DOG POUND.

we were never ashamed
◯ tiago ladislav ◯
credits © tumblr.

PRÉNOM(S) NOM tiago, rafael ladislav. AGE bientôt vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE le vingt-six octobre au matin, dans l'une des banlieues pauvres de belo horizonte (brésil). NATIONALITÉ ricaine, s'il vous plait. il a quitté vladivostok (russie) y'a maintenant quatorze piges. STATUT CIVIL en partenariat domestique avec gobbles, son fidèle sac de bave. ETUDES/MÉTIER(s) marchand d'jaquette au gpm et cultivateur d'herbe et d'farine magiques pour ses potes toxicos. TRAITS DE CARACTÈRE protecteur, spontané, affectueux, débrouillard, coquet. vaniteux, impulsif, rancunier, lunatique. AVATAR alex libby. GROUPE gold workers.

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▶ ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
contrairement à ce que les apparences pourraient laisser penser, hé bien oui. tu es assez proche d'eux. et plus particulièrement des vieilles commères du quartier où toi et le reste de ta famille vivez. honnêtement, y'a que les bonnes femmes bouffées par leurs diktats puritains qui te sortent par les yeux. mais pour c'qui est des pépés et des mamies, tu les apprécies sincèrement. certains te font rire, t’attendrissent. et puis d'autres te redonnent un semblant d'esprit de famille. un peu comme si tu cherchais en eux des parents idéals.  

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DÉTESTES LE PLUS, GO.
ok, cracher c'est ton domaine. mais quoiqu'on en dise, t'as jamais détesté personne. excepté peut-être tes parents, ouais. adoptifs, j'entends. pour toi, c'est des irresponsables finis. t'as jamais supporté le fait d'être un môme parmi six autres. d'être une sorte de porte-clé souvenir ramené du brésil. t'as jamais supporté non plus le désordre permanent. la démesure. l'euphorie bobo qui pollue chaque parcelle d'air que tu respires. ou même l'absence totale de limites. en vrai, tu n'les considères même pas comme des parents. et c'est pour ça qu't'as jamais voulu les appeler papa ou maman.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
c'est un coin tranquille, sans non plus être trop paumé. c'est vrai qu'ça te dépayse pas mal de ce bon vieux patelin russe, mais dans un même temps, t'apprécies le fait que le changement soit progressif. faut dire qu'y'a eu boston entre les yeux hein. pis t'as beau être aventureux de nature, t'as jamais vraiment digéré les départs brutaux. belo horizonte en est un parfait exemple. l'choc thermique, j'vous raconte pas.

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▶ ▶ THE CURRICULUM VITAE.
PREMIER POINT ▲ tiago a passé les cinq premières années de sa vie dans un orphelinat délabré de belo horizonte ; sa mère biologique n'avait que quinze ans le jour où il est né et l'identité de son père n'a jamais été mentionnée dans son dossier ; il garde d'ailleurs l'espoir d'en apprendre plus sur eux. DEUXIÈME POINT ▲ katia et vladimir ladislav sont un couple d'artistes russes fortunés et également ses parents adoptifs ; il possède six frères et sœur issus des quatre coins du globe ; la famille est originaire de la petite ville portuaire de vladivostok ; en quatre vingt dix neuf, elle a quitté on-s'les-gèle-land pour boston ; ahh, l'amérique ; puis nos braves ladislav ont décidé d'emménager à woodley mills l'an passé, dans une immense fermette un brin délabrée ; enfin bon, ils se retrouvent aujourd'hui sans un rond et contraint de travailler d'arrache pied pour rembourser leurs dettes, hein. TROISIÈME POINT ▲ enfant, tiago était un véritable monstre ; cruel, colérique et violent ; il prenait d'ailleurs un malin plaisir à torturer toutes les petites bestioles qui lui passaient entre les mains ; ou même à taillader la chaire de ses camarades de classe à l'aide de la lame de ses ciseaux. QUATRIÈME POINT ▲ adolescent, tiago s'est découvert une passion pour le sport, notamment le rugby, la natation et l’athlétisme. il pratique aussi le street-workout, le parkour et fait un peu de bmx et de musculation ; c'est aussi durant son adolescence qu'il a commencé à fumer, à goûter à l'alcool et à se droguer ; aujourd'hui encore, il se fournit régulièrement en héroïne. CINQUIÈME POINT ▲ tiago n'a jamais entretenu de très bons rapports avec ses parents adoptifs ; les conflits sont fréquents. à son sens, il a manqué de limite et d'attention.  AUTRES ▲  tiago voue une passion sans limite à ses cheveux. derrière sa crinière soyeuse se cache en effet des heures et des heures d'entretiens journaliers. une bonne partie de son salaire passe dans ses soins capillaires. il inonde sans remord la salle de bain familiale de produits hors de prix et crie au scandale dès qu'on ose lui voler une noisette de shampoing ; même s'il assume totalement son attirance pour la gente masculine, tiago n'a jamais présenté qui que ce soit à ses parents. il reste excessivement discret sur ses amourettes et évite constamment le sujet. ceci dit, il n'hésite pas à ramener ici et là des coups d'un soir. d'autant plus depuis qu'il est à woodley mills ; il adore les enfants. confiez-lui le pire des mômes et soyez certain qu'il vous le transformera en un claquement de doigt en une guimauve ambulante. autant il n'a aucune patience avec les adultes, autant il devient une véritable crème avec les gamins. d'ailleurs, il devient complètement gaga lorsqu'il est en compagnie de sa nièce d'un an et demi. pour certain c'est mignon, pour d'autre absolument effrayant ; tiago est un fin touche-à-tout qui trouve toujours le moyen de jouer à bob le bricoleur ; il dort comme une loque, et il est presque impossible de le réveiller lorsqu’il est en plein sommeil. il a aussi tendance à s'endormir un peu n'importe où ; émotif comme personne, il fond en larme devant la moindre scène un tant soit peur triste ; il adore les films d'horreur. même s'il gueule comme une tapette, il adore ça. il collectionne également les films d'animation ; il connait par cœur la chorégraphie du gangnam style (et gentleman aussi d'ailleurs), logobitombo, lmfao, tacata (où il réalise magnifiquement bien le twerk, en passant), ou encore ai se eu te pego, le madison, tchik et tchak, etc. en clair, c'est un bon danseur et les boîtes de nuit sont ses plus fidèles alliées ; à son arrivée aux états-unis, tiago a adopté un chiot rottweiler prénommé gobbles. aujourd'hui âgé d'un an, la bête, qui pèse près de soixante dix kilos de muscle, se trouve être aussi tendre et câline qu'un bisounours enfumé ; m'sieur a plusieurs tatouages (merci frangin) dispersés ici et là (généralement là où ils ne se font pas bien remarqués, d'ailleurs), à vous d'les trouver. y'en a huit au total, voyons si vous en dénichez au moins la moitié.

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▶ ▶ ▶  THE STORYLINE.

Citation :

- Laisse-les croire ce qu’ils veulent. Laisse-les croire qu’on est seuls face à eux. Qu’on n’est que des égoïstes, des lâches, des allumés. Laisse-les croire qu’on est différents. Laisse-les croire que t’es mieux sans moi. Que j’te rends conne, superficielle. Que j’pourrie ta vie, que j’t’éloigne des autres. Laisse-les croire que tu vaux mieux que ça. Que moi. Que tout ce qu’on a vécu ensemble. Laisse-les croire que j’te mérite pas, que j’suis qu’un raté, que j’t’influence, que j’te manipule. Laisse-les croire ce qu’ils veulent. Laisse-les même cracher sur ma gueule. Laisse-les baigner dans leur frustration. Parce que c’est d’ça qu’il s’agit. D’la frustration. Et je sais que tu doutes. Je sais aussi que dans l’histoire, c’est toi qui a été le plus touchée. Et que même si j’le montre pas, même si j’ai l’air de m’en foutre royalement, ça m’emmerde quand même. Parce que j’ai vraiment pas envie que tu partes. J’ai pas envie que tu te retrouves face à des gens qui n’en n’ont rien à foutre de ta gueule. Face à des cons qui veulent juste nous séparer. Mais j’te fais confiance. J’pars du principe que tout ce qui s’est passé entre nous, c’est pas rien. J’pars du principe que tous nos fous-rires n’étaient pas faux. Que tous nos secrets n’étaient pas inventés. Et que tout ce qu’on a partagé ensemble restera gravé en nous. Parce que pour moi, tu vaux plus que n’importe qui. T’es celle avec qui je n’ai pas peur d’être honnête. T’es celle qui, et j’en ai la conviction, ne me laissera jamais tomber. Alors merde, j’te le répète : laisse-les croire ce qu’ils veulent. Mais surtout ne les crois pas. Ils ne te connaissent pas comme moi je te connais, et ils sont à des années lumières de savoir que t’es une fille géniale. Une fille unique. Une fille que j’aime plus que quiconque. Une fille qui est aujourd’hui la seule à pouvoir un jour me faire douter.
- Putain, Tiago. Putain.

Et elle les a cru. Et elle est partie.
Simplement. Stupidement.

il y avait ma mère, ma mère et son sourire, ma mère et ses longs cheveux brun, ma mère et son éternel regard inquiet. non. rectification. il y avait katia, katia et son rire criard, ses fossettes saillantes et ses ongles crochus. il y avait vladimir, vladimir ses idéaux révolutionnaires, sa bouteille d’alcool à la main, et son paquet de marlboro. il y avait non pas un, ni deux, ni trois, ni quatre, ni cinq, ni six mais bien sept mômes. ici. là. à droite, à gauche. sous la table. sur le sofa. derrière un arbre. derrière l'aquarium. et il y avait notre maison, son immense cheminée en briques, son papier pain dégarni, sa baignoire carrée, son balcon en ruine. il y avait vladivostok, vladivostok dont la beauté se voile toujours plus au fil des années. il y avait son port. ses mouettes. ses bateaux ateliers. puis il y avait la forêt. la neige. le sable. l'odeur salée de la mer. et ces quelques innombrables personnes qui affluaient de tous les côtés. ces quelques innombrables regards plongés le vide. ces quelques innombrables pas meurtris qui fracassaient le sol. (un temps). après y'a eut boston. là bas il y avait le lycée, les sorties nocturnes, les colles, les devoirs supplémentaires, les fêtes avec les amis, les premières expériences, les aveux, les premiers baisers, les premières claques. il y avait les anniversaires, les fêtes de noël, les nouvels ans, les dîners en famille, les cadeaux, les reproches, les médisances. il y avait les nuits passés avec des inconnus, les flirts superficiels, les petits amis éphémères. Il y avait les retrouvailles, les adieux, les faux-semblants. il y avait les premiers jobs, les crises de nerfs, les mauvais jours, les soirées, la drogue, l'alcool, la clope. il y avait les rendez-vous ratés, les beuveries du vendredi soir. puis il y eut les cartons pliés, les valises bouclées, et l'excitation qui nous saisissait par chaque coin. il y avait les au-revoir, les bienvenues, les premiers pas à woodley mills, les premières rencontres avec le voisinage. puis les boîtes, le boulot, la lèche au patron, les problèmes d'argent, les engueulades à répétition. et maintenant y'a les factures, les plaintes des voisins, les parties de jambe en l’air, les dimanches après-midi à flemmarder, les étés à la plage, les hivers au ski. bref. quand on y pense, heureusement qu'ils ont ramené leurs miches, là. armés de leurs caméras.
parc'que faut pas s'leurrer, en attendant,
on s'faisait carrément chier

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM léo.
AGE 18.
COMMENTAIRE question liens, je cherche une famille pour tiago (frères, sœurs, cousins, cousines, peu importe en fait), une bande d'amis (des mâles si possible), et si certains sont en manque de testostérone, sachez qu'il aime bien les deux côtés du trottoir (fufufufu). pour résumer le personnage, je dirai que c'est un leader dans l'âme (donc ambitieux, individualiste, compétiteur), une tête brûlée (impulsif au possible...) qui peut aussi bien se montrer hyperactif, que méga pantouflard. il serait aussi lunatique, extrêmement rancunier (limite fourbe, parfois), vaniteux (du genre à ne pas traîner avec n'importe qui) et de surcroît assez superficiel, salement commère et bourré de sarcasme. bon à côté de ça je le vois bien tactile (câlin donc, genre une boule d'amour quand il est de bonne humeur), généreux et honnête (malgré le "genre" qu'il se donne), sensible également (même s'il passe presque tout le temps pour un blaireau), rêveur (voire très déconnecté...'fin il est dans son monde quoi. et il n'aime pas trop qu'on lui pourrisse ses habitudes), timide en amour (ou méfiant, selon le point de vue qu'on adopte. c'est un romantique, en vrai) et fidèle en amitié (en dépit de ce qu'il laisse voir de lui. il a d'ailleurs tendance à souvent tester ses amis, histoire de s'assurer qu'ils lui sont bien loyaux quoi. son kiff, c'est qu'on l'aime, qu'il soit indispensable. du coup, il a tendance à vite s'enflammer quand quelqu'un lui fait clairement comprendre qu'il ne lui apporte rien...il déteste qu'on l'ignore, quoi). bon, et si quelqu'un se sent de lui tenir tête, je lui trouverai bien un "amoureux". même si, entre nous, ils risquent de se bouffer la gueule (fufu).