.
AGE vingt-ans.
COMMENTAIRE .

▶ ▶ ▶ THE STORYLINE.

falling out of love is hard. falling for betrayal is worst.
☆ ☆ ☆

« Je t'avais bien dit de faire attention. » Je haussais timidement les épaules, car je n’eus certainement rien de mieux à rétorquer. Une fois encore, je privilégiais les gestes à la parole. « Tu sais ce qu'il va se passer si les parents viennent à l'apprendre ? » Je mourrai probablement de honte, bien avant que mon paternel n'ait lui même à m'abattre, au sens propre cette fois. À bien y repenser, elle n'était certainement pas la mieux placée d'entre nous, m’octroyant un sermon qu'elle serait la première à enfreindre une fois le dos tourné. « S'il te plaît Lucy, tu dois rien leur dire. Je t'en supplie. » De toute évidence, son traditionnel sourire trahissait instantanément toute marque de sévérité sur son visage, et je songeais d'avance à ce qu'elle préserve le secret. Une nouvelle fois, elle ne résisterait assurément pas à cette mine effarouchée et totalement désemparée s'offrant-à-elle. « Va t'en. » Je ne m'étais pas fait prier, pas le moins du monde. En même pas dix secondes, j'avais retrouvé l'environnement réconfortant de ma chambre rose bonbon, n'hésitant pas à m'abandonner de tout mon long sur un lit bien trop large pour une seule et unique personne. Je concevais sincèrement combien, je n'avais certainement pas été assez rusée ni même discrète. J'aurai aisément dû prendre en considération la vigilance sans faille de ma sœur ainée. « Je sors ce soir. » Sa retenue fut-elle que je ne l'avais pas entendu s'introduire sur le pas de la porte. Je l'observais d'un œil faussement approbateur et inquisiteur à la fois. « Avec qui ? » Assurément, ne m'en étais-je pas rendu totalement compte, mais lorsque je vins la questionner sur ses fréquentations pour la soirée, je me redressais automatiquement, agrippant fermement mes deux mains, autour du premier objet se décelant non loin de mon champ de vision. « Hazel et Eben, tu voudrais peut-être... ? » « Ow heu non, c'est bon, merci. J'ai peut-être quelque chose de prévu aussi, de toute façon. » Je ne lui avais pas pas même laissé le temps de finir que je me surprenais à lui couper machinalement la parole. Seul le prénom d'Eben suffisait à me déstabiliser entièrement. Parce qu'à lui seul, il représentait me concernant, davantage que le simpliste meilleur ami d'enfance de ma sœur aînée. Du haut de ma quinzaine d'années, je m'étais tout bonnement laissée berner par le physique ravageur de ce garçon âgé quant à lui, de deux ans de plus. La stupidité des gamines à cette période de leur vie, est pour le moins, épatante, je plussoie. Et bien loin des regards indiscrets, cette jeune fille au tempérament si flegmatique que j'étais à la base, se voyait prise à son propre piège, emprisonnée par cette triste réalité des sentiments. C'était clair, si quiconque soupçonnait pour nous deux, j'étais carrément foutu, bien plus encore qu'après avoir été surprise une cigarette aux lèvres. « Bon bah j'y vais. On se voit plus tard. » Les propos de Lucy me sortirent automatiquement de ma songerie des secondes précédentes, à des années lumières d'admettre qu'elle ne reviendrait pas...

Le soir même, je surprenais ma mère s’effondrant dans la pièce centrale au creux des bras de mon paternel, dont les larmes ne furent plus qu'une question de temps. Ça n'avait donc pas été une hallucination, comme je l'avais démesurément espéré. Ce fracas appartenaient sans la moindre fausseté à la porte d'entrée. « Maman ? » Située en haut des escaliers, je ne manquais pas de discerner combien ses pleurs se firent plus intenses encore, lorsque je prononçais ces paroles. En réalité, je n'avais aucunement besoin que l'on m'explique d'où provenait le problème, je le savais déjà. Une main parcourant le long de mon visage, et à mon tour je croulais lentement sous le poids de cette nouvelle, pour le moins déconcertante. « Tu as tué ma sœur! Tu l'as tué. » C'était certainement la toute première fois qu'il m'apercevait dans cet état de déchéance totale. J'en étais pleinement consciente, ces propos ne feraient assurément pas revenir ma sœur aînée, toutefois ma haine fut-elle que j'en perdais progressivement mes moyens. « Peu importe tes explications, Lucy est morte à cause de toi. Tu n'es qu'un assassin, tu entends. » Je marquais une pause, probablement dans l'espoir de me calmer, mais en vain. À mon tour, j'avais envie qu'il souffre autant que moi. « Je ne veux plus de toi dans ma vie, que ce soit aujourd'hui, ou même dans dix ans. » Je ne manquais pas de le toiser une nouvelle fois du regard tel un moins que rien,... un meurtrier, ni plus ni moins. J’omis rapidement notre "complicité" des mois passés, pour un sentiment totalement opposé. Je le haïssais de toutes mes forces. Je m'efforçais d'estomper son image du garçon parfait, pour celui du pire individu que la terre n'ait jamais porté. Son regard autrefois réconfortant, me terrifiait sincèrement. Détruite et méconnaissable, j'atteignis un stade durant lequel je culpabilisais notamment d'avoir manigancé à ses côtés, et d'avoir été assez stupide pour imaginer que j'avais eu raison de lui céder toutes mes premières fois. « Je ne souhaite qu'une chose, ne plus jamais te revoir, plus jamais. » Je me souviens encore d'avoir accentué le mot "jamais", parce qu'il était principalement de ma volonté de ne plus croiser l'assassin de Lucy. Un dernier coup d’œil en sa direction et j'avais brusquement tourné les talons, tentant de gommer son image de ma mémoire affectée, le plus rapidement possible. Le prénom d'Eben, sonnerait tellement différemment, maintenant.

i don't mind if you don't mind
i'm all right, i'm all right.
☆ ☆ ☆

« Je peux savoir ce que tu veux ? » « Que tu sortes un peu de chez toi. » « Je sors de chez moi. » Noham était mon meilleur ami, depuis toujours. Nous avions grandi ensemble, et malgré les histoires du passé, il ne m'a jamais abandonné. Je reste persuadée, que l'idée même de le faire, ne lui a jamais effleuré l'esprit. Il est probablement le seul et unique individu qui m'a évité de sombrer totalement dans le folie lorsque ma sœur aînée est décédée. « Je n'incluais pas ton activité de secrétaire. » Je soupirais, venant instinctivement l'embrasser sur le front comme pour clore cette conversation. Depuis, les difficultés de mon adolescence, j'avais comme cette fâcheuse tendance à prendre la fuite et ce, dans tous les sens du terme. En outre, je n'ai jamais réellement tenté de m'en sortir autrement que par la poudre d'escampette. D'après moi, je me juge libre d'agir comme je le souhaite. Certainement, ai-je assez bataillé avec les années. « Et sinon avec ... » « Jordan, Jordan, c'est comme ça, qu'il se nomme. C'est terminé, si c'est que tu souhaites savoir. » J'esquissais un doux sourire, ce n'était pas réellement dans mes intentions, mais je le fis tout de même. Mon seul véritable ami de longue date, ne méritait certainement pas de récupérer les pots cassés. Mais plus je l'observais, plus je constatais combien j'éprouvais encore des difficultés à maquiller tellement de vérités. « Et qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Si seulement je le savais. La vérité, c'est que je suis effrayée à l'idée de m'engager sincèrement avec quiconque. Je suis terrifiée à l'idée que mon nouveau compagnon ne soit rien d'autre qu'un alcoolique, inconscient et étranger du danger qui l'entoure. Qu'il blesse mortellement un membre de mon entourage peu importe la manière, que ce qu'il reste actuellement de ma famille soit anéantie par un semblable accident. La vérité, c'est que je fuis parce que je suis lâche. Enfermée depuis trop longtemps dans une culpabilité sans pareille, je souffre d'avoir tout abandonné dès mon jeune âge. Mais, quiconque ne peut reconnaitre ce genre de détails ouvertement, parce que quelque part, nous mentons tous, autant que nous sommes. « Je sais pas vraiment, en fait. » Parfois, je songe sincèrement à me lancer dans une carrière cinématographique. On ne peut se leurrer, pour une adolescente sans avenir, j'ai dans l'ensemble plutôt bien réussi dans le domaine professionnel, mais je ne le reconnaîtrai jamais ouvertement non plus. Malheureusement, j'ai tout lâché et tout ruiné sur le plan familial. J'ai tout foutu en l'air, de toute façon plus rien n'allait comme il l'aurait fallu. Suite au décès prématuré de Lucy, nos quotidiens se sont lentement séparés, bien que nous aurions dû nous serrer les coudes, nous avons préféré agir différemment, nous enfonçant toujours plus dans la misère et le chagrin. De mauvaise foi, j'ai tenu mes parents pour responsables de l'avoir laissé sortir une nouvelle fois, quant à moi, j'étais fautive d'avoir entretenu cette relation malsaine avec son "assassin". Et puis merde, peu importe, à l'heure actuelle, blindée par les années, je reste consciente que trop peu de situations pourraient dès lors m’affecter. Je n'ai absolument besoin de personne pour mener à bien ce que j'entreprends, c'est l'essentiel du moins, c'est mon essentiel. « je n'ai plus quinze ans ... »