jazz ◘ don't forget

why shoud i cry for you ? i don't even know you.
◯ Jaselina Greengrass ◯
credits © babyvampire/tumblr.

PRENOM(S) NOM jaselina lisa-marie greengrass. AGE vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE le 6 juillet 1988 à Sheffield (Royaume-Uni). NATIONALITE anglaise. STATUT CIVIL célibataire. ETUDES/METIER(s) étudiante de mode et stagiaire à mi-temps pour un magazine. TRAITS DE CARACTERE naturelle - riche - sociable - attachante - jalouse en amour - impulsive - franche - charismatique - souriante - possessive - spontanée - mystérieuse - douée pour faire croire que ça va quand ça ne va pas. AVATAR anna SIMPLY kendrick. GROUPE TIGHTROPE'S SKILLS.

▶ ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Oui, je crois que l'on peut dire que je suis plutôt proche de mes voisins. J'ai la chance d'en avoir des bons, toujours prêts à aider son prochain et je suis de ce genre-là moi aussi. Les barbecues entre voisins, c'est vraiment mon truc et je ne rate jamais l'un de ces repas le jour de la fête des voisins. Je suis une bonne voisine également, je pense. Quand ils ont besoin de se libérer des enfants pour une soirée, je me fais un plaisir de m'occuper du baby-sitting. Après tout, ça me fait un peu d'argent et je leur rends service par la même occasion.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Wow, cinq minutes, c'est beaucoup trop car j'ai tellement passé de tenter à cracher à leur sujet. Oui, leur sujet. Il s'agit de mes parents. A l'âge de six ans, ils m'ont envoyée chez ma grand-mère en Pennsylvanie pour que j'y poursuive ma scolarité. Abandonner leur gamine pour parcourir le monde, quoi de plus con aurait-il pu faire ?! Puis, après ça, on m'appelle pour me dire qu'ils sont morts et que je dois venir reconnaître les corps. Je ne les connaissais même pas, j'avais à peine le souvenir de leur visage... Aujourd'hui, je suis riche à cause d'eux et je ne tiens pas tellement à cet argent, c'est pratique mais voilà.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
Woodley Mills, c'est une des rares villes où je me sens chez moi. Ça me rappelle le petit village dans lequel je vivais avec ma grand-mère quand elle prenait encore soin de moi. Ici, les gens sont accueillants, à l'écoute et plutôt adorables pour la plupart. Cela fait trois ans que j'y vis pour mes études de mode et c'est cool. Chaque jour est un plaisir. J'aime me réveiller ici et je me verrais bien rester ici pour toute la vie. C'est bien mieux qu'une de ces villes européennes bondées, où les gens sont sans cesse presser et passent leur temps à se bousculer par conséquent.

▶ ▶ ▶ THE STORYLINE.
« Jaselina, nous allons t’envoyer chez ta mamie américaine. Nous savons bien que tu ne la connais pas mais tu verras très vite qu’elle est adorable. » Impassible, je regardais ma mère qui faisait le double de ma taille. Et voilà, ils se débarrassaient encore de moi. Après les nourrices et les précepteurs, j’allais me retrouver chez une grand-mère que je ne connaissais pas. « Tu vas préparer tes affaires avec Margaret, qui t’accompagnera jusqu’à Philadelphie. Tu ne chouines pas ? Tant mieux. » Pas un baiser, à peine un regard échangé et elle partit de la pièce. Comment une personne comme elle avait-elle pu mettre au monde un enfant ? Parfois, je la trouvais vraiment sans cœur. Margaret se saisit de ma main et m’attira jusque dans ma chambre. Je me stoppais au centre de celle-ci et fis un tour sur moi-même pour regarder tout ce que j’avais amoncelé depuis que j’étais là. Malgré tout, j’étais triste de partir. J’allais perdre tous mes repères même si je n’allais pas vraiment perdre mes parents. Ils n’avaient jamais été là pour moi. « Il fait beau en Pennsylvanie ? Et est-ce qu’il fait chaud ? » Margaret arrêta ce qu’elle était en train de faire, s’accroupit devant moi et me caressa tendrement la joue. « N’aie crainte, jolie Jaselina. Ta grand-mère est un ange. Je l’ai connue et elle était faite pour s’occuper d’enfants comme toi. Puis, tu auras la considération que tu mérites. Le temps n’a point d’importance dans ce cas. » Elle n’avait donc pas répondu à mes questions. Elle s’activa de nouveau. Alors qu’elle s’occupait de mes habits, je m’occupais de ma seconde valise qui contiendrait d’autres vêtements et quelques jouets que j’aurais préalablement trié. C’était difficile de laisser tant de choses derrière soi. J’allais être loin de mes cousines et d’Izzie, mon petit chiot. J’étais triste qu’Izzie ne puisse pas venir. Arrivée à l’aéroport, je sautais dans les bras de Margaret. « J’aurais voulu que ce soit toi, ma maman. J’ai pas envie que tu t’en ailles toi aussi. » Elle me prit tendrement dans ses bras et je souriais, sentant ce doux parfum de vanille dans ses cheveux. « Je t’accompagne à Philadelphie et on verra ensuite, d’accord ? » J’acquiesçais d’un hochement de tête. Et me voilà partie pour les Etats-Unis du haut de mes six ans.

« Jazz, tu as du courrier d’Angleterre qui est arrivé pour toi. » Concentrée sur mon dossier de mode à rendre pour la semaine suivante, je parvins tout de même à entendre ma grand-mère. Je dévalais les escaliers. Ce devait être une lettre de mes cousins et un sourire se dessina sur mon visage. Je déposais un baiser sur la joue de ma mamie et remontais aussitôt dans ma chambre. « A l’attention de Jaselina Greengrass : Nous avons le regret de vous annoncer le décès de vos parents, Victor Greengrass et Louisa Trapani-Greengrass, suite à un accident de la route. Nous aurions besoin de vous quant à leur identification. Ils sont actuellement à la morgue du Harold Wood Hospital. Nous vous attendons pour les formalités. Sincères condoléances. » Je balançais la feuille sur mon bureau et m’asseyais alors sur mon lit. Ils sont morts. Oui. Ils sont morts. Ouais. Ils sont morts. Okay. Ils sont morts. D’accord. Mais pourquoi j’en ai rien à faire ? Ah oui, je sais. Ils ont abandonné leur gamine de six ans à sa grand-mère américaine pour faire le tour du monde. Avec tous les voyages qu’ils ont fait dans les pays exotiques, ils clamsent dans leur lieu de résidence. Tragique. Enervée qu’on me demande de les reconnaître alors que je ne me souvenais même plus de leurs visages, je redescendis voir mamie après avoir récupéré la lettre. « Mamie, ils sont morts. » « Qui est mort, Jaselina ? » « Ta fille et ton gendre. Mes parents quoi ! » « je suis désolée, Jazz. » Elle me serra dans ses bras, me caressant simplement le dos. « Ca ne me fait absolument rien. Je ne les ai presque pas connus au fond. » « Ne dis pas ça, ils restent tes parents, Jaselina. » « Ou pas. Tu peux venir pour les reconnaître s’il te plaît ? Je ne sais même plus qui ils sont. J’aurais pu les croiser dans la rue que je ne les aurais pas reconnus. » Ma grand-mère pressa tendrement ma main pour accepter et nous partîmes pour Londres quelques heures plus tard. C’étaient bien eux, ça me faisait une belle jambe. L’enterrement passa. Plein de gens éplorés, sauf moi. Plein de gens compatissants, sauf moi. Plein d’individus plaintifs, sauf moi. Je n’en avais strictement rien à faire. C’est cruel, je le sais bien mais c’était comme cela que je le ressentais. Ni plus, ni moins. Le lendemain, j’avais rendez-vous chez le notaire. En tant que leur seul enfant, j’héritais donc de la totalité de leurs biens. A savoir une villa aux Hamptons, une en République Dominicaine, un appartement à Londres et quelques millions de livres. Malgré ma fortune, je voulais continuer à vivre simplement. Je déménageais à Woodley Mills pour mes études. Je vis dans une jolie maison. Tout le monde croit que je la loue mais je l’ai achetée en réalité. Je ne fais pas d’écart, uniquement pour un article de mode hors de prix par mois. Quand je le revêts, je prétends qu’il s’agit d’une copie quelconque et le tour est joué.

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM sweety.
AGE bientôt 21.
COMMENTAIRE je remercie mick pour son aide dans la partie demande de liens. et, j'ai hâte de jouer parmi vous.