≈ i wish to remain nameless.

darkness swallows a dying star.
◯ Aurore Odair ◯
credits © deep-ocean/tumblr.

PRENOM(S) NOM Aurore a été, selon les dires de sa grand-mère, un prénom choisi quelques minutes après son arrivée sur Terre. Il serait en effet un hommage à l'individu qui aurait lui permis de naître dans de bonnes conditions: Aurore Merlyn, jeune sage-femme aux compétences développées pour sa faible expérience. Sa génitrice, à ce jour décédée – c'est du moins ce qu'elle croyait –, aurait ainsi vue en nommant son enfant ainsi, une manière de la remercier. Odair est un faux patronyme, créé dans le but de cacher son identité. Son vrai nom est Carstairs qui, quant à lui, est l'héritage d'une lignée texane relativement modeste, sans prétention aucune. AGE C'est bel et bien vingt-quatre années qu'affiche Aurore à son compteur. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Elle est née à l'aube d'un certain six juillet, à Abbot, un petit bourg peu familier des grandes cartes. NATIONALITE Elle porte la nationalité américaine, depuis toujours. STATUT CIVIL Aurore est fière de clamer que son statut est synonyme de liberté: célibataire, sa vie sentimentale n'en demeure pas moins complexe lorsqu'on prend la peine de creuser en profondeur. ETUDES/METIER(s) La demoiselle a volontairement mis ses études de psychologie en stand-by afin de traquer sa mère jusqu'à Woodley Mills. Une fois arrivée en ville, elle n'a pas tardé à se dégoter un emploi de baby-sitter pour s'occuper du fils d'un veuf en deuil depuis six années. TRAITS DE CARACTERE Naturellement rusée et débrouillarde, désinvolte lorsqu'une situation l'effraie, altruiste, impulsive, a tendance à devenir sarcastique pour se défendre, impatiente, lucide, discrète, rancunière, optimiste. AVATAR Phoebe Tonkin. GROUPE Bad tempered meerkat.

ES-TU PROCHE AVEC TES VOISINS?
J'aurais sincèrement souhaité répondre positivement à cette question, mais le mensonge ne fait définitivement pas partie de mes habitudes, bien que je l'utilise parfois en cas de nécessité. Les rapports que j'entretiens avec mes pairs demeurent brefs et succincts, m'exaspérer sur la météo ou contre les déjections du compagnon canin de la vieille dame d'à côté sur un carré d'herbe près d'une boîte à lettres n'a jamais été dans mes habitudes, et malgré mon tempérament naturellement conciliant, je tiens à rester discrète, le temps de mon séjour au sein de ce quartier. Je ne rejetterai toutefois pas un individu quelconque venant chercher auprès de moi un dialogue, je resterai simplement condensée dans mes propos, mais aimable.

▷ TU AS CINQ MINUTES POUR CRACHER SUR LA PERSONNE QUE TU DETESTES LE PLUS, GO.
Je n'adresserai pas mon animosité à une seule personne mais à un nom: le mien, Carstairs ainsi qu'à ceux et celles que j'ai connu et qu'ils le portent encore à ce jour ou qui jadis le portait. Le mensonge est une chose que je ne cautionne et mes proches l'ont utilisé pour me tromper sur celle qui m'a enfantée. Durant vingt-quatre années, mes grands-parents que je considère aujourd'hui comme des lâches, des traîtres et des inconnus m'ont vu pleurer cette mère dépourvue de sens moral et de scrupules qui par égoïsme, m'a abandonnée en inventant sa propre mort, et n'ont jamais jugé bon de mettre un terme à ma peine en m'avouant cette vérité, aussi laide soit-elle. Mais, ce n'est qu'une part du mépris que je porte en mon cœur, l'autre moitié est entièrement dédiée à cette génitrice que je ne connais que sous le prénom de Roxanne, qui comme son nom, a du être changé, bafoué, oublié. Me considérant comme le fruit d'un accident, elle n'a pas hésité à privilégier ses désirs, ses envies pour s'envoler du bourg familial en délaissant son propre enfant: moi.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
C'est une bourgade visiblement adéquate pour les fratries nombreuses, qui paraît aux premiers abords calme et sereine. Toutefois les oreilles traînent et les ragots sont appréciés par beaucoup, et cet intérêt mal-placé envers les secrets d'autrui ne m'arrangent guère. J'admire et profite cependant, et régulièrement de la tranquillité qui berce les rues lorsque le soleil cède sa place à son amie la lune, elle me rappelle celle qui dominait Abbott, le bourg où j'ai grandi.

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Waldorf/Apolline.
AGE 16 ans.
COMMENTAIRE Non mais c'est quoi cette bombe de forum svp.

★★★
it's all gonna shift, it's out of our hands,
babe if you could know, you would hatch a plan
LYRICS ✰ DARK DOO WOP @MS MR

Aurore est le fruit d'une union éphémère: bien trop jeune et éprise d'un de ces hommes dont le mot responsabilité ne fait et ne fera jamais partie de leur vocabulaire, sa mère est tombée enceinte très tôt, et avide de liberté, a délestée le poids qu'était cet accident, cet enfant qu'elle n'avait pas désiré à ses deux parents. ≈ C'est ainsi qu'elle fut élevée par ses grands-parents, deux honnêtes ouvriers à la retraite qui ont tenté au fil des années, de conserver le secret que leur fille leur avait fait promettre de garder. Mary Carstairs a élevé Aurore avec certains principes, et si certains lui paraissaient à l'époque étriqués, la jeune femme les applique désormais avec fierté. Mais malgré sa bonne éducation, et ces manières jadis inculquées, Aurore a su se parer d'une part de dérision, de fantaisie et de légèreté au fil des années, des attraits qui aujourd'hui, font son charme. ≈ Bien plus rêveuse lorsqu'elle était enfant, elle s'imaginait régulièrement des histoires rocambolesques sur l'identité de ses parents, et celle qui revenait le plus souvent restait celle des deux braqueurs à la recherche d'un havre de paix qui leur aurait permis de vivre sans avoir la crainte d'être découvert par les fédéraux, et qui seraient ensuite venu la récupérer après quelques années. Malheureusement pour elle, ils n'ont jamais rappliqué. ≈ Véritable petit cordon bleu, les papilles de ses proches ont toujours été conquises grâce à ses talents de cuisinière, et de pâtissière. Lorsqu'elle se trouve derrière les fourneaux, qu'un tablier est noué autour de sa taille et que ses mains pétrissent la pâte, ses brumes de soucis se dissipent le temps de la préparation du met désiré. Avant de se lancer dans des études de psychologie – une branche qui ne l'inspire pas autant que la réalisation d'un panier garni de muffins –, la demoiselle tendait vers un emploi en lien direct avec la cuisine. Cependant, ses grands-parents l'ont poussé à favoriser l'opulence que lui offrirait le fruit de ses études: un salaire juteux et une situation stable. ≈ Sa vie amoureuse n'a jamais été très remplie, pour diverses raisons. La première est qu'Aurore ne sait absolument pas s'y prendre avec les hommes. Malgré ses allures où une illusion de confiance pourrait se déceler, la brune bafouille, fuit le regard de son interlocuteur et rougit en présence d'un membre de la gente masculine qui serait susceptible de lui plaire. C'est pourquoi elle a toujours favorisée les rapports amicaux, bien qu'elle ne compte que ses vrais amis sur les cinq doigts de sa main. ≈ Pourvue d'une largeur d'esprit qui dérangerait plus d'une personne, elle souhaiterait avoir, une fois dans sa vie, une expérience homosexuelle. Elle a d'ailleurs été très active dans leur cause, et ne supporte par conséquent, l'homophobie. ≈ C'est une fan inconditionnelle de séries télévisées. Vous pourrez d'ailleurs avoir le plaisir d'observer sa collection de DVD des saisons de Friends soigneusement rangée sur une étagère, à l'arrière de son séjour. Plus jeune, elle se pensait amoureuse du célèbre Joey Tribbiani, même si aujourd'hui et lorsqu'elle y réfléchit, elle appréciait davantage sa bêtise, que le personnage. ≈ Aurore a récemment fait l'acquisition d'un jeune compagnon à quatre pattes: Grantaire, surnom octroyé à cause du vif intérêt qu'elle porte à l'égard de l'œuvre de Victor Hugo. Jeune labrador à la robe sable, la pauvre bête fouillait les poubelles lorsqu'ils se sont rencontrés. Depuis, ils forment un duo inséparable. ≈ La Carstairs tient à suivre un régime alimentaire relativement sain, c'est pourquoi elle ne mange que des produits issus de l'agriculture biologique, malgré leur prix coûteux. ≈ Elle ne souhaite pas nouer de quelconques liens avec les résidents de Woodley Mills, puisque son passage ici sera éphémère et que les adieux risqueraient d'être difficiles. Sa venue en ce bourg s'explique par son désir de recevoir des réponses à ses interrogations qui sont nombreuses, puis par un désir de vengeance profond envers sa mère qui s'est établie ici depuis vingt-quatre années. Ses grands parents l'ont ainsi mis sur la piste de la Pennsylvanie, toutefois l'identité de sa génitrice demeure inconnue à ses yeux, c'est pourquoi elle revête régulièrement son habit noir pour filer les quadragénaires qui sortent des demeures dites luxueuses. ≈ Aurore est une fervente amatrice de vins rouges, et dans certaines situations, de bières blondes bues directement au goulot. ≈ Ses revenus relativement modestes ne lui ont jamais permis une telle folie, mais réaliser un tour du monde est l'une des premières choses qui est inscrite sur sa liste fifty things to do before i die. ≈ Loin d'être superficielle, Aurore ne reste pas moins une femme qui apprécie prendre soin d'elle. La chose dont elle préfère le plus s'occuper reste sa splendide chevelure brune, qu'elle chouchoute à l'aide de divers masques, huiles de coco et autres soins bios et aux effluves gourmandes et aux bienfaits réparateurs.

★★★
Keep my eyes open, my lips sealed,
my heart closed and my ears peeled.
LYRICS ✰ HURRICANE @MS MR

Le firmament qui s'étend au-dessus de vos têtes demeure dominé par deux teintes mêlées entre elles, qui à elles seules, créent un dégradé à la beauté incomparable. Un nombre restreint de nuages cotonneux parsèment quelques zones de l'infinité de cette étendue orangée, et te fait penser à d'épaisses volutes de crème. L'air moite qui plane dans l'atmosphère se fait quelques fois oublié grâce à la brise délicate qui caresse ton teint hâlé puis se faufile dans tes boucles brunes, t'apportant ainsi une touche de fraîcheur. Une quiétude familière habite l'instant et tu apprécies plus que tout te laisser bercer par celle-ci. Attablée aux côtés de tes grands-parents, des couverts aux contenus inexistants trônent de-ci et de-là, vestiges du délicieux souper que tu as concocté, quelques heures plus tôt. Cuisiner était un art auquel tu adorais t'adonner, et il se trouvait que tu te révélais relativement douée derrière les fourneaux. Déposant tes paumes contre la surface plane de la table, tu t'apprêtes à débarrasser lorsque la voix doucereuse de ta grand-mère te retient en agrippant ton avant-bras de sa main osseuse afin de te faire recouvrer ta place sur la chaise de jardin. « Ma chérie, je pense qu'il est temps pour nous de t'avouer quelque chose. » Une expression surprise se peint alors sur tes traits tandis que tes prunelles à la couleur noisette se contentent d'observer son faciès grave. « C'est à propos de ta mère, Aurore. Elle n'est pas morte, comme tu le penses et comme tu nous te l'avons expliqués. » Tu dévisages celle qui t'avait élevée durant toutes ces années d'un regard perplexe qui trahit ton état d'incompréhension. Si tu restais friande de plaisanteries, celle-ci n'était définitivement pas de bon goût puisque le sujet de tes parents demeurait sensible au possible et l'aborder après un repas n'avait jamais été coutumier au sein du foyer Carstairs. « Je ne suis pas sûre de comprendre, » murmures-tu d'une voix aux notes cassées et particulièrement basses. D'un geste familier, tes phalanges agrippent une serviette en papier afin de débuter sur cet objet une longue déchirure. Déchiqueter du tissu était devenu l'une de tes habitudes lorsqu'une situation t'échappait. (...) Au fur et à mesure que les paroles s'échappent des lèvres menues de ta grand-mère, ton cœur se serre davantage et s'embourbe dans la tristesse. Tes sourcils demeurent froncés tandis que ta bouche carminée reste pincée: ainsi, tu retiens ces larmes dévastatrices qui menacent de jaillir de tes astres de vision dès lors où son récit a été entamé. Après l'avoir terminé, de longues minutes se figent dans le silence, vos visages affichent toutes un profond sentiment de gravité, et seul le chant d'une cigale, sûrement logé contre l'écorce d'un arbre, résonne dans cette nuit d'été. « Je n'arrive pas à croire que vous ayez accepté de garder une te--telle bêtise, » finis-tu par cracher d'un ton noyé sous une rage mêlée à une tristesse palpable. « Aurore! » La voix de ton grand-père vient soudain tonner et pour la première fois depuis cette révélation, tu remarques sa présence jusqu'à alors effacée. « Ta mère était jeune et irresponsable, cette solution semblait être la meilleure pour toi, elle n'aurait pas été capable de t'élever. » Après avoir obliqué ton visage crispé sous les larmes que tu retiens difficilement, tu le considères d'un bref regard puis décides de quitter la table pour gravir les quelques marches qui séparent votre demeure du jardin, puis pars t'enfermer dans ta chambre dans le but de te laisser aller contre tes larmes, et de libérer ton cœur du chagrin qui l'étouffe.

★★★
My heart stops when you look at me,
just one touch now baby, i believe.
LYRICS ✰ TEENAGE DREAM @KATY PERRY

« Bonne nuit, petit ange. Tes lèvres se déposent dans un baiser presque maternel sur la surface ivoirienne du front du petit Mike tandis que tes mains se chargent de rabattre ses couvertures contre lui afin de lui apporter cette once de chaleur dont il semble manquer. Reconnaissant, il t'adresse un sourire puis te lance quelques mots avant de succomber aux charmes de Morphée. « Tu es sûrement la meilleure nounou que j'ai eu, Rory. » Ta bouche se brise en une ébauche de sourire puis tu te lèves en quittant la pièce avec une discrétion contrôlée puisque tu ne désires pas lui ôter la torpeur dans laquelle il semble baigner. Épuisée par une journée particulièrement harassante, tu dévales les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée de la demeure du veuf qui t'a embauché, et retrouves ce dernier, chu contre le dossier d'un fauteuil en velours, armé d'une bouteille de vin d'ores et déjà bien consommée. « Monsieur Peterson, je ne suis sûre que vous voudriez que votre fils vous voit ainsi, » lances-tu d'une voix neutre en t'avançant ensuite vers l'entrée, pour ainsi récupérer ton vêtement. « Tu sais que ton visage m'est familier Aurore? » Tu sursautes face à ses propos puisque tu ne t'attendais pas à une quelconque réponse de sa part. Vos rapports demeuraient brefs au possible depuis qu'il t'avait accepté au sein de son foyer pour s'occuper de sa progéniture, orpheline d'une figure maternelle. Eliott Peterson était veuf depuis six ans, et d'après des ragots, abusait sur l'alcool pour noyer la peine que lui apportait la perte de son épouse. Tu tournes sur toi-même pour diriger ton regard ébène vers sa personne, puis réplique d'un ton pondéré: « C'est impossible, je n'étais jamais venu dans le coin auparavant, et ma famille se trouve dans un autre état. » Tu clos ta phrase par un rictus qui ne tarde pas à s'effacer lorsque tu observes le quadragénaire évoluer vers ta silhouette. Vous entretenez une telle proximité que tu peux sentir les relents d'alcool qui émanent de ses lèvres entrouvertes. Pour la première fois depuis trois semaines, tu remarques que ton employeur possède des traits agréables. « Qu'est-ce que tu caches... » murmure-t-il en s'offrant le droit de laisser ses phalanges se faufiler entre tes mèches brunes. Tu plisses les paupières puis te recules de quelques pas en le toisant d'un regard mauvais. Tu n'apprécies pas le ton qu'il utilise pour teinter ses mots: ce ton qui te donne l'impression qu'il connait ton histoire. » « Vous ferez mieux d'aller vous coucher monsieur, il est tard.Tu le considères une dernière fois, mais ses mains chaudes viennent se placer du deux côtés de ton visage délicat ; tes joues ne tardent pas à s'empourprer face ce contact peu familier. Malgré l'élan d'amertume que tu ressentais à son égard quelques minutes plus tôt, tu te surprends à te considérer comme troublée par cet homme brisé. L'éclat qui voile ses prunelles azurées, l'ombre de sa barbe sur son menton sont des choses que tu remarques et qui ne te laisses guère indifférente. Lorsque vos bouches viennent naturellement s'unir dans un échange passionné, les battements intempestifs de ton cœur semblent cesser à l'intérieur de ta cage thoracique. Ses mains se délogent de ton faciès pour t'enlacer et t'attirer contre lui avant finalement, de te repousser vers l'arrière. Surprise, tu le dévisages et tentes de te remettre de votre baiser aussi fougueux que bref. « Je n'aurais pas dû, l'alcool me fait faire des choses ridicules. Tu ferais mieux de rentrer chez toi, et oublie ce que j'ai dit te concernant. » Son timbre froid et détaché contraste avec ses gestes passés mais tu acquiesces et quittes sa demeure en effleurant tes lèvres encore éprises de la chaleur du délicieux baiser échangé.