∞ lovers that went wrong (finished)

Most of us are heaving through corrupted lungs.
◯ Nola Hansen ◯
credits © fuckyeahseyfried/tumblr.

PRENOM(S) NOM Nola (N.O.L.A Nouvelle-Orleans, Louisiane). Il ne faut pas aller bien loin. Une ville, une abbréviation, il en faut peu pour faire un prénom. Hansen, probablement un reste des premier colons venus aux États-Unis. La généalogie, ce n'est pas mon fort.  AGE Vingt-sept ans, oui, vieillir parfois, ça fait peur. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Vingt-deux avril, 1986, dans une clinique de la Nouvelle-Orleans en Louisiane. Étonnant, n'est ce pas ? NATIONALITE Américaine. STATUT CIVIL Célibataire. ETUDES/METIER(s) Un diplôme de droit brillamment obtenu. Après avoir travaillé deux ans et demi en tant qu'assistante juridique la belle s'est reconvertit en chef traiteur. Elle a son petit restaurant. Où la Louisiane est reine. TRAITS DE CARACTERE Tranquille, nature, sérieuse, altruiste, rancunière, indécise, jalouse, secrète.  AVATAR Amanda Seyfried GROUPE Bad Tempered Meerkat.

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▶ ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
Pas ma voisine de dessus. cf question suivante, je ne m'étalerai pas sur cette garce. Non, en soit, mes voisins, sont des voisins. J'ai eu droit à une pendaison de crémaillère agréable. Mais ça reste des voisins indifférents. Mais j'apprécie cette indifférence. Je n'aime pas qu'on vienne fouiner dans mes affaires. Certains m'invitent. Je ne décline pas. Puis je les invite en retour goûter mes plats. Je les croise parfois sur le palier ou au restaurant. Ils sont agréables et pas trop difficiles à vivre comme la blonde du dessus. En être proche, c'est autre chose. Ce sont plus des connaissances même si je n'hésiterai pas à leur venir en aide.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Ma voisine du dessus. Non mais sérieusement, elle se prend pour qui cette cruche. À toujours être perchée sur ses talons de dix centimètres (encore, je suis gentille), elle tambourine du matin jusqu'au soir. Elle n'a aucun respect ou quoi ? Et puis, c'est quoi cette manie d'amener un homme différent tous les soirs. C'est quoi son job ? Call-girl. (Ça m'étonnerait pas vu ses attributs et son attifement quotidien). C'est pas très bien isolé dans mon appartement, je n'ai pas les moyens de refaire l'isolation. Et puis avec sa voix nasillarde..quoi? Vous m'avez demandé de cracher..vous pensez que je fais quoi ? Je n'aime pas les nanas comme ça. Mais c'est la vie. Si je dois me la farcir, c'est que le destin en est ainsi. Ça, c'est mon côté fataliste et jaloux peut être au fond.. M'en voulez pas.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
C'est drôle, pendant cinq ans, enfermée dans un campus universitaire prestigieux, j'ai trouvé la vie drôlement ennuyante. Pas de rebondissement, pas vraiment de chaleur, de rayons de soleils. Rien qui ne me rappelait cette chaleur, celle de Louisiane, étouffante à souhait. Depuis quatre ans, je suis installée à Woodley Mills. Et c'est un peu différent. Peut être que c'est grâce au restaurant. Peut être que je vais mieux. Je ne sais pas. C'est encore différent. Je me suis fait à la pluie, à la froideur des jours d'automne. Et tous ces gens qui mènent leurs petites vies. C'est apaisant d'être loin de tout. Et particulièrement de ses problèmes. Calme, mais pas trop. Joyeux, mais pas trop. Celui qui est excessivement heureux cache un lourd secret. Jamais rien de bon. Non. J'aime Woodley Mills. Ma présence à Woodley ne s'explique pas. Je ne suis pas ici pour voir de la verdure, ni parce que je veux raser la forêt avoisinante. Je suis ici car Woodley était mon asile. C'est mon port d'attache. 

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▶ ▶ THE CURRICULUM VITAE.
- Nola est une charmante personne. Elle est polie, calme, facile à vivre. Mais elle a cette fâcheuse tendance à être très contradictoire, un savant mélange d'exaltation et d'inhibition déconcertant. Pouvant se montrer d'humeur idyllique et sociable, elle est capable de faire demi tour radicalement, sans aucune explication logique.
- La jeune femme déteste être au centre de l'attention, avoir des yeux rivés sur elle. C'est un problème d'estime de soi, concordant avec un certain nombre d'évènements.
- Nola est beaucoup trop spontanée il lui arrive très souvent de faire des actes totalement irréfléchis. Comme combattre sa phobie des chiens en en acquérant un. D'où certains regrets, certaines frayeurs et joies désormais.
- Elle devrait porter des lunettes, mais ne les supporte pas plus de quelques heures. Elle ne les porte que le matin, secret d'état.
- Nola est accroc à la cuisine, particulière fouisianaise et française, cela va de pair. Commençant par une tâche, passant par le hobby et devenant une passion, la cuisine est devenue son train train quotidien. D'où sa tendance à rassasier ses clients au restaurant, car les grands dîners, ce n'est plus trop sa came.
- Elle est le genre de demoiselle très coquette malgré son esprit nature. Paraître désordonnée n'est pas vraiment son fort.
- Sportive, elle fait depuis longtemps de la voile, une vraie passion également. Ses parents lui avaient offert le voilier familial, mais il n'en reste que de malheureux débris depuis Katrina. Et dans une ville sans accès maritime, difficile d'entretenir cela. La course à pied, c'est mieux, plus adapté. Pas aussi fascinant.
- En ce qui concerne sa vie affective, la jeune femme a la fâcheuse tendance de ne jamais trop s'attacher. Elle ne supporte pas qu'on soit sur son dos, pire, la couver. Elle a besoin de quelqu'un qui la comprenne et qui lui laisse une certaine sphère. Pour le camp adversaire, c'est parfois dur à avaler.

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▶ ▶ ▶  THE STORYLINE.
2004 - Toute la famille est de retour au bercail pour fêter mon départ pour l’université. La maison est emplie de ce « je ne sais quoi », cette sensation indéfinissable, ineffable. C’est à peine si on arrive à distinguer la couleur des murs jaunes qui illuminaient mon quotidien jusqu’à maintenant. Un grand buffet trône dans la salle à manger. Jambalaya, crevettes sautées, gombo, cuisine cajun. M’enfin, maman n’a pas lésiner sur les moyens, comme à son habitude. Du haut des escaliers, je contemple toute cette bonne humeur. Je m’imprègne de cette chaleur, ces odeurs, je capte tous les rayons rentrant à travers les persiennes. Je me prépare au départ, j’emmagasine et collectionne les images, sons, mes sens, tout éveillés. Nola.. Thayer, mon meilleur ami. Oui ? Toujours là quand je ne suis pas au meilleur de ma forme. Tu vas me manquer. Je me suis sentie bizarre pendant quelques secondes. Je ne sais pas gênée, confuse, ce genre de chose. Moi aussi.. Drôle, dans le sens où nous étions à seulement quelques millimètres l’un de l’autre. Étrange, jusqu’au moment où ses lèvres se sont écrasées contre les miennes. Et je suis devenue partisane de notre premier baiser, après tant d’années. Nola, on passe à table. Viens porter un toast. Mon père toujours aussi rabat-joie. Papa, elle va jouer aux bonnes sœurs pendant cinq ans, tu pourrais lâcher le leste non ? ? Keatie, ma petite sœur, quant à elle, dans son rôle espiègle. S’éloignant, Thayer a attrapé ma main avant de me glisser quelques mots. Vous savez lesquels. Je t’aime. Ça avait le mérite d'être clair. Je n'ai pas su quoi répondre. J’étais encore à l’épisode précédent. Je l’ai embrassé. Parce que j’en avais envie premièrement. Deuxièmement parce que je n’avais pas envie de répondre et qu’il trouverait probablement sa réponse là dedans. Substantiel mais pas clair. On arrive papa. J’ai entrelacé mes doigts au sien avant de descendre profiter de ma dernière journée en compagnie de mes proches.

2006 - Katrina a frappé l'an dernier, emportant derrière elle Keatie et Thayer. La vie avait perdu de sa saveur. Les murs de ma chambre d'étudiante grisonnait. Et quand je suis retournée là-bas, c'était différent. Une nouvelle maison, des murs à peine rayonnant. Aller présenter mes condoléances en personne aux proches perdus. Déposer des fleurs sur les tombes de ma petite soeur, sur la sienne aussi. Maman avait les cheveux grisonnant et papa n'était pas loin de laisser sa tête dans la bouteille de whisky. Les dîners se déroulèrent dans silences aussi longs les uns que les autres. Entrecoupés de questions banales. Comment ça se passe l'université ? Tu as rencontré de nouvelles personnes ? À vrai dire je n’étais à l’université que depuis deux ans et j’avais envie d’abandonner. Je n’avais plus l’envie d’apprendre, ni de faire quelque chose de ma vie. J’étais découragée et ce n’était pas mes parents qui arrangeaient les choses. Alors je répondais, de manière toute aussi incipide. Oui, j’ai validé tous mes semestres/J’ai quelques ami(e)s mais rien de bien grandiose/Je travaille la plupart du temps. Jusqu’au jour où je suis partie pour de bon. Après des Thanksgiving épouvantables, des noëls qui n’en méritaient pas le nom, j’ai mis un terme à mes visites. Tu reviens quand ma chérie ? J’ai déglutis avant de lancer ma réponse, pas des plus simple à avaler. Je ne reviens pas maman. Abasourdie elle n’a laissé échapper que quelques sons. Mais.. C’était intenable. Je ne me sens plus à ma place. Cette maison, Keatie, Papa, Thay. Ça ne fait que me rappeler tous ces souvenirs. Et j’ai pas envie d’en avoir de nouveaux qui sont bien pires. Je suis désolée maman. Je ne suis plus revenue depuis. Les coups de téléphones et les cartes de vœux suffisent. Après tout, ils n’ont vraiment fait l’effort du déplacement. Alors je me suis plongée dans le travail. Après tout qui finançait mes études.. Mes parents, mes grands parents, et moi. C’était bien mieux ainsi. Être bourreau de travail évite d’avoir faire face des longues pensées qui vous lancinent le cœur.

2013 - Je le trouve attirant parce que j’ai autant envie de lui parler que de lui arracher ses chemises parfaitement boutonnées. Son allure et ses manies ne cessent de crier « je suis une bombe » à longueur de journée ; sa démarche et sa manière de poser sa voix. Kalenh, un ami, un amant, je ne sais pas bien. Il ne se limite pas à un statut, ce n'est pas un homme, mais plusieurs,  pas une humeur, plusieurs humeurs. Sûr de lui et maladroit, intelligent et borné, arrogant, intelligent, borné. (...) Comme tous les soirs à la même heure, il rentre par la petite porte d'entrée du restaurant. Le même carillon qui sonne frénétiquement.  Il s'avance et parcours du regard le présentoir. Il relève la tête et me fait affront pour la première fois. Il est plutôt pas mal. Étrange que je n'y ai pas pensé avant. Vous n'êtes pas censée porter une toque ou ce genre de chose ? Me lance t-il, pointant du doigt un tablier accroché au mur.  Ce n'est décidément pas ma journée. Qu'est ce q'ils ont tous à poser des questions aussi futiles ? Vous êtes pleins de préjugés. Qu'est ce que je vous sers ? Dis-je, en m'impatientant sur la boîte cartonnée. Il est tard et j'ai envie de rentrer me reposer chez moi. Aucune envie de battre avec un type pareil. Et vous êtes peu aimable. Du jambalaya, merci. Moi, mégère ? Non mais c'est qui lui. Je remplis avec hargne le contenant avant de lui remettre la totalité de sa commande dans un sac. Dix dollars s'il-vous-plait. Je suis assez aimable pour vous, monsieur ? Ouvrant la caisse, je le fixe, attendant mon du. Il me tend quinze dollars. Tenez et gardez la monnaie. Ce n'est pas dans mes habitudes. Mais il me laisse à peine le temps de répondre. Ça serait pas très aimable Nola. Souffle t-il. Vous êtes ? Il attrape le sac posé sur le présentoir. Kalenh. À bientôt Nola. La porte claque. Ouais..c'est ça. (...) Il s'est pointé le lendemain matin à l'ouverture. Le surlendemain, et ainsi de suite. Je suis désolée, je ferme pour ce soir Kalenh. Il sourit bêtement, ou fièrement. Je ne sais pas bien, comme d'habitude. Justement.. Je verrouille le restaurant avant de lui faire face. Justement quoi ? Apparemment ce qu'il souhaite demander lui écorche la bouche. Je me disais qu'on pourrait diner ensemble ce soir. Je souris niaisement dans mon coin. C’est un oui ? Je fronce les sourcil esquisse un moue de désapprobation. Tu vois, je sais pas trop si tu le mérite. Après ces quelques semaines à essayer de me cerner et de me connaître, j’ai pensé qu’il avait droit à une seconde chance.

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THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM vervainblossom/meghan
AGE dix-huit ans
COMMENTAIRE Très joli forum. Bien réalisé !